Ainsi parlait Tome 39 : Anatole France : dits et maximes de vie

À propos

Prix Nobel de littérature en 1921 pour l'ensemble de son oeuvre, Anatole France (1844-1924) a été l'une des grandes consciences de son temps. Dans l'éloge de son prédécesseur à l'Académie, Valéry met en avant « l'aisance, la clarté, la simplicité » de son écriture, son esprit « sceptique et satirique », « érudit et ingénieux » et l'« immense culture » qui lui ont permis (comme à Valéry) de comprendre mieux que personne son époque L'année 2024 marquera le centenaire de sa mort et les célébrations nationales et publications programmées à cette occasion seront l'occasion de redécouvrir une figure majeure du XXe siècle, digne héritier de Rabelais, Montaigne et Voltaire.
Son grand roman Les dieux ont soif (1912) dénonçaient les risques totalitaires des plus belles utopies et dès 1922, il protestait dans L'Humanité, contre les premiers procès de Moscou. Les surréalistes ne le lui pardonneront pas : au lendemain de sa mort, leur célèbre et assez ignoble tract Un cadavre le feront mourir une seconde fois : « Que donc celui qui vient de crever au coeur de la béatitude générale, s'en aille à son tour en fumée ! y écrit Aragon. Certains jours j'ai rêvé d'une gomme à effacer l'immondice humaine. » Il est grand temps de corriger cette injustice et de revenir, au-delà des diktats et mises à l'index, aux textes eux-mêmes. On y découvrira un esprit magnifiquement lucide et plein d'humour et d'une vraie sagesse.


Rayons : Littérature > Littérature argumentative > Essai littéraire


  • Auteur(s)

    Anatole France

  • Éditeur

    Arfuyen

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    11/01/2024

  • Collection

    Ainsi Parlait

  • EAN

    9782845903609

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    176 Pages

  • Longueur

    18.5 cm

  • Largeur

    12 cm

  • Épaisseur

    1.4 cm

  • Poids

    190 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Anatole France

En 1890, Anatole France nous présentait ainsi Albert Meyrac : « C'est un journaliste ; il dirige à Charleville Le Petit Ardennais. C'est là, sur la Meuse, qu'après avoir lu les livres de M. Paul Sébillot touchant le folklore breton, il résolut de recueillir le premier les traditions, les coutumes et les légendes du département où la politique l'avait attaché. Il se mit à l'oeuvre ardemment, avec cette agilité d'esprit que développe la pratique du journalisme quotidien. Il alla dans les villages, interrogeant les anciens et les anciennes. Ce n'était pas assez. Il fit appel à toutes les bonnes volontés, et sa feuille porta cet appel dans toutes les localités du département. Les instituteurs surtout furent empressés à répondre. Leur secours lui fut sans doute très utile. Mais, en général, l'instituteur n'est pas l'homme qu'il faut pour recueillir les traditions populaires. Il manque de simplicité, il est enclin à embellir, à corriger. Quelque soin qu'il ait pris pour se défendre contre le zèle de ses collaborateurs, M. Albert Meyrac a admis dans son recueil plus d'un récit dont le style rappelle moins le paysan que le magister. » Précisons qu'Albert Meyrac n'est pas le seul collecteur de contes qui contribue à cet ouvrage. Pour offrir un panorama complet des collectes effectuées dans la région, d'autres collecteurs, disciples de Meyrac, ont été mis à contribution parmi lesquels Louis Morin, Charles Marelle, Roger Graffin, Emile Blémont, Frédéric Chevalier, Louis Dart, C. Heuillard ou Paul d'Ivoi.

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