Beaucoup de bruit pour rien

À propos

" Il faut peupler le monde ! ". Le cri de Bénédict, célibataire endurci pris au piège de l'amour, énonce aussi la loi du genre comique : croître, multiplier, fonder le nouvel ordre d'une société vieillissante. Mais l'itinéraire est périlleux qui va de la rencontre au mariage. D'ordinaire, ce sont les vieillards qui résistent, contrariant la ferveur et la hâte du jeune sang qui bouillonne. Pas ici. Dans Beaucoup de bruit pour rien, c'est la jeunesse qui se rebiffe : peur du qu'en dira-t-on, de la rumeur, de la tromperie. Peur de l'amour, aussi. Alors on fait la guerre à l'Autre. Au lieu de le courtiser avec sonnets et billets doux, on l'assassine d'un bon mot. Les flèches du bel esprit contre celles de Cupidon. Guerre contre guerre. Pour que le monde tourne et se peuple, les pères en sont réduits à arranger les mariages, quitte à échafauder des fictions amoureuses auxquelles se laisseront prendre les réfractaires du sentiment. Montrer, dans le miroir déformant d'une chimère, la virago en amoureuse ; transformer, par la magie d'une perspective sciemment déformée, le célibataire endurci en chevalier servant, suffira-t-il à faire tomber les réticences des partenaires qu'on leur destine ? Avec Beaucoup de bruit pour rien, l'amour se fait théâtre. Pour notre grand, notre immense plaisir.


Rayons : Littérature > Théâtre


  • Auteur(s)

    William Shakespeare

  • Éditeur

    Theatrales

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    22/01/2004

  • EAN

    9782842601430

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    135 Pages

  • Longueur

    21 cm

  • Largeur

    15 cm

  • Épaisseur

    1.3 cm

  • Poids

    218 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

William Shakespeare

Fils d'un gantier devenu bailli de Stratford, Shakespeare put étudier, mais des revers de fortune familiaux et un jeune mariage semblent l'avoir conduit à arrêter. On le suppose établi à Londres dès 1588, mais sa réputation dramaturgique naît en 1592. Son premier mécène est le comte de Southampton à qui il dédie des poèmes, genre dans lequel il excelle au vu de ses 'Sonnets' (1609). Il joue ses pièces à la cour d'Elizabeth 1ère, puis de Jacques 1er, ensuite il devient successivement actionnaire du théâtre du Globe et du Blackfriars (1608). En 1612, il rentre à Stratford. Auteur d'une oeuvre unique et intemporelle, il s'attacha à décrire les jeux du pouvoir et les passions humaines, mêlant joie et douleur, emprisonnant la vie dans ses vers. Les premières oeuvres furent marquées par leur caractère historique ('Richard III'). A partir de 1594, il développa ses comédies ('Beaucoup de bruit pour rien') et délivre sa première tragédie majeure, 'Roméo et Juliette', qu'il fera suivre d''Hamlet', d''Othello' et du 'Roi Lear'. Sa dernière pièce, 'La tempête', est une oeuvre remarquable, baignée d'ésotérisme.

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