Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale

À propos

«La période présente est de celles où tout ce qui semble normalement constituer une raison de vivre s'évanouit, où l'on doit, sous peine de sombrer dans le désarroi ou l'inconscience, tout remettre en question. Que le triomphe des mouvements autoritaires et nationalistes ruine un peu partout l'espoir que de braves gens avaient mis dans la démocratie et dans le pacifisme, ce n'est qu'une partie du mal dont nous souffrons ; il est bien plus profond et bien plus étendu. On peut se demander s'il existe un domaine de la vie publique ou privée où les sources mêmes de l'activité et de l'espérance ne soient pas empoisonnées par les conditions dans lesquelles nous vivons. Le travail ne s'accomplit plus avec la conscience orgueilleuse qu'on est utile, mais avec le sentiment humiliant et angoissant de posséder un privilège octroyé par une passagère faveur du sort, un privilège dont on exclut plusieurs êtres humains du fait même qu'on en jouit, bref une place.»


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  • Auteur(s)

    Simone Weil

  • Éditeur

    Folio

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    03/02/1998

  • Collection

    Folio Essais

  • EAN

    9782070404421

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    160 Pages

  • Longueur

    17.5 cm

  • Largeur

    11 cm

  • Épaisseur

    1 cm

  • Poids

    103 g

  • Diffuseur

    Gallimard

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Simone Weil

Née à Paris dans une famille juive agnostique, la philosophe Simone Weil (1909-1943) fut une ardente militante de la cause ouvrière. Elle ira jusqu'à abandonner sa chaire de professeur, au profit d'un travail en usine, avant de s'engager contre Franco dans la guerre d'Espagne.
1938, tournant décisif : sa rencontre avec la figure du Christ. D'une santé fragile et éprouvée, elle meurt à 34 ans à Ashford en Angleterre où elle avait rejoint la France Libre.
Ses ouvrages, La Condition ouvrière (1951), L'Enracinement (1949)
ou La Pesanteur et la Grâce (1947) ont été publiés à titre posthume.

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