Docteur en mdecine et philosophe, Canguilhem n'labore pas de systme, contrairement Bergson qui fait de l'intuition le seul moyen de connaissance de la dure et de la vie. Philosophie biologique, dure, temps, devenir sont les thmes abords par les deux hommes. Canguilhem, le corps humain. Bergson, l'lan vital.
Nous aimons la vérité surtout lorsqu'elle n'ébranle pas trop le monde confortable de nos certitudes. Nous l'aimons certes mais avec des yeux de pourfendeurs quand il nous faudrait plutôt l'aimer avec des yeux de conciliateurs voire de créateurs. Et c'est pourquoi nous sommes depuis la nuit des temps une entrave à son affleurement.
Le chômage est le mal du XXIe siècle. Ce mot est présent dans tous les discours, qu'ils soient de nature économique ou politique. Souvent présenté au travers de chiffres, de données statistiques, de énième fermeture d'usine ou délocalisation ; que sait-on vraiment du chômage des cadres, souvent occulté, et de ses facteurs psychologiques ?
Afin de comprendre l'impact d'une rupture avec le monde professionnel, cette étude a été menée au sein d'un cabinet de reclassement qui accompagne les cadres lors d'une transition professionnelle.
10. Le surréalisme, c'est l'art de faire bégayer l'esprit humain.
19. La persévérance met des oeillères.
46. La conception suppose une entente entre deux abstractions.
56. Il existe une erreur astronomique en astrologie : tel un chat s'aventurant sur les touches d'un piano, sa musique sème la discorde.
128. Bon nombre de planètes, dans notre système solaire, n'ont pas franchi le stade de la visibilité humaine.
165. La chaleur n'est due qu'à la réflexion de la lumière.
180. L'opacité de l'intuition est translucide par nature.
195. Il n'existe rien de plus impérial que notre soleil.
221. Le rêve, c'est l'expérience de l'existence subjective.
274. Dévisager, c'est faire le pari de quelque chose.
Avec tolérance, connaissance de ce qui nous rapproche (objectifs, moyens de survie, modalités dans le temps), l'esprit commun nous permet l'union et la paix. Le temps n'est alors qu'un paramètre à gérer.
Ce ne sont ni des aphorismes, ni des métaphores, mais tout de même des pensées, ce sont des statuts. Facebook a créé, à son insu, un nouveau style littéraire ou se mêlent ironie, mensonges, réflexion, narcissisme. L'auteur, parmi des milliards d'autres, touche un public direct, reçoit la réaction instantanée de son lectorat, quand l'auteur d'un livre ne perçoit que très peu ce retour. Tout ceci modifie l'art de la rhétorique. Il est intéressant de mettre de l'esprit dans la banalité d'un journal intime ouvert à tous avec ses effets de mode, ses émois collectifs. Statuts , plus que n'importe quel autre ouvrage, saura émerveiller, irriter, faire rire, émouvoir, faire réfléchir en phrases courtes. Une nouvelle littérature est née !
Après Le Temps de haïr Chronos et Le Temps d'aimer Chronos, nous retrouvons le héros Trebuh dans ce roman qui finalise la trilogie. Le héros poursuit sa relation avec Chronos, dieu du Temps et de la Destinée. Cette fois, Chronos a enfin accepté de le rencontrer. En allant sur le lieu du rendez-vous, Trebuh rencontre Angèle, une historienne guide touristique, que le destin semble avoir mis sur sa route.
C'est alors que Chronos leur annonce qu'il entame une sorte de grève. En accord avec « le Vieux », la mort n'existe plus ! Les êtres humains ne mourront plus. Ce qui de prime abord semble être une bonne nouvelle s'avère une vraie catastrophe. Trebuh et Angèle comprennent rapidement les implications de cette nouvelle réalité.
Aidé par Angèle, Trebuh va tout faire pour sauver ce qui peut l'être, mais à quel prix !
Cette oeuvre philosophique est construite sur une méthode scientifique fondée sur les réalités de l'existence sociale et comprend quatre (04) chapitres. Le premier chapitre concerne l'homme, les facultés, les choses et les idées, le deuxième chapitre a pour titre « les mondes intérieurs ». Le troisième chapitre s'intitule « la théorie de l'évolution de l'univers : les raisons et les grands principes à l'origine de l'apparition de la société humaine ou le processus de transformation pour la stabilisation de l'univers ». Cette oeuvre montre qui nous sommes, où nous sommes et où nous allons, et permet de comprendre autant que possible les manifestations sociales
L'objectif de ce livre est de mettre au clair les axes thématiques, la dynamique et les tensions internes caractérisant l'opposition réalisme - antiréalisme en tant qu'un débat plus symptomatique que réellement éclairant, qui nous a induit dans un oscillement perpétuel, synonyme de l'égarement de la philosophie, de son déclin, de sa démission. La fausseté de ce débat est analysée comme un vrai problème qui pourrait être résolu au moment où il se pose. L'objectif majeur doit être alors, de sauver la raison communicationnelle des multiples labyrinthes auxquels elle s'est impliquée, et d'instaurer une conception équilibrée de l'expérience de la compréhension qui pourra sculpter une nouvelle image de l'homme libre, vivant en plein accord avec lui-même, avec autrui et avec le monde.
Si le pessimisme est une question d'humeur, l'optimisme, quant à lui, est une question de volonté.
Avec ses hauts et ses bas, la vie est ainsi faite, et ne pas accepter cette évidence nuit à notre bien-être. Lorsque notre cerveau est programmé à ce que la vie soit faite de couleurs, que la couleur rose n'est parfois que temporaire et que le gris fait aussi partie du mélange, il nous prépare à mieux survivre à diverses épreuves et à nous relever après la chute...
Parce que vivre est un instinct, mais bien vivre est un art. Parce que chaque seconde compte, et la vie n'attend pas !
Les raisons de la science ou la science de la raison, en ce début de siècle où toute forme de raison fait défaut et fait feu de tout bois pour consolider un système aux raisons autophages?
Aujourd'hui, plusieurs mythes-obstacles semblent s'immortaliser dans les esprits de différentes générations à propos de l'histoire de l'Afrique. Si pour Hegel, l'Afrique n'est pas une partie historique du monde, car elle n'a ni mouvement, ni progrès à montrer, pour d'autres, jusqu'à David Livingstone, l'Afrique proprement dite n'avait pas eu d'histoire. La majorité de ses habitants étaient restés, durant des temps immémoriaux plongés dans la barbarie. C'est également dans cette logique de pensée que beaucoup d'autres encore continuent à croire que ce continent n'a rien donné à l'humanité, il n'a produit ni Euclide, ni Aristote, ni Galilée, ni Lavoisier. De ce fait même, ses épopées n'ont été chantées par aucun Homère.
Comment relever ce défi de la façon la plus satisfaisante, la plus conforme aux règles de l'histoire ? Ce livre, par une vraie critique et une analyse approfondie, révèle à la fois la volonté et l'esprit idéologique de celui qui écrit l'histoire dite « universelle » ; il permet également aujourd'hui, de transcender ces barrages dressés contre l'Africanité, en proposant la voie de la justice qui doit être faite à l'histoire de l'humanité en vue d'une possible inter-culturalité.
Aria est une femme comme une autre. Axel est un homme comme un autre. Mais ils font face tous deux à ce que nous entrapercevons au fil de notre vie : l'incompréhension. Ces deux êtres, frappés par cette malédiction, vont tenter de se réunir pour expérimenter ce qu'ils ne peuvent pas vivre avec les autres. Entourés d'êtres qui ne les comprennent pas, mais qui, malgré tout, essayent de les aimer, ils vont se demander si pour aimer l'on doit comprendre.
Nous ne fabriquons jamais autre chose que du fantasme. Dans le rgne du vivant, nous avons t cette prcarit qui a renvers l'ordre des choses. Frustrations et hyper-dsir d'immortalit conduisent notre immanence positiviste chercher constamment prendre le pouvoir.
Cet ouvrage traite de plusieurs thématiques auxquelles les sociétés actuelles sont confrontées, principalement les sociétés africaines. Il s'agit entre autres des questions de développement, de comportement, de politique et de certains phénomènes sociaux ayant des incidences réelles sur le quotidien de chacun. Sociologue de formation, l'auteur a essayé de porter à travers cet ouvrage un regard franc et neutre sur le monde tel qu'il le perçoit.
Depuis que le déclin de ce monde le conduit lentement à sa perte, l'homme se demande comment agir pour inverser la tendance, quels petits gestes quotidiens peuvent améliorer ses conditions de vie, son bien-être intérieur et respecter tous les êtres vivant sur cette belle planète bleue. Dans ces quelques pages, l'auteur espère que le lecteur trouvera une réponse, partielle ou totale...
Ce livre regroupe un nombre important de moralités et de conseils, qui concernent la vie d'un expérimenté ou de quelqu'un de simple. La vie et les histoires des gens nous présentent parfois de bonnes réponses, et nous présentent de bonnes expériences, qui peuvent nous servir. L'auteur a rassemblé celles qu'il a remarqué et pu rapporter. Car la vie, avec ses différents domaines, est toujours surprenante, et l'équilibre des niveaux mentaux et sociaux, qui diffèrent d'une personne à une autre, peut changer de valeur.
Qu'est-ce qui conditionne les actes de l'homme en société ? Comment comprendre que ces actes soient différents pour un même but ? La grande question qui a tant hanté la vie des hommes noirs en ce 3ème millénaire spécifique de l'histoire de l'humanité, caractérisé par la renaissance de la race noire, est : « comment comprendre la différence persistante entre la société de l'homme blanc et celle de l'homme noir ? » En juxtaposant notre dialecte kongo et la langue française, il ressort qu'en kikongo il existe une très nette différence entre le mot « pensée » et le mot « idée », depuis les verbes réfléchir et penser.
Ils portent en eux l'élan du rêveur qui projette le sens de sa vie sur un grand ciel d'espoir. Ils explosent le doute en des milliards d'étoiles qui éclairent les possibles.
« Au début, je ne croyais pas que cela serait possible, économe dans mes gestes et mes élans, petit à petit, mes pas sont devenus plus assurés. »
« Parlant de la sagesse Socrate disait il y a plus de 2 500 ans qu'elle commence par l'émerveillement. Et l'émerveillement est aussi, au-delà de la sagesse, le premier pas sur le chemin qui mène de la chenille au papillon. Tout être humain porte en lui la possibilité de se transformer de la chenille initiale qu'il est à sa naissance en papillon, c'est-à-dire de réaliser le Soi. Mais, pour aller de l'un à l'autre, il devra passer par le stade intermédiaire du cocon, pendant lequel tout contact avec l'extérieur sera suspendu. »
« Seul dans la nuit, un vieux monsieur, astronome amateur, scrute le ciel.
Un soir, une silhouette avance vers lui, comme pour surprendre sa proie.
Bonsoir m'sieur !
- Tu m'as fait peur ! Bonsoir jeune homme, mais qui es-tu ?
- J'peux pas vous l'dire !
- Pourquoi ?
- Pa'ce que j'dois pas vous l'dire !
Très discret, ce visiteur inattendu harcèle de questions l'astronome, trop heureux d'expliquer simplement les curiosités du cosmos.
Grâce aux étoiles, des interrogations pleines de bon sens vont établir entre ces deux personnages de forts liens d'amitié.
» Mais un soir, brutalement, les visites du jeune homme s'interrompent...
Intrigue et sensibilité se mêlent aux découvertes scientifiques étonnantes mais bien réelles
Le visage du prochain, c'est finalement l'expérience de l'autre, la rencontre de l'étrangeté en face et au-dessus de moi, la butée de l'extériorité. Il faut en parler d'abord en termes d'opposition et de non-réductibilité à un genre universel ou commun. « Toi, c'est toi. » Autrui me fait face, marquant du coup une distance infranchissable. Il vient d'une région que je ne rejoindrai jamais. Il creuse en moi un désir que je ne rassasierai jamais. Il ouvre une aventure qui ne laissera personne indemne. Il résiste à tout accaparement. Cette altérité du visage du prochain conjugue hauteur et abaissement. La hauteur est celle du Seigneur qui me commande, du maître qui m'assigne à la tâche, de l'enseignant qui me jauge.