L'encyclique Ecclesiam suam, du pape Paul VI est considérée comme la magna carta du dialogue sous ses diverses formes. Que de chemin parcouru par l'Esprit en près de soixante ans ! L'intuition du Pape Paul VI reposait sur la prise de conscience du développement exponentiel des relations entre les personnes et les communautés de cultures, de langues et de religions différentes - un aspect de ce que nous appelons aujourd'hui la mondialisation - ; et il a placé le Secrétariat « dans l'Eglise comme signe visible et institutionnel de dialogue » avec les personnes d'autres religions.
La Constitution apostolique Praedicate Evangelium sur la Curie romaine vient d'entrer en vigueur, et ce secteur de son service à l'Eglise et au monde n'a rien perdu de sa pertinence. Au contraire, la mondialisation et l'accélération des communications internationales font du dialogue en général, et du dialogue interreligieux en particulier, un enjeu crucial. Toute l'Eglise veut grandir dans la synodalité, grandir comme une « Eglise d'écoute mutuelle dans laquelle chacun a quelque chose à apprendre ». Nous avons à faire nôtre « le paradigme de la spiritualité conciliaire exprimée dans l'histoire antique du Bon Samaritain », selon laquelle « le visage du Christ se trouve dans le visage de tout être humain, surtout l'homme et la femme souffrante ».
Pape François 6 juin 2022
Ce petit ouvrage a recueilli pour nous 365 textes tirés de ses Angelus prononcés sur la place saint Pierre. Quelques trésors à méditer en notre coeur avec les évangiles. En prenant cinq minutes tous les jours avec François, c'est pour nous l'occasion de nous laisser rejoindre par Jésus qui nous a promis d'être avec nous tous les jours.
«J'ai eu honte, lorsque j'ai lu qu'un groupe d'États s'était engagé à consacrer deux pour cent de leur PIB à l'achat d'armes, en réponse à ce qui se passe actuellement.
De la folie! La vraie réponse n'est pas plus d'armes, plus de sanctions, plus d'alliances politico-militaires, mais une autre approche, une autre façon de gouverner le monde désormais globalisé, et non pas en montrant les dents comme aujourd'hui ; une autre façon d'envisager les relations internationales. Le modèle de thérapie est déjà en place, Dieu merci, mais malheureusement il est encore soumis à celui du pouvoir économico-technocratico-militaire» (PF 24 mars 2022).
«La guerre ne peut pas être quelque chose d'inévitable: nous ne devons pas nous habituer à la guerre!. Au contraire, nous devons convertir l'indignation d'aujourd'hui en engagement de demain. Parce que, si nous sortons de cette affaire comme avant, nous serons tous coupables d'une manière ou d'une autre. Face au danger d'autodestruction, que l'humanité comprenne que le temps est venu d'abolir la guerre, de l'effacer de l'histoire humaine avant qu'elle n'efface l'homme de l'histoire». PF Ce livre regroupe toutes les interventions du Pape François sur la guerre et la recherche de la Paix
Les méditations du Pape lors de l'Angelus, chaque dimanche matin, illustrent à merveille sa capacité à faire entrer des personnes de tous horizons dans l'Évangile. Un langage simple, direct, familier. Un contenu qui interpelle la conscience et le coeur de chacun en répondant aux souffrances et à l'aspiration de recherche intérieure de l'homme contemporain.
Ces textes des Angelus, prononcés sur la place saint Pierre forment, une méditation et un guide de l'évangile de Matthieu. En prenant cinq minutes tous les jours avec François, c'est pour nous l'occasion de nous laisser rejoindre par Jésus qui nous a promis d'être avec nous tous les jours.
Les méditations du Pape lors de l'Angelus, chaque dimanche matin, illustrent à merveille sa capacité à faire entrer des personnes de tous horizons dans l'Évangile.
Un langage simple, direct, familier. Un contenu qui interpelle la conscience et le coeur de chacun en répondant aux souffrances et à l'aspiration de recherche intérieure de l'homme contemporain.
Ces textes des Angelus, prononcés sur la place saint Pierre forment, une méditation et un guide de l'évangile de MARC. En prenant cinq minutes tous les jours avec François, c'est pour nous l'occasion de nous laisser rejoindre par Jésus qui nous a promis d'être avec nous tous les jours.
Les méditations du Pape lors de l'Angelus, chaque dimanche matin, illustrent à merveille sa capacité à faire entrer des personnes de tous horizons dans l'Évangile. Un langage simple, direct, familier. Un contenu qui interpelle la conscience et le coeur de chacun en répondant aux souffrances et à l'aspiration de recherche intérieure de l'homme contemporain.
Ces textes des Angelus, prononcés sur la place saint Pierre forment, une méditation et un guide de l'évangile de Jean. En prenant cinqminutes tous les jours avec François, c'est pour nous l'occasion de nous laisser rejoindre par Jésus qui nous a promis d'être avec nous tous les jours.
Les méditations du Pape lors de l'Angelus, chaque dimanche matin, illustrent à merveille sa capacité à faire entrer des personnes de tous horizons dans l'Évangile.
Un langage simple, direct, familier. Un contenu qui interpelle la conscience et le coeur de chacun en répondant aux souffrances et à l'aspiration de recherche intérieure de l'homme contemporain.
Ces textes des Angelus, prononcés sur la place saint Pierre forment, une méditation et un guide de l'évangile de Luc. En prenant cinq minutes tous les jours avec François, c'est pour nous l'occasion de nous laisser rejoindre par Jésus qui nous a promis d'être avec nous tous les jours.
«?Soeurs et frères, hier, la Conférence Épiscopale et la Conférence des religieux et des religieuses de France ont reçu le rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église, chargée d'évaluer l'ampleur du phénomène des agressions et des violences sexuelles commises sur les mineurs à partir de 1950. Malheureusement, le nombre en est considérable. Je désire exprimer aux victimes ma tristesse et ma douleur pour les traumatismes qu'elles ont subis et ma honte, notre honte, ma honte, pour la très longue incapacité de l'Église à les mettre au centre de ses préoccupations, et je les assure de ma prière. Et je prie et prions tous ensemble : «A toi Seigneur la gloire, à nous la honte» : c'est le moment de la honte. J'encourage les évêques et vous, chers frères, qui êtes venus ici partager ce moment, j'encourage les évêques et les Supérieurs religieux à continuer à faire des efforts afin que de semblables drames ne se reproduisent pas.?»
"Le geste de la mission, qui est tout à la fois annonce et dialogue, exige de nous une réflexion théologique renouvelée sur les questions que posent à la foi chrétienne l'existence de l'islam et la spiritualité sincère de tant de personnes musulmanes, en dépit des dérives islamistes qu'il importe de dénoncer clairement".
Ce petit livre est le fruit de la réflexion de l'équipe qui anime le service du diocèse de Paris pour la rencontre avec l'islam et les musulmans.
Comment témoigner de ce que l'on est hors d'un dialogue avec soi, avec l'autre, avec Dieu ? Notre conviction est que la rencontre islamo-chrétienne, inséparable de nos liens fraternels avec les Juifs et le judaïsme, est pour les participants du trio judéo-islamo-chrétien une condition indispensable de l'accomplissement de leurs missions particulières.
L'amour, qui est né entre deux êtres, veut les envahir, les saisir jusqu'au fond d'eux-mêmes, les conduire, les purifier. Et ce n'est pas toujours facile. L'art d'aimer s'apprend. Tous ceux qui s'aiment le disent : il y a des obstacles, il y a des joies incomparables. Le P. Caffarel nous éclaire sur ce chemin.
Le fondateur des Équipes Notre-Dame a écrit beaucoup sur le mariage, sur la prière... Dans ce livre, on trouve l'essentiel de ce qu'il a découvert en écoutant les couples lui parler de leur vie, et en même temps un condensé de tout ce qu'il a reçu dans la prière sur l'amour divin et sur l'amour humain. Le P. Caffarel lisait beaucoup, était passionné par la littérature de son époque et y cherchait les traces de ce dialogue entre Dieu et les hommes.
Ce livre est écrit pour nous aider à progresser dans l'art d'aimer. Quelle que soit notre relation avec Dieu, avec autrui, nous sommes rejoints dans notre quête de l'amour. Aimer s'apprend.
Le seul maître à prier n'est-il pas l'Esprit de Dieu ? Il n'empêche qu'un enseignement humain sur la prière, tout insuffisant qu'il soit, peut être un moyen dont l'Esprit Saint se servira.
Telle et l'ambition de ce mince volume. A la suite d'un texte qui donne une vue d'ensemble sur la prière, on trouvera les prières et les paroles du Christ sur la prière, et plus de cent cinquante citations d'hommes de tous les temps, de civilisations et de religions variées. Combien émouvantes toutes ces citations, qui nous livrent confidences, intuitions, réflexions, appels de ces grands amis de Dieu ! Elles nous font entrevoir le vie de prière qui bouillonnait en eux, ou qui était devenue, au plus profond de leur être, comme une nappe d'eau pure et paisible.
Pour bien entendre ces textes il faut demander à Dieu, à l'exemple de Salomon, un coeur qui écoute. Je les livre comme le paysan livre à la terre les semences qu'il puise dans le pan de son manteau.
Au cours d'un voyage apostolique à Lourdes (2008), Benoît XVI affirmait avoir eu « un contact très profond, très personnel et enrichissant avec la grande culture théologique et philosophique de la France ». Il prolongeait ainsi le mot de Paul VI paraphrasant le cardinal Eude de Châteauroux (la France « cuit le pain intellectuel de la chrétienté »). La même année, lors de son discours au Collège des Bernardins, il évoquait, dans le sillage de l'historien Jean Leclercq, la France des « fils de saint Bernard de Clairvaux » aux « origines de la théologie occidentale » et aux « racines de la culture européenne ».
Le présent ouvrage, issu d'un colloque tenu à l'université de Strasbourg, explore les raisons pour lesquelles J. Ratzinger-Benoît XVI a ainsi tenu pour « décisive » la mémoire de la créativité intellectuelle française, tant pour son parcours personnel de vie et d'études que pour l'élaboration de la pensée - théologique philosophique, scientifique et littéraire - en Occident.
Avec les contributions de Jean-Luc MARION de l'Académie française, Philippe CAPELLE-DUMONT, Davide DE CAPRIO, Christian GOUYAUD, Dominique MILLET-GERARD, Vincenzo ARBOREA, Santiago Sanz SÀNCHEZ, Gabriel FLYNN, Jean-Robert ARMOGATHE
Ce livre regroupe les principes homélies de Joseph Ratzinger - Benoit XVI sur la résurrection.
"Jésus est ressuscité et ne meurt plus. Il a enfoncé la porte vers une vie nouvelle qui ne connaît plus ni maladie ni mort. Il a pris l'homme en Dieu lui-même. « La chair et le sang ne peuvent hériter du royaume de Dieu » avait dit Paul dans la Première Lettre aux Corinthiens (15, 50)". 7 avril 2012.
"Nous sommes libres. Par la résurrection de Jésus, l'amour s'est manifesté plus fort que la mort, plus fort que le mal. L'amour l'a fait descendre et il est en même temps la force par laquelle il est monté; la force par laquelle il nous porte avec lui. Unis à son amour, portés sur les ailes de son amour, comme des personnes qui aiment, nous descendons avec lui dans les ténèbres du monde, en sachant que nous montons aussi avec lui. Seigneur, montre aujourd'hui encore que l'amour est plus fort que la haine; qu'il est plus fort que la mort. Descends aussi dans les nuits et dans les enfers de notre temps et prends par la main ceux qui attendent. Conduis-les à la lumière !
Sois aussi avec moi dans mes nuits obscures et conduis-moi au-dehors ! Aide-moi, aide-nous à descendre avec toi dans l'obscurité de ceux qui sont dans l'attente, qui crient des profondeurs vers toi ! Aide-nous à les conduire à ta lumière ! Aide-nous à parvenir au «oui» de l'amour, qui nous fait descendre et qui, précisément ainsi, nous fait monter également avec toi ! Amen". 7 avril 2006.
« Laisse la grâce de ton baptême porter du fruit dans un cheminement de sainteté », dit le Pape François (Gaudete et Exsultate § 15). L'invitation est récurrente : le baptême donne tout, le baptême donne la sainteté ! Mais il faut, pour en vivre vraiment, s'ouvrir au don de Dieu, le célébrer en Église, et prendre chacun sa part dans la mission du Corps entier au service de tous les hommes.
À l'écoute du Pape François et de son prédécesseur Benoît XVI, principalement, ce livre tente de dire aux chrétiens la beauté et la grandeur de leur baptême. Encore faut-il avoir suffisamment d'humilité pour voir l'extraordinaire confiance que le Très-Haut place en chacun, puis y répondre par la louange et l'annonce de l'Évangile.
Tous enfants du même Père, les chrétiens ont aujourd'hui le devoir d'être en fraternité, en amitié sociale avec tous leurs congénères : la foi ne vise jamais un entre-soi, elle a pour mission de répandre la joie « jusqu'aux extrémités de la Terre ».
"Un petit recueil de prières et de poèmes écrits au fur et à mesure de mes expériences spirituelles" .
Des textes riches d'expériences de la rencontre et de la quête de Dieu.
Cinquante méditations pour découvrir le sens spécifique de la « plénitude chrétienne », par rapport à d'autres propositions de plénitudes (religieuses, esthétiques, etc.).
Au coeur de la plénitude chrétienne, apparaissent les notions de « personne » et de « relation », à partir de la figure du Christ, plénitude de la révélation. Cette plénitude est unique car c'est Dieu mais elle est participable : chacun est alors appelé à devenir une « plénitude unique ». C'est l'aventure spirituelle proposée par cet ouvrage qui aborde de nombreux thèmes de la vie spirituelle : choisir sa vie; les épreuves?; le mal et le péché?; la perfection?; la vieillesse?; la joie?; l'humanité de Jésus?; etc.
Le livre « Unique plénitude » n'est pas d'abord un exposé théologique, qui explique la foi, mais un ouvrage de spiritualité. Il vise donc le progrès spirituel du lecteur, à la lumière de la vie du Christ, de l'enseignement de l'Église catholique, des Saintes Écritures et de l'expérience spirituelle des saints.
« Dans le puits du pire, l'esprit encore respire. ».
Les aphorismes représentent certes un genre littéraire un peu particulier, ils conviennent cependant à notre siècle amoureux à la fois des fulgurances et de la méditation philosophique.
Ces pensées jalonnent une quête de la vérité qui s'étend sur plusieurs années. L'auteur a cherché à les regrouper par thème, sans avoir pour autant la prétention d'illustrer systématiquement un sujet ou un autre. Il s'agit précisément d'une démarche plus philosophique que théologique. Mais la théologie n'a-t-elle pas besoin de la philosophie ?
Cet ouvrage voudrait présenter la vie difficile d'une personne dans les Alpes suisses vers les années 1930, portée par sa foi, à partir de ses propres notes biographiques de cette époque. Il s'agit d'un récit-témoignage, celui de ma mère, où chacun-e peut s'identifier puisque cette vie « ordinaire » de foi et de labeur rejoint le quotidien de tout un chacun, en lui donnant un souffle d'espérance. Mais j'ai surtout voulu souligner la vocation de la « maman » et donc de toutes les mamans dans laquelle s'inscrit le don de soi sans condition. Et le don de soi nous guérit de bien des blessures puisqu'il nous porte vers un but au-delà de nous-mêmes. Un enfant peut blesser cruellement le coeur d'une mère, mais celle-ci ne cessera pas de l'aimer pour autant. Ce récit est aussi intéressant d'un point de vue historique sur la manière de vivre à cette époque dans nos campagnes où il fallait se battre à la fois pour survivre et pour faire face au déchaînement des éléments de la nature.
Dans un deuxième temps, c'est l'auteur lui-même qui raconte la fin de vie de sa mère tout en proposant des pistes d'accompagnement des personnes en fin de vie, notamment quand il s'agit d'un être proche. Le livre s'élargit ainsi à une dimension universelle pour permettre au lecteur de trouver des pistes pour accompagner et vivre lui-même son propre deuil. Il aborde par exemple le suivi d'un proche, papa ou maman, atteint de la maladie d'Alzheimer. Peut-être que l'originalité de l'ouvrage réside dans le fait que l'auteur a vécu et vit intensément ce qu'il écrit. Ce livre dégage donc beaucoup d'émotions, ce qui lui donne un caractère très personnel. Au bout de sa plume c'est son intimité qui se livre dans l'espoir de parler au coeur des personnes qui le liront. Il ne s'agit pas d'un enseignement à proprement parler, mais d'un témoignage vibrant d'émotion du début à la fin de l'ouvrage.
«Le Jésus d'Hervé élie Bokobza, loin d'opposer judaïsme et christianisme, montre en quoi le fils de Marie peut constituer un pont de dialogue entre les deux fois qui, telles les deux femmes de la sculpture de Joshua Koffman, s'écoutent et se parlent en fraternité.».
Rabbin Philippe Haddad.
«Ce livre permet indubitablement à des chrétiens de mieux comprendre Jésus et son enseignement. Si ce livre, le fruit d'une longue recherche, contribue à ce que des juifs comprennent mieux qui était Jésus et ce qu'il a voulu vivre et faire, il aura rempli sa tâche.».
Marc Rastoin sj.
Hervé élie Bokobza vise à repenser à la fois la dimension messianique de Jésus, telle que décrite dans les évangiles, à la lumière de la Tradition juive, mais aussi à restituer les discours et les attitudes de Jésus dans les débats de leur temps. Il est composé de trois parties : De la position juive sur Jésus ; De la réhabilitation de Jésus?; Jésus et la loi.
Les 9 et 10 octobre 2021, le Pape François célébrait à Rome l'ouverture du Synode sur la synodalité de l'Église, dont la célébration - en assemblée extraordinaire du Synode des évêques - aura lieu en 2023. Beaucoup ont souligné le caractère « inédit » du processus choisi, visant à donner ou redonner la parole au Peuple de Dieu, le plus largement possible. La réponse à cette invitation faite à tous - relayée dans chaque Église particulière - nécessite a minima une sensibilisation des fidèles à la question de la synodalité de l'Église et à ses enjeux. Il importe en effet que la « grande opportunité de conversion pastorale missionnaire et oecuménique » offerte par le synode puisse être saisie par le plus grand nombre.
C'est à cela que se propose de contribuer le présent volume, rassemblant les diverses interventions faites lors d'une session organisée par l'Institut d'Études Religieuses et Pastorales de Toulouse en mars 2021, dès l'annonce du prochain synode. Notre intention fut de proposer à nos auditeurs (étudiants en Sciences Religieuses pour la plupart), puis à nos lecteurs, une documentation qui puisse nourrir la réflexion et favoriser la « conversion synodale » de l'Église que le Pape François appelle de ses voeux.
Les enjeux d'une telle « conversion synodale » sont explorés dans le présent volume au moyen de deux approches complémentaires. L'exposé des fondements - bibliques (M.P. Diouf), patristiques (A.C. Favry), théologiques (J. F. Daguet, J. Pinel) et du cadre canonique (E. Besson) s'enrichit de plusieurs récits d'expériences synodales à divers niveaux - de la communauté paroissiale (J.-M. Poirier) au synode des évêques (N. Becquart) - et en d'autres communautés ecclésiales issues de la Réforme (C. Singer ; F. Vancouillie).
Le père Lustiger était resté discret sur le fait qu'il était né et qu'il demeurait juif. Devenu archevêque de Paris, il a dû accepter d'être « une provocation vivante » : un juif fait cardinal ! Comment l'a-t-il assumé et même mis en oeuvre dans sa mission pastorale ? Comment s'en est-il expliqué ? Comment a-t-il été perçu et reçu par les « frères aînés » ? Quelles initiatives a-t-il prises ou permises pour favoriser les « retrouvailles » entre juifs et chrétiens ? Quel bilan peut-on dresser quinze ans après sa mort ?
Ces interventions de deux colloques du Collège des Bernardins, ici réunies, offrent des réponses à ces questions qui, par-delà un itinéraire personnel hors du commun, portent l'histoire, des origines bibliques au début du XXIe siècle et jusqu'à l'horizon eschatologique.
Ces contributions, présentées par Sylvaine LACOUT, directrice du Centre Chrétien d'Études Juives au Collège des Bernardins et avec une préface de Jean DUCHESNE, exécuteur littéraire du cardinal Lustiger, sont dues à des chrétiens et des juifs, des hommes et des femmes, des théologiens, dont deux évêques,et des laïcs : Rivka Karplus, Aymeri Duport, Marguerite Léna, s.f.x., Éric Morin, Richard Prasquier, Mgr Pierre d'Ornellas, Patrick Faure, Marc Rastoin, s.j., Bruno Charmet, Mgr Jean-Pierre Batut et Michel Gueguen.
Conçu tout public ce petit livre veut aller au coeur de la foi, de manière originale. Essai de saisir en 12 éclats la spécificité inédite de la foi chrétienne en présence de l'indifférence postmoderne de la société sécularisée du 21ème siècle.
- Le Royaume de Dieu est en marche, le meilleur est à venir.
- La foi chrétienne reste inédite, la Bonne Nouvelle demeure à découvrir.
- Notre Dieu est synodal et relation parce que Trinité.
- La personne humaine est par essence relationnelle, elle est accueil.
- Dieu naît fragile et vulnérable. Cet Évangile de la fragilité (Maurice Zundel) nous appelle à la proximité à travers nos cinq sens - Notre être tourné vers l'extérieur (ad extra) s'ancre dans l'intimité d'une spiritualité intérieure (ad intra).
- Chacun·e a une vocation personnelle spécifique.
- D'où le respect de l'unicité de l'autre dans la non-prédation, la non-confusion et la non-emprise.
- Le milieu naturel de l'existence, c'est l'Esprit d'amour et d'action de grâce, comme l'air pour les poumons.
- Il faut mourir pour vivre, au quotidien : nous sommes déjà ressuscités.
- Nous sommes promis à un bonheur détonant et paradoxal (les béatitudes) qui passe par la perle de la pauvreté et de l'humilité - À l'image de l'extravagance des paraboles (ouvriers de la onzième heure), nous sommes invités à la générosité folle.
- Ne nous laissons pas voler la puissance de notre amour « enthousiaste » (rempli de Dieu, en grec), même pour nos ennemis.
- Soyons des partenaires responsables, des collaborateurs de l'Esprit, serviteurs et amis (Jean 15,4) sur qui qui compte le Dieu de l'Alliance.
- Vivre la sainteté dans le combat du jour après jour, avec douceur et ferveur.
- Nous cheminons vers les cieux nouveaux et la terre nouvelle qu'anticipe tout ce que nous vivons déjà de beau, de vrai et de bon.
Ce livre est consacré aux fondamentaux du christianisme : la foi, la révélation et sa transmission, qui font l'objet de la théologie fondamentale qui consiste désormais à mettre en corrélation les questions existentielles et les réponses chrétiennes, notamment dans le dialogue avec les sciences humaines tout en traitant aussi de tout ce qui concerne la crédibilité du christianisme.
La foi, don de Dieu, accomplit notre quête de sens, elle est toujours enracinée dans celle de l'Église, et elle s'épanouit en transformation du monde.
Avant tout autocommunication que Dieu nous fait de lui-même en Jésus, la révélation advient toujours en paroles humaines dans l'histoire, transmises par l'Écriture, la Tradition et le Magistère de l'Église : elle répond à l'attente humaine, elle survient inopinément dans l'histoire, elle a des incidences sur la vie collective, et elle constitue une alliance symbolique à l'instar d'autres alliances.
Nous voulons nous mettre en route ensemble, avec le Christ Jésus, en refaisant l'expérience des disciples d'Emmaüs. Leur coeur s'est réjoui et réchauffé non pas à la fraction du pain autour de la table, mais d'abord au partage et à l'écoute de la parole sur le chemin : «?notre coeur n'était-il pas tout brûlant tandis qu'il nous parlait et nous ouvrait les Ecritures ??» (Lc 24, 30). Sur notre chemin, lire l'Écriture en discernant avec les frères et les soeurs nous permet de reconnaitre la présence du Christ vivant dans chacune de nos vies et communautés.
«?Alors, prenons en main l'Évangile, chaque jour un petit passage à lire et à relire. Je voudrais vous faire une proposition. Au cours des dimanches de cette année liturgique est proclamé l'Évangile de Luc, l'Évangile de la miséricorde. Pourquoi ne pas le lire aussi personnellement, en entier, un petit passage chaque jour ??».
Pape François