Reprendre à frais nouveaux notre rapport à notre environnement, à la terre qui nous nourrit, n'est plus une option. Trop de dégradations ont déjà compromis notre avenir commun.Mathieu Yon a fait le choix de s'établir comme maraîcher après des études de philosophie. Sa rencontre avec Simone Weil et sa spiritualité du travail l'a bouleversé au point de le conduire à mettre lui-même les mains dans la terre, goûtant la sagesse qui habite le travail manuel.Loin de propos « hors-sol », Mathieu Yon réfléchit sur ce qu'il vit et vit du fruit de ses réflexions. Il hume l'air du temps et se laisse pénétrer par les intempéries de notre époque. Il en jaillit une spiritualité de la terre adaptée aux ruraux comme aux citadins.Cette lecture nourrit et appelle à l'estime de nos artisans de la terre qui prennent soin de leurs sillons pour notre santé et notre bien-être.
Mathieu Yon est maraîcher bio, philosophe, agriculteur et chroniqueur à Reporterre.
Le génie de Thérèse de Lisieux est, et sera toujours, de révéler la fraîcheur de l'Évangile, d'en véhiculer la nouveauté inaltérable et de susciter créations et innovations messagères de la confiance en l'Ami universel qu'est Jésus. Ce livre, sous la forme d'un dialogue, s'inscrit dans ce jaillissement thérésien novateur. L'auteur y formule ses questionnements les plus intimes et les éclaire avec le verbe de Thérèse.Pour audacieuse qu'elle soit, cette entreprise littéraire inédite est réussie. Elle supposait une connaissance approfondie de l'oeuvre thérésienne et une familiarité avec son message. Les mots de la sainte de Lisieux, extraits de ses manuscrits autobiographiques, lettres, poésies, prières, saynètes et dernières paroles, délivrent des réponses pertinentes aux interrogations existentielles et spirituelles de l'auteur.Née il y a 150 ans, sainte Thérèse nous livre dans un langage simple et direct les trésors de sa « petite voie ». Les remèdes et les secrets dévoilés dans ce dialogue éclaireront tous ceux qui désirent la connaître, s'approcher de Dieu ou guérir intérieurement.Préface de William Clapier, théologien spécialiste de Thérèse de Lisieux.
William Néria est écrivain et conférencier ainsi que docteur en philosophie des universités de Paris - Sorbonne et de Laval (Québec).
Chef d'oeuvre de la littérature universelle pour la Bible est à la portée de chacun. Livre multiple, constitué d'ouvrages rédigés durant plus de 1000 ans, la Bible est donc un Livre unique qui rend compte de l'initiative d'un Dieu venu à la rencontre de l'humanité pour que, dans un bouleversant dialogue, elle le reconnaisse comme son Créateur et Sauveur, et qu'elle découvre sa place unique dans son dessein d'Amour.
C'est en ce sens que l'on a dit de la Bible qu'elle était une « parole adressée » à chacun(e), dès lors que l'on accepte de se laisser interroger sur des questions aussi importantes, aujourd'hui, que celles de la différenciation sexuelle, de la conception du corps humain, de la fraternité ou, encore, de la sauvegarde de la planète.
Bien qu'elle ait été rédigée dans un monde très éloigné du nôtre, avec des modèles différents des nôtres, la Bible contient en effet un message susceptible d'éclairer les questions qui se posent aujourd'hui. A condition, bien sûr, d'opérer un nécessaire travail de décryptage entre la Vérité de la Bible, reconnue comme Parole divine dans ce qu'elle dit de la grandeur de l'humanité, et les schémas culturels dans lesquels cette Vérité a été traduite.
En un temps où les relations entre prêtres et laïcs sont fortement interrogées, il est intéressant de voir comment Madeleine Delbrêl (1904-1964), assistante sociale et mystique, a elle-même inscrit ses contacts avec de nombreux prêtres. On la voit s'exprimer avec respect mais liberté et souvent aussi avec aplomb, en une période où les rôles étaient pourtant assez figés. Édifiantes notamment ses relations avec l'abbé Lorenzo, son confesseur, et le père Jacques Loew, à l'origine de l'intuition des prêtres-ouvriers. Sa vision est réaliste aussi, elle sait les pièges qui peuvent se glisser dans les relations homme-femme, où l'on tombe ou fait tomber, et elle ose les dévoiler.
Madeleine est avant tout une disciple du Christ, une femme à l'écoute de la Parole et des autres. Ses écrits sont inspirants, par sa fidélité à l'Église et sa liberté d'enfant de Dieu.
Dans ce récit graphique, Bendo reparcourt son itinéraire de vie spirituelle, depuis les tâtonnements de l'enfance et les doutes de l'adolescence, pour arriver au visage de Jésus que ses dessins croquent avec profondeur et sympathie. Il s'en étonne lui-même : comment Dieu, qui lui semblait si lointain, s'est-il fait proche, avec tendresse et délicatesse, dans sa vie de tous les jours ?À l'occasion du confinement, l'auteur publie des dessins sur les réseaux sociaux. Le succès est immédiat, devant ses situations de la vie où beaucoup se reconnaissent. Dans ce carnet où l'auteur se livre, il revisite les grands moments de la construction de sa relation à son « ami de chaque jour ». Une expérience touchante et vivifiante, accessible à tous.
Bendo, après des études d'histoire de l'art à l'École du Louvre, ainsi que des sciences religieuses, poursuit son activité d'artisan encadreur tout en développant son activité de dessinateur. Il a déjà publié Pape François c'est plus fort que toi. Ed. Première Partie 2018.Sa galerie virtuelle est sur Facebook et Instagram : @bendodessins
Des générations bibliques ont préparé, cuit, présenté et mangé du pain, fait de céréales issues d'un territoire et d'un terroir. Il dit donc le rapport des humains au sol. Il se mange sur la route ou dans les maisons, où que l'on soit. Il est omniprésent.
La fabrication du pain n'est pas éloignée de la maternité. Le préparer est un travail à la sueur du front, comme l'enfantement est un travail. L'absence de pain ou la famine est comparable à la stérilité. Le pain a rapport avec la survie, la subsistance et la vie.
Manger le pain s'accompagne en outre de sa célébration. Il est un aliment, mais bien plus encore. La métaphore du pain comme Parole de Dieu invite à y voir une nourriture qui relie, matériellement et symboliquement, les humains avec Dieu. Il est relationnel.
Enfin, comme le dit le substantif français « compagnon » (littéralement « celui qui partage le pain avec »), manger du pain avec d'autres, des proches, des compatriotes avec ou sans terre, des étrangers de passage ou résidents, signale un enjeu social. Celles et ceux qui n'ont pas ou plus de pain méritent une attention privilégiée. Il est révélateur.
François Mauriac (1885-1970) compte parmi les auteurs majeurs du catholicisme. Ses romans et ses poésies allèrent vers une notoriété immense qui lui fit franchir le seuil de l'Académie française en 1933 et recevoir le prestigieux prix Nobel de littérature en 1952. Sa voix avait la force d'un Sartre ou d'un Camus. Mais cette voix-là était catholique.
Il fut le contraire de l'homme replié sur sa foi, emmuré dans ses fermes convictions. Il ouvrait les vastes espaces du dialogue y compris et surtout avec ceux qui s'étaient éloignés de Dieu ou qui ne l'avaient jamais approché. e leçon de catéchisme de la part de cet homme de foi : il livrait son coeur, et son coeur était plein de Dieu. En témoin, François Mauriac tentait d'amorcer chez l'autre un cheminement.
Pauline-Marie Jaricot (1799-1862) est connue pour son action en faveur de l'Eglise. Cette laïque lyonnaise est la fondatrice en 1822 de l'Oeuvre de la Propagation de la Foi - qui donnera naissance aux Oeuvres Pontificales Missionnaires (OPM) - par laquelle l'Église catholique aide aujourd'hui au financement de milliers d'églises issues de la mission dans le monde. Après sa conversion à 17 ans, elle connut une vie très mouvementée, pleine d'initiatives apostoliques et sociales au service du monde ouvrier de l'époque (les canuts de Lyon), de réussites lumineuses et d'échecs retentissants, surtout à la fin de sa vie.
Ce livre s'attache à montrer comment son intimité avec le Christ est à la base de toutes ses actions. Adoration eucharistique et dévotion au Sacré-Coeur riche en miséricorde sont au centre de sa vie de prière très universelle.
Pauline-Marie Jaricot est béatifiée le 22 mai 2022, année qui fête ainsi le 160e anniversaire de sa mort et le 200e anniversaire de la fondation de son oeuvre.
Humour dans l'amour est le troisième tome des oeuvres complètes met à la disposition du public des textes d'un genre différent : dans une première partie, on trouve l'ensemble des méditations poétiques de href= http:= www.madeleine-delbrel.net= = target= _blank= rel= noopener= noreferrer=>Madeleine Delbrêl. En effet, celle-ci avait écrit de nombreux poèmes de jeunesse au long des années vingt. Puis cette production s'interrompit. C'est de l'après-guerre que datent les méditations poétiques qui sont donc ici rassemblées selon un critère de style. Elles ont une place majeure dans la vie et l'oeuvre de href= https:= www.nouvellecite.fr= categorie= livre= madeleine-delbrel= =>Madeleine qui y médite souvent le quotidien en vers libres, pleins d'images et d'humour. Le lecteur entre par elles dans une prière simple et profonde. Les noëls, du même style, témoignent de sa mystique de l'incarnation.
Dans une seconde partie, se trouvent rassemblées de brèves réflexions et poésies trouvées de manière éparse et souvent sauvées de la corbeille par l'entourage de Madeleine. On y trouve aussi des poèmes de circonstances, des hommages, des sketchs et chansons qui donnèrent de la saveur à la vie de ceux auxquels ils étaient destinés.
Ce volume est un hommage à l'humour légendaire de cette grande figure.
Si de nombreux sanctuaires marials sont célèbres dans le monde, le contenu des messages de la Vierge est peu connu, comme aussi leur « évolution » dans le temps et leur fine actualité. En suivant l'ordre chronologique de ces faits historiques à dimension surnaturelle accueillis d'une manière ou d'une autre par l'église catholique, l'auteur nous guide pour approfondir avec simplicité le message évangélique de Guadalupe au Mexique (1531), Vailankanni en Inde (1580), Le Laus dans les Alpes (1664), la rue du Bac à Paris (1830), La Salette (1846), ainsi que Lourdes (1858) et Pontmain (1871) - en France -, Knock en Irlande (1879), Fatima au Portugal (1917), Banneux (1933) en Belgique, Amsterdam aux Pays-Bas (1945), L'île Bouchard (1947) en France, Akita au Japon (1973), Kibeho au Rwanda (1981) et San Nicolás en Argentine (1983), sanctuaire visité par le cardinal Jorge Mario Bergoglio avant son élection comme successeur de Pierre.
Saint Bernard (1090-1153) est connu comme moine authentique, un grand spirituel et un écrivain hors pair. À partir de ses Sermons pour l'année, ce petit livre nous fait entrer dans son expérience intérieure par un biais original : comment inclure dans le dynamisme de la vie spirituelle toute cette part de soi-même qu'on est tenté de ressentir avec méfiance : l'affectivité, la sensibilité, les sentiments ? Pour saint Bernard, sans les confondre avec la foi, ces réalités humaines doivent entrer dans le mouvement de la foi pour y devenir ferveur, élan, amour. C'est la conversion du désir qui donne à l'homme sa pleine liberté.
Dès le début, Origène (v. 185-254) combat les adeptes de la Gnose et de Marcion, qui opposaient le Dieu créateur au Père de Jésus Christ et rejetaient l'Ancien Testament. Contre ces adversaires il défend le libre arbitre et prône l'interprétation allégorique. Son dévouement à la Bible motiva son énorme travail en vue de parvenir à un texte fiable par une synopse de l'Ancien Testament grec.Le Traité sur la prière ainsi que l'Exhortation au martyre témoignent de l'intensité de sa vie spirituelle, qui depuis la jeunesse s'inspirait d'une ascèse évangélique aux traits prémonastiques. L'attente du martyre, qui avait animé l'adolescent et alimenté tout au long de sa vie le souvenir du père et des autres témoins morts pour la foi, semble parvenir à son accomplissement lors de la persécution de Dèce (249-251) : emprisonné et torturé, Origène échappe cependant au martyre. Il aurait survécu de quelques années à la fin de la persécution, en mourant à Tyr, en Phénicie, à l'âge de 69 ans.
Lorenzo Perrone est professeur émérite de littérature chrétienne ancienne au Département de lettres classiques et d'études italiennes de l'Université de Bologne. Il est spécialiste d'Origène.
Paul, Yves et Bernard REYMOND sont tous les trois nés en 1934, dans deux vallées savoyardes voisines, la Maurienne et la Tarentaise. Ils ont été des gamins de la montagne, celle d'avant les stations de ski, un monde plus rude, aujourd'hui disparu. Ils ont traversé la Guerre, connu le petit séminaire, le séminaire, l'Algérie. Ils ont été ordonnés prêtres la même année, en 1961. En 2021, ils ont fêté ensemble soixante années de sacerdoce. Les rassembler était naturel.
Mais il a fallu pour cela l'intuition d'un diacre de Maurienne qui a plongé les racines de sa propre foi dans laterre qu'ils ont labourée.
Ce livre est à la fois une relecture de vie et une réflexion sur l'avenir de l'Église et ses défis, menée avec espérance et lucidité. C'est un hommage à des pasteurs qui ont su prendre soin du peuple des baptisés et bien au-delà. Ils ont vibré à l'unisson des espoirs suscités par le concile Vatican II, portés par une vie nourrie de prière et tournée vers le service des autres. Ils sillonnent encore les routes pour célébrer l'eucharistie dans des paroisses éloignées, à bientôt 90 ans. Comment voient-ils l'Église de demain ?
Figure de plus en plus connue, citée et appréciée, href=http://www.madeleine-delbrel.net/>Madeleine Delbrêl n'a pas fini de nous accompagner sur les routes de notre monde d'aujourd'hui. Son expérience humaine, son intuition profonde d'un Dieu présent au milieu des hommes de toutes conditions, son écriture fine et percutante, font d'elle une source d'inspiration - et d'action - pour l'homme d'aujourd'hui.
A partir de ses href=https://www.nouvellecite.fr/categorie/livre/madeleine-delbrel/>oeuvres complètes à peine finies d'être publiées, L'éblouie de Dieu veut proposer ses textes les plus parlants et les plus goûteux (choix terrible !) pour donner à chacun la joie d'avancer au milieu des bourrasques de la vie.
Maria Valtorta (1897-1961) est une mystique italienne, connue mondialement pour ses écrits issus de visions et de dictées de Jésus. Grièvement blessée dans sa jeunesse, elle souffrira beaucoup et ne pourra plus quitter sa chambre à partir de 1934. En 1943, elle commence son activité d'écrivain et remplira en quatre ans 122 cahiers d'écolier. Les deux tiers relatent la vision monumentale de la vie de Jésus il y a 2 000 ans, une vie étonnante de précision historique et scientifique qui conforte l'Évangile éternel, sans contradictions ni omissions. Mais ce sont aussi des commentaires sur l'Écriture sainte, des leçons de doctrine, des récits de premiers chrétiens et martyrs, des enseignements pour la vie de foi, sans compter des pages de son journal spirituel.
Cependant, l'OEuvre, bien que reconnue et encouragée par Pie XII, fut combattue par certains membres du Saint-Office qui attendirent la mort du Saint-Père pour mettre l'ouvrage à l'Index des livres interdits qui fut supprimé six ans plus tard. L'oeuvre, continuellement réimprimée et diffusée en 28 langues, est désormais largement connue dans le monde entier.
Le père Henri de Lubac (1896-1991) est une des grandes figures du catholicisme au XXème siècle. Lecteur infatigable des Pères de l'Église, il a oeuvré toute sa vie au renouveau d'une pensée chrétienne traversée par de profondes remises en question. Il est reconnu comme un des acteurs majeurs du Concile Vatican II (1962-1965) : ouvrier de l'ombre, il a permis de mieux saisir la mission particulière de l'Église au coeur du monde.
Sa vie fut jalonnée de multiples combats : admiré par les uns, rejeté par d'autres, il dû frayer sa route en acceptant les embûches. Professeur de théologie aux facultés de Lyon, il fut notamment réduit au silence par les autorités romaines, avant que le pape Jean XXIII ne le rappelle pour préparer le Concile. Il devait y rencontrer le futur Jean-Paul II, qui le fit cardinal en 1983.
Dans cet ouvrage, son oeuvre est abordée en regard avec les Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola ( 1556), fondateur de la Compagnie de Jésus, dont Lubac fut le disciple.
En 1747, naquit à Angers Noël Pinot. Tout au long de sa vie, il eut à coeur de servir les plus pauvres et d'annoncer l'évangile quoi qu'il en coûte. Successivement vicaire de Bousse, Coutures, Corzé, aumônier de l'Hôpital des Incurables d'Angers puis curé du Louroux-Béconnais, le zèle pour les âmes ne manquait pas à ce prêtre. En 1789 survinrent les événements de la Révolution française avec leur lot de cruauté. L'État voulait « mettre la main à l'encensoir » et obliger le clergé à prêter serment à la constitution civile du clergé, ce que refusa l'abbé Pinot. Il poursuivit son ministère dans la clandestinité. Condamné une première fois, les lois se durcissant, il fut arrêté sur la dénonciation de l'un de ses paroissiens. Dans ce livre à quatre mains, l'abbé Noël Pinot livre un message actuel : L'Évangile du Christ ne peut se répandre sans la participation de tous, selon la vocation propre à chacun. Tous au service des pauvres, tous au service du Christ !
Que serait l'homme sans le pardon possible dans sa vie ?
La vie fraternelle connaît son lot de blessures, de trahisons, d'erreurs offensantes. Qu'est-ce qui peut permettre un nouveau départ si ce n'est le href=https://fr.wikipedia.org/wiki/Pardon>pardon, mystère de la liberté humaine ? C'est souvent l'intervention divine qui aidera à une prise de conscience ou à un acte réparateur.
Ce que dit la Bible sur le pardon nous raconte des histoires de trahison, de colère, de rancoeur et de vengeance... et parfois de pardon. Il est rare car il requiert une grandeur d'âme qui permette de dépasser la marque du passé et de se projeter à nouveau dans l'avenir.
L'immense amour de Dieu ne trouve-t-il pas sa plus belle expression dans le pardon à l'homme repentant ?
Prêtre, poète, écrivain, auteur de jeux scéniques, de chansons, aumônier du scoutisme et de tant d'autres mouvements, Jean Debruynne (1925-2006) a usé des mots comme de clés pour ouvrir le chemin de la Parole dans les coeurs de ses compagnons de route. Sa tendresse pour les pauvres et les sans voix traverse toute son oeuvre.Il faut que la Parole devienne ma parole et que je lui prête mon souffle. C'est fabuleux quand on y pense, puisque c'est à travers ma parole, mon souffle, que passe l'Évangile.Il laisse un héritage de créations inoubliables dont ce petit ouvrage veut nous faire découvrir la saveur. Toute sa vie de prêtre de la Mission de France s'est mise au service de l'humain, avec un regard de bonté, d'humour et d'amour. Écho des cris du monde, méditations, prières et poèmes, ce florilège écrit à plusieurs mains en est un reflet, cherchant à transmettre sa parole prophétique au service de la Parole.
Les href=https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A8res_du_d%C3%A9sert>Pères du désert nous semblent proches par leurs apophtegmes, mais il est difficile de les présenter individuellement, tant ils sont nombreux. On connaît peu de choses de leur vie car, s'ils se sont retirés au désert, c'était pour rester dans l'anonymat. C'est le message qui compte, non celui qui l'a prononcé. La paternité spirituelle est leur caractéristique, comme le manifeste la question qui leur est souvent posée : « Abba, dis-moi une parole. » Leur temps de retraite au désert leur a donné une capacité à discerner ce qui est utile aux autres et à le leur dire, afin de les aider dans leur vie. Les Pères ont souvent une dimension charismatique tant ils sont habités par l'Esprit Saint. Leur vie austère les porte au coeur des luttes humaines et leur quête d'humilité les rend proches et nous parle aujourd'hui à travers ce Prier 15 jours avec les Pères du désert.
Abba Antoine dit : « Il y a des gens qui ont broyé leur corps dans l'ascèse, mais, pour avoir manqué de discernement, ils se sont éloignés de Dieu. »
Marié sur le tard, Benoit de Cacqueray aurait pu espérer capitaliser sur une expérience plus longue pour affronter l'éducation de ses enfants. Les choses ne sont pas si simples. De l'observation à la réflexion, des frayeurs plus ou moins grandes à l'émerveillement, le métier de papa est un apprentissage qui implique toute la personne et dont on se demande s'il a une fin. Faut-il s'en plaindre ?
Faire dialoguer le coaching et la vie spirituelle... une drôle d'idée ? Certains penseront que ce mélange est impossible, voire dangereux. Le monde des sciences humaines appliquées au travail aurait-il un intérêt à s'ouvrir à une parole de l'âme ? D'un autre côté, que pourraient gagner les institutions religieuses et leurs fidèles à explorer davantage l'épaisseur humaine et ses ressorts psychiques faits d'ombre et de lumière ?
A une époque où les extrémismes religieux interpellent l'enjeu de la laïcité, et où l'Eglise catholique est convoquée à une transformation, Pauline Goater ose dépasser les peurs et les catégorisations hâtives pour explorer ce qui, en l'Homme, appelle de ses voeux le divin pour devenir plus complet, et ce qui, en l'Eglise - ou toute institution fondée sur la vie de l'âme - a besoin de se confronter au réel de l'humain pour donner toute sa valeur à son objet de foi.
Au fil de l'exposé documenté et illustré de nombreux exemples, ce dialogue fait circuler un air frais de liberté entre les questions et les soifs de toute personne désireuse de concilier l'aspérité du réel et l'infini de l'au-delà.
Ce Prier 15 jours avec les lieux saints, à travers un choix de lieux saints parmi les plus fréquentés, pourra accompagner la prière du lecteur, familier ou non de la Terre Sainte. Il pourra même se retrouver dans les bagages des pèlerins qui auront le bonheur de s'y rendre. A partir de quinze hauts lieux de la foi chrétienne, imprégnés de l'histoire, du témoignage des pierres, on parcourt l'histoire de la vie de chacun, avec ses périodes de vie faciles et difficiles. On chemine à travers des lieux comme : href=https://fr.wikipedia.org/wiki/Bethl%C3%A9em target=_blank rel=noopener noreferrer=>Bethléem, href=https://fr.wikipedia.org/wiki/Nazareth target=_blank rel=noopener noreferrer=>Nazareth, href=https://fr.wikipedia.org/wiki/Noces_de_Cana target=_blank rel=noopener noreferrer=>Cana, le href=https://fr.wikipedia.org/wiki/Lac_de_Tib%C3%A9riade target=_blank rel=noopener noreferrer=>lac de Tibériade, href=https://www.google.com/url?sa=t&,rct=j&,q=&,esrc=s&,source=web&,cd=1&,cad=rja&,uact=8&,ved=2ahUKEwiqj4egnIfiAhWrx4UKHZvWDK8QFjAAegQIBBAB&,url=https%3A%2F%2Ffr.wikipedia.org%2Fwiki%2FJ%25C3%25A9richo&,usg=AOvVaw3scy_VvjX97mKJMzwPbzKa target=_blank rel=noopener noreferrer=>Jéricho, le href=https://www.google.com/url?sa=t&,rct=j&,q=&,esrc=s&,source=web&,cd=4&,cad=rja&,uact=8&,ved=2ahUKEwjrmJ6snIfiAhUBixoKHWC7Dh4QFjADegQIBBAB&,url=https%3A%2F%2Ffr.wikipedia.org%2Fwiki%2FJourdain&,usg=AOvVaw0G0b_DlLBllDW99gBaFsqN target=_blank rel=noopener noreferrer=>Jourdain, href=https://www.google.com/url?sa=t&,rct=j&,q=&,esrc=s&,source=web&,cd=1&,cad=rja&,uact=8&,ved=2ahUKEwiAwbGznIfiAhXpzoUKHQ7wAAIQFjAAegQIAxAB&,url=https%3A%2F%2Ffr.wikipedia.org%2Fwiki%2FJ%25C3%25A9rusalem&,usg=AOvVaw3XEKOZuncAf90yKryS0eGh target=_blank rel=noopener noreferrer=>Jérusalem, href=https://www.google.com/url?sa=t&,rct=j&,q=&,esrc=s&,source=web&,cd=1&,cad=rja&,uact=8&,ved=2ahUKEwiRwJO6nIfiAhUSzYUKHWJQBHQQFjAAegQIAhAB&,url=https%3A%2F%2Ffr.wikipedia.org%2Fwiki%2FC%25C3%25A9sar%25C3%25A9e&,usg=AOvVaw2LIPhaf7U0GweEEpFDse20 target=_blank rel=noopener noreferrer=>Césarée, href=https://www.google.com/url?sa=t&,rct=j&,q=&,esrc=s&,source=web&,cd=1&,cad=rja&,uact=8&,ved=2ahUKEwiE-OHDnIfiAhWEyYUKHbVFB9EQFjAAegQIAxAB&,url=https%3A%2F%2Ffr.wikipedia.org%2Fwiki%2FB%25C3%25A9thanie&,usg=AOvVaw3gGuAXFMtZaVJgwlMKl4gJ target=_blank rel=noopener noreferrer=>Béthanie, href=https://www.google.com/url?sa=t&,rct=j&,q=&,esrc=s&,source=web&,cd=1&,cad=rja&,uact=8&,ved=2ahUKEwjnj7PNnIfiAhUFCxoKHRH1DF4QFjAAegQIBRAB&,url=https%3A%2F%2Ffr.wikipedia.org%2Fwiki%2FEmma%25C3%25BCs_Nicopolis&,usg=AOvVaw22dKEL6kSvAsqXBUaSYkMJ target=_blank rel=noopener noreferrer=>Emmaus, etc.
Prier 15 jours avec les lieux saints est une invitation au voyage. Les commentaires proposés offrent une lecture actualisée et nourrissante de la Parole de Dieu, ainsi que des repères archéologiques et historiques. Des paysages, des visages viendront accompagner cette méditation sur les pas de Jésus, confirmant l'invitation au voyage proposée.