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Wollstonecraft : Le féminisme des Lumières
Amirpasha Tavakkoli
- Michalon
- Le Bien Commun
- 19 Septembre 2024
- 9782347003357
Mary Wollstonecraft (1759-1797) eut un destin exceptionnel, lié à son engagement féministe au coeur du siècle des Lumières. Auteure de romans, traités philosophiques et récits de voyage, elle est principalement connue en son temps pour sa Défense des droits des femmes, critique virulente de la société patriarcale autant que manifeste pour une éducation rationnelle et égalitaire.
Éminemment libre, multipliant les amours et les rencontres, elle débarque à Paris en pleine Révolution. Après des pérégrinations à travers l'Europe, elle rencontre William Godwin, l'un des pères de l'anarchisme, qui lui voue un profonde admiration. De leur relation naîtra celle qui deviendra Mary Shelley, la créatrice de Frankenstein.
Disparue à l'âge de 38 ans, Mary Wollstonecraft laisse des manuscrits inachevés et un mari inconsolable : c'est Godwin qui publiera ses souvenirs et créera ainsi les conditions de sa redécouverte deux siècles plus tard par le mouvement féministe. -
Foucault ; la police des conduites
Jean-claude Monod
- Michalon
- Le Bien Commun
- 4 Octobre 2010
- 9782841860661
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Paul Ricoeur ; la promesse et la règle
Olivier Abel
- Michalon
- Le Bien Commun
- 1 Janvier 1996
- 9782841860272
Depuis le désastre de la dernière guerre jusqu'à la crise de légitimité des démocraties, Paul Ricoeur a tenté une réhabilitation du politique par le souci accordé au droit.
Il s'agit pour lui à la fois de faire crédit à la capacité des sujets à viser un bien commun et de tenir compte de la fragilité tant des personnes que des institutions. Ces deux orientations s'entrecroisent dans une pratique du jugement qui interprète le juste dans la singularité des situations, tranche et distribue ce qui revient à chacun et contribue à reconstruire un lien social possible. Il fait ainsi du jugement, celui du magistrat, celui du citoyen, celui de chaque humain, le lieu du juste dans la cité ébranlée.
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Voltaire ; le procureur des Lumières
Ghislain Waterlot
- Michalon
- Le Bien Commun
- 1 Novembre 1996
- 9782841860500
" Aucun philosophe n'a seulement influé sur les moeurs de la rue où il demeurait ".
Ce propos que Voltaire se plaît à répéter ne s'applique pas à lui-même, qui influence non seulement la vie de Ferney mais celle de l'Europe entière. C'est que Voltaire, avant d'être philosophe, est un homme ouvert à l'action. A cette vertu, les Calas, doivent leur salut et la justice sa révolution. Hanté par l'injustice, le patriarche de Ferney ne cessera, à partir de l'affaire Calas, de répéter que la justice et ses institutions doit être indépendante de la religion.
Il prônera inlassablement la tolérance comme seul remède au fanatisme dans un monde divisé par la multiplicité des sectes et des croyances. Surtout il saluera en l'oeuvre de Beccaria l'aurore d'une justice profondément renouvelée selon les principes de la philosophie. Voltaire se veut donc le héraut d'une révolution qui se prépare. Comme il le dit lui-même. Il n'aura pas le plaisir d'en être le témoin.
Mais sa grande ombre est présente aux débats de la Constituante débouchant sur la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen et sur un nouveau Code pénal. A l'heure où les démocrates doutent de leur justice, la voix de ce procureur des Lumières peut encore nous instruire.
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Hannah Arendt ; l'obligée du monde
Jean-claude Eslin
- Michalon
- Le Bien Commun
- 1 Octobre 2000
- 9782841860265
Témoin capital de notre siècle, Hannah Arendt n'a cessé de construire son oeuvre sur les rapports entre " l'être citoyen " et l'actualité du monde.
Comment aurait-elle fait autrement puisque l'Histoire, pour elle, s'est confondue avec sa propre vie ? Chassée d'Allemagne par le nazisme où elle étudiait la philosophie avec Jaspers et Heidegger, exilé d'abord en France puis aux Etats-Unis, celle qui se sentait " l'obligée du monde " a réfléchi, en s'interrogeant sur le pouvoir, sur sa propre destinée et à ce tire, son livre le plus célèbre, Les origines du totalitarisme, constitue la narration dramatique des évènements de l'Europe des années trente et quarante.
Attachée à identifier les ruptures de la société européenne à la lumière de la perte du monde commun et de l'affaiblissement de " l'être-citoyen ", Hannah Arendt offre une appréhension nouvelle de notre situation propre, entre le passé et l'avenir, sans l'appui d'autorités et de traditions. Penseur de notre temps, elle a reconnu la fragilité de l'homme. Mais elle a aussi montré sa capacité à imposer un sens à sa vie sociale et morale grâce aux expériences fondamentales de la vie publique.
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Pierre Bayle, les paradoxes politiques
Olivier Abel
- Michalon
- Le Bien Commun
- 23 Février 2017
- 9782841868223
La liberté de conscience chez Pierre Bayle oscille. D'un côté, nous avons l'idée minimale que « les droits de la conscience sont directement ceux de Dieu lui-même », que le dictamen de la conscience ne nous appartient pas plus que la couleur de nos yeux. La conscience est ici protégée de toute intervention par un voile d'ignorance et d'impuissance, issu d'une lecture hétérodoxe de la prédestination. De l'autre nous avons l'idée que tout est ouvert à la discussion, dans une utopie marine de société indocile et de libre tolérance, sans lois ni Etat. La République des Lettres « est un état extrêmement libre. On n'y reconnaît que l'empire de la vérité et de la raison, et sous leurs auspices on fait la guerre innocemment à qui que ce soit ». Comment penser ensemble ces deux aspects ?
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Ce n'est pas ma façon de penser qui a fait mon malheur, c'est celle des autres », disait Donatien-Alphonse-François de Sade. Pour autant qu'on ne réduise pas sa pensée à une pathologie, c'est bien l'exagération et l'outrance de son oeuvre qui a conduit le divin marquis à passer l'essentiel de sa vie en prison, et ses livres à demeures longtemps dans le silence des « enfers » de la Bibliothèque nationale. Cette entreprise philosophique a tour à tour été récupérée par ceux qui voulaient voir en Sade le prisonnier martyr de la monarchie, le chantre de la subversion, l'opposant à la peine de mort et au respect des lois, mais aussi, « l'apôtre des assassins », l'apologiste du crime, et même l'inspirateur de la barbarie nazie.
Autant de méprises autour de sa pensée nécessitaient quelque éclaircissement. Hugues Jallon, en nous livrant ici une politique de l'oeuvre du marquis, nous invite à comprendre l'évolution de la réflexion philosophique de Sade en y intégrant l'angle fructueux de la relation au droit.
En plaçant la question du corps, du désir, de la jouissance au centre du débat politique et juridique, Sade reconsidère les fondements du droit en maintenant un état d'insurrection permanent pour ne pas céder à la tentation du respect de la loi. Il passe de la transgression pure et simple au détournement de celle-ci au profit d'un ordre de luxure, organisé autour du crime et de l'arbitraire.
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Créateur du concept d'engagement dont d'autres (notamment Sartre); s'empareront, Emmanuel Mounier (1905-1950) invente une philosophie du citoyen actif explorant tous les problèmes de la démocratie. La prise en compte de l'événement est un acte essentiel de sa démarche Pensée sans utopie la philosophie de Mounier conserve le nerf des vision utopiques et la capacité de fonder le refus de l'injustice du monde tel qu'il est Chez lui, la notion de personne est centrale pour comprendre le lien social. Il est aussi le penseur d'un christianisme libéré du mythe de la Chrétienté, acquis à la laïcité, centré sur la lumière évangélique. En rupture avec beaucoup de présentations anciennes de la pensée de Mounier, cet ouvrage fait le pari de démontrer l'actualité de son oeuvre.
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Montaigne ; le magistrat sans juridiction
François Roussel
- Michalon
- Le Bien Commun
- 1 Septembre 2006
- 9782841863334
Montaigne connaît bien la justice : conseiller au Parlement, il a instruit et tranché des affaires.
Sa critique de la justice dans les Essais, souvent véhémente, se nourrit d'une expérience de première main qui l'entraîne à établir une distinction tranchée entre le véritable nom de justice et son usurpation ou son dévoiement irrémédiable dans les institutions et pratiques judiciaires. La singularité de son analyse tient à la manière : l'acte de " s'essayer " apparaît comme l'exercice inlassablement repris d'un jugement qui veut échapper à la prégnance de sa forme judiciaire, à " l'arrêt " du jugement.
Ce que Montaigne prône, c'est " l'interne juridiction ", pas ce tribunal de la raison mais bien plutôt l'effort incessant d'une évaluation de son propre discours intérieur et extérieur. Telle est la marque singulière de la " manière " de Montaigne, sa frappe d'écriture et son " langage coupé ".
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En 1944, Raphaël Lemkin est le créateur du concept juridique de génocide et des notions de « crime contre l'humanité ». De la Société des Nations à l'Organisation des Nations Unies, en passant par le tribunal de Nuremberg, ce juif polonais réfugié aux Etats-Unis a été un acteur fondamental du développement d'un droit international humanitaire.
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Condorcet ; instituer le citoyen
Charles Coutel
- Michalon
- Le Bien Commun
- 1 Février 2009
- 9782841860951
Condorcet, entre Lumières et Révolution, est l'auteur des cinq Mémoires sur l'instruction publique (1791) et d'un Projet de Constitution (1793).
Par ces oeuvres, il entend contribuer à l'institution du citoyen qui suppose à la fois l'instruction publique et la fondation de la République. L'exercice de la citoyenneté est bien l'affaire de tous, mais tous ne s'en avisent pas encore. Condorcet donne ainsi un testament politique à l'héritage philosophique des Lumières. Instituer le citoyen, c'est affirmer et défendre la République qui existe mais c'est aussi penser à celle qui vient, en se souvenant de la longue histoire de la liberté humaine.
Ainsi pourrait-on reconnaître Condorcet, lui-même dans ces lignes consacrées, en 1790, à son ami du Nouveau Monde, Benjamin Franklin : " Sa politique était celle d'un homme qui croit au pouvoir de la raison et à la réalité de la vertu, et qui avait voulu se rendre l'instituteur de ses concitoyens avant d'être appelé à en devenir le législateur.
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Voegelin ; symboles du politique
Thierry Gontier
- Michalon
- Le Bien Commun
- 1 Novembre 2008
- 9782841864676
La pensée d'Eric Voegelin (1901-1985), philosophe allemand émigré aux États-Unis dans les années trente, part d'une réflexion sur les symboles politiques qui lient l'ordre juridico-institutionnel à un ordre de l'existence, que l'homme découvre dans les expériences les plus fondamentales qu'il fait de son rapport à la dimension du sacré.
S'opposant au positivisme des sciences juridiques et sociales de son époque, Voegelin veut fonder une "nouvelle science politique", à la fois descriptive et prescriptive, capable de renouer avec l'"épistémè politiké" des Anciens.