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Philosophie contemporaine
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George Orwell ; la politique de l'écrivain
Emmanuel Roux
- Michalon
- Le Bien Commun
- 8 Octobre 2015
- 9782841868087
Emmanuel Roux est agrégé de philosophie et conseiller à la Cour des comptes. Il a publié en 2013 Machiavel, la vie libre aux Éditions Raisons d'Agir. Il mène une réflexion sur les formes de l'intervention politique en philosophie et en littérature, en particulier à travers les manifestations d'une tradition civique antique et moderne.
-
Christopher Lasch ; un populisme vertueux
Renaud Beauchard, Antoine Garapon
- Michalon
- Le Bien Commun
- 13 Septembre 2018
- 9782841868988
Chronique de la rencontre programmée entre la fuite en progrès, la critique du progrès de Lasch est fondée sur la construction d'une personnalité de consommateur suprême, la personnalité narcissique, en tout point adaptée au capitalisme avancé.
Il y a peu de sujets de l'actualité contemporaine qui ne sauraient trouver dans l'oeuvre de Christopher Lasch des explications de fond. De l'atmosphère de maccarthysme féministe dans laquelle dégénère l'affaire MeToo au rejet de plus en plus viscéral des élites technocratiques à mesure des consultations électorales en passant par le transhumanisme, le survivalisme des milliardaires de la Silicon Valley et la vindicte approbatrice aux dimensions orwelliennes qui s'est abattue sur les campus américains, les analyses de Lasch résonnent puissamment près de vingt-cinq ans après sa disparition. L'analyse de Lasch est d'une puissance critique inégalée parce qu'il évite l'écueil de ceux qui critiquent le capitalisme contemporain tout en présentant ses dégâts comme le prix du progrès matériel et moral.
Au travers des grands thèmes qui traversent la pensée de Lasch - l'ascendance du moi narcissique, le mirage d'une science pure de la société , la construction d'un État thérapeutique, la substitution de la méritocratie à l'idéal d'une société sans classe en tant qu'incarnation du rêve américain - l'ouvrage présente un panorama des diagnostics toujours justes de Lasch sur son temps et sur la catastrophe anthropologique du capitalisme de consommation. Il expose aussi la philosophie de l'espérance que Lasch a articulée au travers de l'exploration d'une tradition civique américaine dont la redécouverte offre des pistes au monde entier afin de faire en sorte que la volonté de construire une société meilleure demeure vivace sur les décombres encore fumants de la social-démocratie. -
Sartre ; les périls de la liberté
William Bourton
- Michalon
- Le Bien Commun
- 15 Octobre 2019
- 9782841869343
"Aborder la problématique politique chez Sartre implique de commencer par se départir d'un poncif : ni « le père de l'existentialisme », ni « le protecteur des maos » n'étaient des doctrinaires. Sa pensée et ses engagements, forgés au feu de son temps, ce XXe siècle si violemment idéologique qui marqua Sartre et qu'il marqua en retour, demeureront toujours évolutifs et révisables. C'est ce parcours que ce livre se propose d'instruire, à charge et à décharge. - - Le monde de Sartre n'est plus. Mais à défaut d'un introuvable « sartrisme », un certain état d'esprit sartrien hante notre époque. En conférant à l'homme le pouvoir absolu d'édifier l'humanité par-delà les structures établies, en le hissant au rang de sujet de l'Histoire, en érigeant la subjectivité en source du sens, en creusant sans relâche les conditions dans lesquelles une liberté peut se laisser entraver, capter, séduire, retourner en son contraire, en n'hésitant jamais à penser contre lui-même et à reconsidérer ses positions à l'aune de l'actualité la plus tragique, cet état d'esprit rencontre, par des voies détournées, les aspirations d'une certaine jeunesse qui, comme Sartre en son temps, dénonce un système qui a atteint ses limites et dans lequel elle ne se retrouve plus. - - "
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Jacques Rancière ; pratiquer l'égalité
Anders Fjeld
- Michalon
- Le Bien Commun
- 8 Février 2018
- 9782841868810
Se démarquant des projets d'émancipation des Lumières, du marxisme et de la sociologie critique, le philosophe français Jacques Rancière affirme que nous n'avons pas à devenir égaux. Nous devons nous présupposer égaux hic et nunc et créer et explorer les conséquences de cette présupposition. Ainsi, plutôt que de fournir le principe d'un ordre meilleur à construire, la présupposition de l'égalité suspend l'ordre institué et ouvre, ce faisant, d'autres « paysages du possible » : des espaces d'expérimentation des savoirs, des perceptions et des capacités qui constituent nos communs.
Jacques Rancière, pratiquer l'égalité entend reconstituer les moments forts du cheminement intellectuel multiple menant à ces idées : sa rupture avec le marxisme althussérien et son exploration des archives ouvrières du 19e siècle (années 1970) ; sa fascination pour le projet de l'émancipation intellectuelle du « maître ignorant » Joseph Jacotot (années 1980) ; la constitution de sa pensée politique centrée sur l'égalité et la démocratie (années 1990) ; et, finalement, l'élaboration de sa pensée esthétique (à partir des années 2000). Le livre entend montrer que ce cheminement n'aboutit pas à un seul concept d'égalité, mais oscille entre trois conceptions de l'égalité - égalités intellectuelle, politique et sensible -, lesquelles impliquent de réévaluer la pensée ranciérienne de la démocratie moderne, ouvrant sur de nouveaux potentiels conceptuels. Le livre n'a cependant pas vocation à s'adresser au seul monde académique, il se veut une introduction critique à sa pensée destinée aussi au grand public.
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Giraudoux ; l'humanisme républicain à l'épreuve
André Job
- Michalon
- Le Bien Commun
- 5 Novembre 2019
- 9782841869435
"Jean Giraudoux (1882-1944), grand nom de la littérature de l'entre-deux-guerres, incarna en son temps l'humanisme républicain. Pourquoi cet héritier des Lumières est-il devenu suspect à la fin des années 1960 ? Pour ses propos, odieux mais isolés, sur les immigrés ashkénazes ? Cela n'explique pas pourquoi il commença à tomber dans l'oubli au moment où triomphait la « barbarie » de Céline. Nos mémoires imbriquées - républicaine, laïque, vichyste, résistante, juive - peinent à se reconnaître dans le miroir déformant de son oeuvre. Giraudoux fait sécession par rapport aux normes sociales. D'où sa méfiance à l'égard des formes du droit et son goût pour l'utopie. Il porte sur son temps tragique un regard éloigné, faussement indifférent. - Il faut se méfier des lectures rétrospectives qui replacent une oeuvre antérieure à la Libération dans la lumière crue de l'après-Shoah et d'une France qui a du mal à se remettre de « l'étrange défaite » de juin 1940. Giraudoux n'a pas trahi ses idéaux républicains mais les a placés en tension entre la menace d'un effondrement et la nécessité d'un ressaisissement. Vue sous cet angle, et sans rien cacher de ses ambiguïtés, son oeuvre surprend par son tranchant : laïque, féministe et écologique, curieuse de l'Autre jusqu'à l'anxiété. - "