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DOMINIQUE VITTOZ
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« Tu es un colibri parce que, comme le colibri, tu mets toute ton énergie à rester immobile. Tu réussis à t'arrêter dans le monde et dans le temps, tu réussis à arrêter le monde et le temps autour de toi, et même parfois tu réussis à le remonter, à retrouver le temps perdu, tout comme le colibri est capable de voler à reculons. Et c'est pour cette raison qu'il fait si bon vivre près de toi. » C'est ainsi que Luisa, la femme qu'il aime et qui ne cesse de lui échapper, s'adresse à Marco Carrera. Mais qu'advient-il d'un homme lorsque la passion et la tragédie s'invitent ensemble au coeur d'une nuit d'été ?Une virtuosité narrative époustouflante. Le Figaro littéraire.Une épopée pleine de surprises. Les Inrockuptibles.Un final qui nous essore le coeur. Elle.Un monument de beauté. Le Journal du dimanche.Prix Strega. Prix du livre étranger France Inter / Le Point 2021.Traduit de l'italien par Dominique Vittoz.
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1943. Reclus dans son quartier général en Prusse orientale, terrorisée à l'idée que l'on attente à sa vie, Hitler a fait recruter des goûteuses. Parmi elles, Rosa. Quand les S.S. lui ordonnent de porter une cuillerée à sa bouche, Rosa s'exécute, la peur au ventre : chaque bouchée est peut-être la dernière. Mais elle doit affronter une autre guerre entre les murs de ce réfectoire : considérée comme « l'étrangère », Rosa, qui vient de Berlin, est en butte à l'hostilité des autres goûteuses. Pourtant, la réalité est la même pour toutes : consentir à leur rôle, c'est à la fois vouloir survivre et accepter l'idée de mourir.Inspiré de l'histoire vraie de Margot Wolk, La Goûteuse d'Hitler a été couronné en Italie par le prestigieux prix Campiello.Un roman d'une puissance incomparable. Le Figaro.Magnifique portrait de femme, ce roman fort se lit d'une traite. Le Parisien.Un livre captivant, humain et sensible. Inoubliable. Version Femina.
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En quête de l'amour idéal, l'héroïne tarde à trouver un mari. À trente ans, déjà considérée comme une vieille fille dans une Sardaigne qui connaît les affres de la Seconde Guerre mondiale, elle finit par épouser un homme taciturne, plus âgé qu'elle, parce que sa famille le lui impose. L'amour n'est pas au rendez-vous. Elle le rencontrera beaucoup plus tard, lorsqu'elle ira sur le Continent faire une cure thermale pour soigner son « mal de pierres », des calculs rénaux. Un rescapé de la guerre, qui souffre du même mal qu'elle, aura raison de son « mal d'amour ». C'est à sa petite-fille qu'elle racontera quelques décennies plus tard ses émotions, ses cheminements, tout en laissant des zones d'ombre. Mais quelle est au juste la vérité ? Elle ne se recomposera que beaucoup plus tard, de façon inattendue, lorsque la dernière pièce du puzzle tombera entre les mains de la narratrice.
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Pietro Paladini est immobile. Dans l'oeil du cyclone. Il ne sort plus de sa voiture, garée au bas de l'école de sa fille, à Milan. Ce quadragénaire séduisant que la vie avait épargné vient de perdre sa femme, Lara. Il attend de souffrir, mais ce n'est pas si facile de ressentir la perte. Les amis et les anonymes viennent lui parler, l'étreindre, partager ce temps suspendu, ce « chaos calme» où il se réfugie désormais. Les collègues de travail à la veille d'une fusion financière sans précédent, un frère fumeur d'opium, une belle-soeur qui se dénude en pleine crise de nerfs, tous à un moment laissent tomber leurs masques. Tous renoncent à la comédie sociale. Sur cette situation digne de Beckett, Sandro Veronesi construit un roman émouvant, ample, magistralement tissé : le mélange de l'intime dans ce qu'il a de plus vibrant et du réel dans ce qu'il a de plus dérangeant.Dans le sillage d'un héros qui n'a rien d'héroïque, éminemment contemporain et furieusement attachant. Jeanne de Ménibus, Madame Figaro.
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Un lieu enchanteur en Sardaigne. Sur la colline qui domine la mer, au milieu des terres arrachées au maquis, se tient la maison de Madame, dernier bastion de résistance aux barres à touristes. Seule, décalée dans ses robes bizarres cousues main et dans son naïf refus de l'argent, Madame n'est pas prête à se plier à la pression des promoteurs immobiliers et à vendre sa parcelle « stratégique », indispensable à leur projet. Madame dérange, mais pas sa jeune et fantasque amie de quatorze ans, pas le grand-père moqueur, ni le fils aîné des voisins, trompettiste incompris des siens. Eux savent que l'île n'a pas de prix.
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« Mon problème est le suivant : avant je vivais avec Laura et je couchais avec Sara. Maintenant que je suis libre, je n'ai plus aucune envie de la voir. Sans épouse, une maîtresse perd son sens. » Marta et Andrea. Laura et Piero. Deux couples d'amis qui ont partagé chaque moment clé de leurs vies. Quand, au bout de vingt-cinq ans, leurs mariages respectifs volent en éclats, c'est le choc. Comment réinvente-t-on sa vie à cinquante ans passés ?
Entre nouveaux départs, rencontres inattendues et quiproquos, chacun des protagonistes va tenter, à sa façon, de s'approprier cette nouvelle vie qu'il faut avoir l'audace de saisir.
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Dérobée au regard du public, Cecilia joue du violon. Dans cet univers confiné et reclus, la musique est sa seule source de joie et de réconfort, tandis que chaque nuit elle parle et écrit à cette mère inconnue dont l'absence la fait cruellement souffrir.
L'année de ses seize ans, un nouveau professeur de musique vient remplacer le vieil abbé qui officiait auparavant : un jeune prêtre aux cheveux roux, Antonio Vivaldi. Avec Stabat Mater - qui a obtenu le prestigieux prix Strega -, Scarpa évolue vers une écriture chargée d'émotions, qui, à travers la musique vivaldienne, s'enrichit de nouveaux rythmes, de nouvelles tonalités et de nouvelles architectures.
Son roman est un fabuleux rêve de liberté.
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Comme beaucoup de mariages, celui de Vanda et d'Aldo a essuyé le feu des épreuves, l'usure, le poids de la routine. Et pourtant, il en est sorti intact. Du moins en apparence. La faille au sein de leur couple - la trahison d'Aldo -, remonte à un passé lointain. À y regarder de plus près, les fissures et les morceaux recollés sautent aux yeux. C'est un vase craquelé qui peut se briser au moindre contact. Peut-être a-t-il même déjà éclaté...
Une histoire qui nous fait pénétrer dans l'intimité d'une famille napolitaine saisie à différentes époques - l'histoire d'une fuite, d'un retour, d'une débâcle qui lie ensemble chacun de ses membres et les précipite dans un redoutable carnage domestique.
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Madame, appelée ainsi par ses proches, refuse de vendre ses terres en Sardaigne et de voir son pays natal se transformer en un lieu touristique. Les avis autour d'elle sont partagés quant à sa naïve résistance. Ses amants se succèdent, tandis qu'elle rêve à l'amour galant.
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Caterina vit à Rome, a un travail qu'elle aime, un mari et deux enfants. Un destin inespéré pour la petite orpheline de Campanie.
Quand les corps sans vie de sa mère adoptive et de son compagnon, Sebastiano, sont retrouvés dans une chambre d'hôtel à Athènes, Caterina décide de s'y rendre, seule. À son arrivée, elle est rejointe par le fils de Sebastiano. Ils ont le même âge, sont liés par la même douleur. Pourtant, tout en lui l'irrite, la dérange, et l'attire.
Au cours de ces quelques jours intenses, ils vont revisiter leur enfance et faire ressurgir un passé au goût d'interdit et de liberté. Et se sentir, enfin, vivants.Ce roman d'une profondeur impressionnante s'apparente à l'exploration d'une île mystérieuse. Valérie Marin la Meslée, Le Point.Dans une langue délicate, une exploration libératrice des meurtrissures de l'enfance. Florence Courriol-Seita, Le Monde des livres.Un superbe récit. Thierry Clermont, Le Figaro littéraire.Traduit de l'Italien par Dominique Vittoz. -
Et si le Caravage, grand peintre italien à l'existence tumultueuse, avait laissé un journal ? Et si Camilleri, écrivain brillant et érudit, avait été mystérieusement guidé vers la découverte de ce précieux manuscrit ? Et si ces pages, qui nous replongent dans un XVIe siècle finissant, nous donnaient de nouvelles clés pour comprendre les foucades de l'homme et les prouesses de l'artiste ? Andrea Camilleri nous offre ici de vivre de l'intérieur le dernier voyage aventureux du Caravage fuyant la justice des chevaliers de Malte. Avec le brio de l'écrivain rompu au genre historique comme au policier, il sait imaginer pour ce génie du clair-obscur une voix d'une authenticité confondante.
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Tous les salauds ne sont pas de Vienne
Andrea Molesini
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 9 Avril 2014
- 9782253177944
Novembre 1917. L'armée italienne recule face à l'offensive autrichienne. Non loin de Venise, le domaine des Spada est réquisitionné et occupé par l'ennemi. Derrière les apparences courtoises et les bonnes manières - milieu aristocratique oblige -, chacun des membres de la famille va résister à sa manière. Le plus jeune, Paolo, 17 ans, raconte cette étrange cohabitation, observant son orgueilleuse grand-mère, son extravagant grand-père, sa tante, femme coriace et émancipée, Teresa, la fidèle cuisinière, ou encore la flamboyante Giulia, qui le fascine. Chronique d'une occupation, avec son lot de vexations, d'outrages et de compromissions, où se dessine aussi un formidable portrait de famille.
"Andrea Molesini entre en maître dans les lettres italiennes". Marianne Payot, L'Express.
Ce récit d'initiation, chronique familiale et de guerre alternativement drôle et cruelle, a le goût d'un classique. François Montpezat, DNA Prix Campiello 2011.
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C'est l'histoire d'une famille : la rencontre de Franco et Sara en Grèce, leur mariage, la naissance de leurs deux enfants, le travail de Sara, paléontologue, qui l'entraîne loin de chez elle et des siens, dans la vallée du Rift. Sara est une mère absente, une épouse inexistante, si bien que le couple se déchire.
Franco refait sa vie, mais ses relations avec ses enfants sont tendues, et le souvenir de son ex-femme, qui le hante, se ravive soudain à la lecture d'une lettre qu'elle lui a écrite. Dans ces lignes, il peine à reconnaître Sara, au caractère si fort et qui préférait d'ordinaire regarder vers l'avenir plutôt que se tourner vers le passé. Mais Sara vit désormais dans un autre monde...
Un roman choral particulièrement puissant. Étourdissant. Thierry Clermont, Le Figaro littéraire.
L'exploration magnifique d'une femme écartelée entre son rôle de mère, d'épouse et son besoin de liberté. Delphine Peras, L'Express Styles.
Vibrant. Jeanne de Ménibus, Elle.
Traduit de l'italien par Dominique Vittoz
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Italie, fin des années 1960. Deux mondes différents mais parallèles se font face. D'une part le Chantier, quartier miteux des bas-fonds, où les habitants, des laissés-pour-compte, survivent tant bien que mal en marge du boom économique. De l'autre côté du chemin, les enfants trouvés de l'orphelinat des Chérubins, placé sous l'autorité du père Spartacus, ancien missionnaire intégriste qui souhaite ériger, à la gloire de la Sainte Vierge, un sanctuaire fait d'engrenages et de néons, grâce au magot d'un petit malfrat repenti.
Sur une trame digne d'un scénario de Pasolini, Sandro Veronesi offre un regard sans concession sur l'obscurantisme et la société urbaine. Un roman cru et envoûtant.
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Pierre-Auguste Renoir a-t-il bien séjourné en 1882 dans la ville sicilienne de Girgenti (aujourd'hui Agrigente), comme l'affirme son fils Jean dans la biographie qu'il lui a consacrée ? Si oui, pourquoi n existe-t-il aucune trace de ce voyage dans les toiles du maître de l'impressionnisme ? À travers l'échange épistolaire qu'entretient le vieux notaire Michele Riotta avec la belle et mystérieuse Alma Corradi, Andrea Camilleri propose un scénario pétillant, comme à son habitude, où se mêlent passion amoureuse et enquête policière.
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Une grande ville italienne, de nos jours. La routine festive qui réunit chaque week-end trois couples bon chic bon genre est perturbée par la réapparition d'un ami de jeunesse, Gianni, désormais lancé en politique. Coïncidence ou manipulation, ce retour ranime chez les invités des souvenirs de leur adolescence, quand Matteo l'industriel, Fabio le magistrat, Andrea le médecin, Giulia l'avocate, Anna la riche épouse et Rena la femme fatale découvraient ensemble les méandres de la vie amoureuse. L'âge n'a rien assagi, ni pacifié ; car les émois des sens et leur violence sont profondément enracinés. Et ce samedi-là, l'un d'entre eux est en danger...La veine non policière de Camilleri avait déjà livré d'excellentes surprises. Plus proche du Crash de Cronenberg que des enquêtes de Montalbano, celle-ci laisse coi. Alexis Broca, Le Figaro Magazine.
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Blanche comme le lait, rouge comme le sang
Alessandro D'avenia
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 3 Janvier 2013
- 9782253164593
Leo est un adolescent de seize ans comme tant d'autres : il aime le foot, les virées en scooter, et vit en symbiose parfaite avec son iPod. Les heures de cours sont pour lui une torture, et les professeurs constituent « une espèce protégée qui, on l'espère, s'éteindra définitivement ». Ainsi, lorsque se présente le remplaçant d'histoire et de philo, il n'en attend rien de bon. Mais le jeune professeur est différent : il incite les élèves à vivre intensément, à poursuivre leurs rêves. Leo sent en lui la force d'un lion, mais il a un ennemi effrayant : le blanc. Le blanc, dans sa vie, c'est l'absence, la privation, la perte. Le rouge, en revanche, est la couleur de l'amour, de la passion, du sang. La couleur de Beatrice. Oui, car Leo a un rêve secret qui se nomme Beatrice, jeune fille aux cheveux roux que le blanc menace d'engloutir...
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Les enquêtes du commissaire Collura
Andrea Camilleri
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 17 Février 2010
- 9782253129165
Lorsque, à la suite d'une blessure, le commissaire Cecè Collura se trouve en congé forcé, il accepte, en guise de convalescence, un poste de commissaire de bord sur un navire de croisière.
Mais veiller au bien-être des passagers devient vite secondaire pour ce digne collègue de Montalbano qui n'a pas laissé son flair au vestiaire. Dans le huis clos du bateau, petits et grands mystères vont s'enchaîner. Étrange disparition d'un bébé, manoeuvres d'héritier sans scrupules, incartades conjugales, perte de bijoux, identités camouflées, Cecè tente de connaître la vérité, au-delà des apparences.
Du moins, autant que faire se peut... Publiées au cours de l'été 1998 dans le quotidien La Stampa, ces huit nouvelles sont autant de clins d'oeil à Agatha Christie : on y retrouve le ton humoristique et enlevé propre à l'écrivain sicilien.
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En 1895, Gnazio Manisco, émigré en Amérique rentre à 47 ans à Vigàta, une ville imaginaire de Sicile, et achète une terre au lieu-dit La Nymphe. Son ancien propriétaire serait décédé d'une mort étrange après avoir entendu des gémissements près d'un olivier millénaire. Par l'intermédiaire d'une entremetteuse, Gnazio rencontre Maruzza Musumeci, une femme d'une grande beauté qui souffrait jusque-là d'un trouble étrange qui l'avait empêché de se marier (elle se prenait pour une sirène). Ils se marièrent, eurent 4 enfants... Il mourut au pied de l'olivier de la maison, et elle, immortalisée en coquillage empli de chants ensorceleurs, continua à ensorceler des générations ...