Michalon
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Frantz Fanon : l'antiracisme universaliste
Kévin Boucaud-Victoire
- Michalon
- Le Bien Commun
- 12 Janvier 2023
- 9782841869763
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Wittgenstein : La mosaïque des fondements
Nicholas Saul-Tarrade
- Michalon
- Le Bien Commun
- 21 Mars 2024
- 9782347002961
Inspiré par son intérêt pour la discipline naissante de l'ingénierie aéronautique, Ludwig Wittgenstein (1889-1951) se plonge dans l'étude de la logique et des fondements mathématiques. Son cheminement intellectuel et existentiel le conduira à redécouvrir l'importance du sens commun et de l'intuition pour éclairer la mosaïque des accords sensibles entre humains.
Ne renonçant jamais aux exigences de la rationalité, il s'intéresse à l'anthropologie et au langage, à l'éthique et à l'esthétique, au droit et à l'art, refusant la rigidification dogmatique et le cloisonnement des disciplines. Perçue comme difficile d'accès, sa philosophie nous donne pourtant des clefs pour articuler théorie et sensibilité, recherche de l'absolu universaliste et consentement à l'imperfection relative. Ce qui importe alors, et que la musique nous rappelle, c'est que nous sommes tous à la recherche d'une « voix individuelle qui réclame sa validité universelle » - son diapason juste. -
Makhno : L'épopée d'une Ukraine libertaire
Edouard Jourdain
- Michalon
- Le Bien Commun
- 11 Janvier 2024
- 9782347002930
Édouard Jourdain est maître de conférences en sciences politiques à l'Université catholique de l'Ouest. Il a publié dans la même collection Proudhon. Un socialisme libertaire (2009) et Elinor Ostrom. Le gouvernement des communs (2022).
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Simon Leys : Vivre dans la vérité et aimer les crapauds
Jérôme Michel
- Michalon
- Le Bien Commun
- 2 Novembre 2023
- 9782347002787
Simon Leys (1935-2014) reste pour la postérité l'auteur des célèbres
Habits neufs du président Mao, ouvrage dans lequel il osa dire, alors seul, que le Grand Timonier était nu et sa Révolution culturelle une meurtrière imposture. Il est cependant beaucoup plus que le pourfendeur du délire maoïste : il fut ce maître de conduite par mauvais temps auquel cet essai est consacré. Réfractaire aux modes et aux idéologies, embrassant d'une même passion la Chine d'hier et la Chine vivante, lecteur universel, navigateur entre les mondes, héritier de la lucidité de Milosz, de l'ironie de Lu Xun et de l'humour catholique de Chesterton, Simon Leys incarne l'alliance rare entre l'exigence de vivre dans la vérité et l'amour de la création - celle qui permet d'accorder des anges avec des cachalots et le
cauchemar de l'Histoire avec le bonheur des petits poissons de Zhuangzi ou les moeurs du crapaud ordinaire célébrées par Orwell. -
Edouard Glissant : artisan du Tout-monde
Aliocha Wald Lasowski
- Michalon
- Le Bien Commun
- 12 Janvier 2023
- 9782347002275
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Ayn Rand : l'égoïsme comme héroïsme
Mathilde Berger-Perrin
- Michalon
- Le Bien Commun
- 14 Septembre 2023
- 9782347002213
Ayn Rand, née Alisa Rosenbaum en URSS en 1905 et disparue en 1982 à New York, est aux antipodes de la pensée critique européenne : son éthique de l'égoïsme, son culte de la rationalité doublé d'une ode à la liberté, sa pensée capitaliste intransigeante, sa brutalité intellectuelle en font un personnage controversé. Anticonformiste radicale, elle reste aussi une curiosité en Amérique, puisqu'elle parvient tout à la fois à fustiger l'interventionnisme économique
de Roosevelt et Kennedy, condamner la guerre du Vietnam, défendre l'avortement, critiquer la religion et tailler en pièces
le racisme.
S'il importe de comprendre son oeuvre, c'est au moins à double titre. D'abord pour saisir sa popularité aux États-Unis, où son roman La Grève reste considéré comme un des ouvrages les plus influents après la Bible. Ensuite, pour opérer un droit d'inventaire sur une pensée de l'émancipation qui exalte la confiance en l'individu, acteur de son propre destin. Elle réhabilite ainsi la notion d'héroïsme, à la
croisée des idées et d'une passion pour le cinéma qui imprègne toute son oeuvre. Mathilde Berger-Perrin s'essaie avec brio et empathie à ce difficile exercice d'admiration et de distanciation. -
Christine de Pizan : une conseillère des princes
Norbert Campagna
- Michalon
- Le Bien Commun
- 9 Mars 2023
- 9782347002398
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G.A. Cohen : sauver l'égalité
Fabien Tarrit, Pierre-Etienne Vandamme
- Michalon
- Le Bien Commun
- 5 Octobre 2023
- 9782347002756
Puisque l'avènement d'une société égalitaire n'est pas inéluctable, contrairement à une idée souvent attribuée à Marx, l'égalité doit être défendue sur le plan philosophique, en prenant au sérieux les objections des adversaires politiques. C'est à ce projet que s'est attelé le philosophe britannique - d'origine canadienne - G. A. Cohen (1941-2009), après avoir proposé une interprétation originale de
la pensée marxiste. L'égalité est-elle en tension avec la liberté, la responsabilité et l'efficacité économique ? À travers une discussion fine des philosophes politiques parmi les plus stimulants de
son temps - Nozick, Dworkin, Rawls - G. A. Cohen offre une défense de l'égalité combinant un profond engagement social avec une
honnêteté intellectuelle inégalée. -
Stendhal : figures de l'insoumission
Richard Bellin
- Michalon
- Le Bien Commun
- 13 Avril 2023
- 9782347002183
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Foucault ; la police des conduites
Jean-claude Monod
- Michalon
- Le Bien Commun
- 4 Octobre 2010
- 9782841860661
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Jean Calvin ; puissance de la loi et limite du pouvoir
Denis Müller
- Michalon
- Le Bien Commun
- 1 Novembre 2001
- 9782841861552
L'éthique politique de Jean Calvin (1509-1564) est à la fois une éthique religieuse, inspirée par le puissant mouvement réformateur de Luther, et une éthique de la Loi morale, soucieuse d'instruire un nouveau rapport au droit et à la cité.
La manière même dont Calvin énonce le rôle ambigu de l'Eglise, lieu de libération mais aussi instrument de contrôle social, est révélateur de sa visée critique et constructive, comme de ses propres limites. Loin d'offrir une nouvelle hagiographie de la pensée calvinienne ou de se satisfaire d'une caricature facile des travers bien connus du calvinisme historique, cet essai tente de s'interroger à nouveaux frais sur les héritages d'une théologie à la fois féconde et datée, libre et entravée, émancipatrice et autoritaire.
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André Gorz : Fonder l'écologie politique
Robert Chenavier
- Michalon
- Le Bien Commun
- 17 Septembre 2020
- 9782841869510
Parti d'une philosophie du sujet d'inspiration phénoménologique, suivie d'une tentative de refondation du marxisme, André Gorz (1923-2007) devait rencontrer le mouvement écologiste. L'écologie, cependant, ne peut qu'être politique, plus radicale que celle qui est défendue par les courants qui entendent se limiter à la protection de la nature. L'écologie politique naît d'une protestation spontanée contre la destruction de la " culture du quotidien " qui constitue notre milieu de vie. L'exigence de libération implique une dimension écologique, mais à partir d'une critique du capitalisme, de la rationalité économique devenue envahissante, et d'une réflexion novatrice sur les conséquences des " métamorphoses du travail ". Par le réenracinement de la théorie critique dans une phénoménologie appliquée, l'oeuvre de Gorz représente une entreprise unique dans la pensée contemporaine.
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Paul Ricoeur ; la promesse et la règle
Olivier Abel
- Michalon
- Le Bien Commun
- 1 Janvier 1996
- 9782841860272
Depuis le désastre de la dernière guerre jusqu'à la crise de légitimité des démocraties, Paul Ricoeur a tenté une réhabilitation du politique par le souci accordé au droit.
Il s'agit pour lui à la fois de faire crédit à la capacité des sujets à viser un bien commun et de tenir compte de la fragilité tant des personnes que des institutions. Ces deux orientations s'entrecroisent dans une pratique du jugement qui interprète le juste dans la singularité des situations, tranche et distribue ce qui revient à chacun et contribue à reconstruire un lien social possible. Il fait ainsi du jugement, celui du magistrat, celui du citoyen, celui de chaque humain, le lieu du juste dans la cité ébranlée.
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Raoul vaneigem. une politique de la joie
Adeline Baldacchino
- Michalon
- Le Bien Commun
- 14 Avril 2022
- 9782841869879
Raoul Vaneigem annonce le mouvement des occupations de Mai 68 en publiant son Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes générations à l'âge de 33 ans. Situationniste aux côtés de Guy Debord, il reprend sa liberté en 1971 et creuse depuis le sillon d'une ?uvre atypique, toujours à la recherche d'un point de jonction entre poésie et politique. Il permet de réfléchir aux apories d'un siècle révolutionnaire qui devait apprendre à renoncer à la violence avant de réinventer une place pour l'utopie. Revendiquant la passion de vivre pour unique boussole, il veut placer la gratuité, la jouissance et la générosité au centre de tout projet de société. Le lire, c'est s'engouffrer dans un labyrinthe où l'irrévérence le dispute à l'espérance, loin des impasses de l'époque. C'est surtout découvrir une ode à la joie comme remède à la résignation et condition de l'action.
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Il est d'usage de parler de la langue de Shakespeare. Cet ouvrage démontre qu'on pourrait tout aussi bien parler du droit de Shakespeare. Poète national qui forge le roman politique et juridique de la nation anglaise au tournant de la Renaissance, Shakespeare est l'archétype de ces « législateurs cachés » dont parle Shelley. Souvent cité aujourd'hui encore par la Cour suprême des États-Unis, Shakespeare traite quelques-unes des questions juridiques les plus fondamentales : entre l'esprit et la lettre de la loi, équité et formalisme juridique, que choisir ? De quelle légitimité les princes peuvent-ils se prévaloir ? Entre le vrai, le faux et le vraisemblable, où passe la vérité légale ? Les lois pénales sont-elles faites pour être appliquées ? Entre vengeance et pardon, comment équilibrer la balance de la justice ? Ces questions, Shakespeare ne les traite pas à la manière d'un manuel de droit ; il les performe par la grâce du théâtre. Ses pièces sont des laboratoires des passions juridiques ; le faux est traqué derrière les apparences, et l'injuste dénoncé sous le légal. Réalisant un parcours buissonnier dans une oeuvre monumentale, cet ouvrage s'attarde sur six chefs d'oeuvre dont l'éclairage juridique révèle des dimensions insoupçonnées : Le Marchand de Venise, Mesure pour mesure, Richard II, Jules César, Hamlet, et Le Roi Lear. Dans le cercle magique du théâtre du Globe, c'est l'humanité entière qui est convoquée ; et dans le creuset bouillonnant du théâtre élisabéthain se joue une formidable Comédie de la Loi qui accouche de notre modernité. Contribution essentielle au courant « droit et littérature », cet ouvrage, le premier en langue française à aborder Shakespeare sous l'angle du droit, pourrait bien également renouveler durablement les études shakespeariennes.
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Deleuze ; la pratique du droit
Laurent de Sutter
- Michalon
- Le Bien Commun
- 1 Février 2009
- 9782841864829
" la jurisprudence est la philosophie du droit, et procède par singularités, prolongement de singularités ", disait Gilles Deleuze (1925-1995).
La philosophie sait penser la loi. mais le droit ne se laisse pas réduire aussi facilement. ce prodigieux meccano impose son jeu à la pensée et s'offre ainsi comme un modèle possible, inventif et foisonnant, rigoureux pourtant, souverainement indifférent au jugement. la relecture d'une tradition critique allant de socrate à kafka ouvre ainsi pour deleuze la voie d'une pensée clinique, attentive au singulier, qui pourrait bien être l'avenir de la philosophie.
Une relecture décapante d'une des plus grandes oeuvres de notre temps.
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Voltaire ; le procureur des Lumières
Ghislain Waterlot
- Michalon
- Le Bien Commun
- 1 Novembre 1996
- 9782841860500
" Aucun philosophe n'a seulement influé sur les moeurs de la rue où il demeurait ".
Ce propos que Voltaire se plaît à répéter ne s'applique pas à lui-même, qui influence non seulement la vie de Ferney mais celle de l'Europe entière. C'est que Voltaire, avant d'être philosophe, est un homme ouvert à l'action. A cette vertu, les Calas, doivent leur salut et la justice sa révolution. Hanté par l'injustice, le patriarche de Ferney ne cessera, à partir de l'affaire Calas, de répéter que la justice et ses institutions doit être indépendante de la religion.
Il prônera inlassablement la tolérance comme seul remède au fanatisme dans un monde divisé par la multiplicité des sectes et des croyances. Surtout il saluera en l'oeuvre de Beccaria l'aurore d'une justice profondément renouvelée selon les principes de la philosophie. Voltaire se veut donc le héraut d'une révolution qui se prépare. Comme il le dit lui-même. Il n'aura pas le plaisir d'en être le témoin.
Mais sa grande ombre est présente aux débats de la Constituante débouchant sur la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen et sur un nouveau Code pénal. A l'heure où les démocrates doutent de leur justice, la voix de ce procureur des Lumières peut encore nous instruire.
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Elinor Ostrom : le gouvernement des communs
Edouard Jourdain
- Michalon
- Le Bien Commun
- 17 Février 2022
- 9782841869718
Elinor Ostrom est la première femme à recevoir le prix de la Banque de Suède dit " Nobel d'économie " en 2009. Cet accomplissement vient couronner une vie de travaux consacrés à la notion de " communs " : des organisations sociales qui gèrent collectivement des ressources en se donnant leurs propres règles. Son oeuvre foisonnante montre comment ces formes d'auto-gouvernement sont souvent plus à même de préserver les biens communs que l'Etat ou le marché seuls.
La première synthèse sur la pensée de la fondatrice de la notion de " communs ", Nobel 2009 d'économie, aujourd'hui centrale pour réfléchir sur l'économie sociale et solidaire et l'au-delà de la propriété privée et publique. -
Guy Debord (1931-1994) est un penseur singulier, voire unique : plus on s'éloigne du temps où il a écrit, plus les phénomènes qu'il a décrits, la destruction du vivant, les nouvelles modalités de contrôle de la vie sociale, l'éloignement de toute réelle démocratie, semblent se confirmer. Pour penser l'unité de ce régime civilisationnel inédit, il a forgé la notion de « spectacle », ce soleil qui ne se couche jamais sur l'empire de la passivité moderne, miroir de la dépossession dont il n'aura de cesse de poursuivre l'explication pour le contester à défaut d'avoir pu le renverser en 1968. Au-delà du « mythe », de la singularité d'une vie et d'un style, Debord se situe au carrefour des sources fondamentales de la modernité artistique, philosophique et politique : la promesse rimbaldienne de « changer la vie », la critique de la domination de la valeur d'échange, la tradition civique et démocratique du conflit et de la liberté. En un mot, la réappropriation de la vie historique.
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Etienne Balibar ; l'illimitation démocratique
Martin Deleixhe
- Michalon
- Le Bien Commun
- 10 Avril 2014
- 9782841867349
L'Illimitation démocratique vient combler un manque en retraçant de façon synthétique l'évolution de la pensée d'E. Balibar autour de la démocratie sur près de 50 ans.
Né en 1942, Etienne Balibar est professeur émérite de Philosophie à l'Université de Paris-X Nanterre, professeur émérite à l'Université de Californie à Irvine, enseignant à Kingston (Londres) et à Columbia (New York), et membre du Conseil scientifique du CIEPFC. En 1961, il s'oppose à la guerre d'Algérie et adhère au Parti communiste (dont il sera exclu en 1981), en 1964 il est reçu premier à l'agrégation de philosophie. Militant depuis des années pour la cause palestinienne, engagé auprès des sans-papiers, et critique éclairé de la récente stigmatisation des Roms, Etienne Balibar défend une Europe politique où tout citoyen, étranger compris, aurait enfin le droit de cité. Et appelle à démocratiser la démocratie.
La démocratie souffre d'un curieux paradoxe : contrairement à l'aristocratie ou à la monarchie dont les contours institutionnels et symboliques peuvent être tracés avec clarté, la démocratie ne se fige jamais dans une quelconque forme et se maintient plutôt suspendue à sa réinvention permanente. E. Balibar n'est bien évidemment pas le premier à s'attaquer à la question du manque d'ambition de la démocratie. Mais sa démarche est unique en ce qu'elle refuse de dissocier la question de l'extension démocratique de celle de son intensité. E. Balibar fait le pari audacieux que c'est dans l'articulation de ces deux problèmes que se trouve la réponse à nos dilemmes politiques contemporains. La démocratie peut-elle faire de son universalisation le ressort de son approfondissement et inversement ? Peut-elle identifier les exigences des droits de l'homme avec celles du citoyen ? Parvient-elle à faire droit conjointement aux idéaux de la liberté et de l'égalité ? La succession de ses inflexions politiques débouche sur une pensée novatrice de la démocratie radicale.
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George Orwell ; la politique de l'écrivain
Emmanuel Roux
- Michalon
- Le Bien Commun
- 8 Octobre 2015
- 9782841868087
Emmanuel Roux est agrégé de philosophie et conseiller à la Cour des comptes. Il a publié en 2013 Machiavel, la vie libre aux Éditions Raisons d'Agir. Il mène une réflexion sur les formes de l'intervention politique en philosophie et en littérature, en particulier à travers les manifestations d'une tradition civique antique et moderne.
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Canetti ; les métamorphoses contre la puissance
Nicolas Poirier
- Michalon
- Le Bien Commun
- 12 Octobre 2017
- 9782841868759
Romancier, dramaturge, anthropologue, essayiste et moraliste, prix Nobel de littérature en 1981, Elias Canetti est un écrivain inclassable, rétif aux dogmes comme aux idéologies, qui a tout fait pour ne pas s'ériger en maître. Hostile aux systèmes de pensée à vocation totalisante, la pensée de Canetti peut sembler, à première vue, assez déroutante, tant il est difficile d'en identifier la forme unitaire qui lui confère d'emblée sa signification. Pourtant, si ses motifs sont indéniablement pluriels, l'oeuvre de Canetti n'en reste pas moins portée par le souci de donner tout son sens à la possibilité pour les hommes de résister, en se jouant notamment des identités figées, à un pouvoir ayant besoin d'infliger la mort pour s'exercer.
Le livre de Nicolas Poirier privilégie l'aspect plus directement politique de l'oeuvre de Canetti : à partir principalement de l'anthropologie de la culture élaborée par Canetti dans Masse et puissance, son unique ouvrage théorique, il se donne pour objet de faire ressortir les thématiques et problématiques saillantes de la réflexion menée par Canetti concernant notamment le pouvoir et son lien avec la mort, mais aussi plus largement la capacité humaine de faire communauté sans succomber aux pathologies qui enferment l'homme dans une identité qu'il prétend exclusive.
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Hayek ; du cerveau à l'économie
Thierry Aimar, Antoine Garapon
- Michalon
- Le Bien Commun
- 9 Mai 2019
- 9782841869060
« Une époque de superstition est celle où les gens imaginent qu'ils en savent plus qu'ils n'en savent en réalité. En ce sens, le XXe siècle aura été certainement exceptionnellement riche en superstitions, et la cause en est une surestimation de ce que la science a accompli - non pas dans le champ des phénomènes relativement simples où elle a certes été extraordinairement efficace, mais dans le domaine des phénomènes complexes ; car dans ces derniers, l'application des techniques qui ont si bien réussi essentiellement dans les phénomènes simples s'est révélée très déroutante. » Lorsqu'on ignore sa propre ignorance, cela fait des dégâts. Chacun pense savoir plus et mieux que les autres ; mieux les connaître qu'eux-mêmes ; pouvoir les conduire à leur place vers leurs véritables intérêts. L'intolérance est le produit de cette prétention aux certitudes, qui n'est rien d'autre qu'une croyance et la pire de toutes. Expression même de l'obscurantisme, elle est le socle commun de tous les totalitarismes, avec toutes les horreurs qui les accompagnent.
Grand format 12.00 €Indisponible
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face aux critiques antiparlementaires, virulentes, de l'entre-deux-guerres, et au désenchantement à l'égard des institutions républicaines, kelsen offre une définition de la démocratie qui affronte les oppositions classiques à cette forme de gouvernement.
aux objections qui délégitiment le jeu démocratique, sous prétexte qu'il est incapable de produire la " bonne décision ", kelsen offre son relativisme mettant
au coeur de la vie des institutions les conflits et leur résolution pacifique. ses réflexions sur le phénomène démocratique et son relativisme juridique se font écho et dessinent une doctrine cohérente marquée en profondeur par le refus de la transcendance et le renoncement à la règle " juste ".
suscitée par les bouleversements politiques qui surgissent après 1918, la question de la stabilité dès institution démocratiques s'impose, non seulement à kelsen, mais également à d'autres juristes, tels hermann heller et cari schmitt. la diversité des réponses données, témoignant d'orientations doctrinale divergentes, notamment libérale, social-démocrate, étatiste voire autoritaire, souligne paradoxalement le faisceau de questionnements qui leur est commun, relatif à la pérennité de l'état et aux modes d'intégration de la pluralité.
face à ces interrogations brûlantes, la contribution scientifique de kelsen réside dans la théorisation du compromis comme mécanisme de résolution des conflits, propre à la démocratie parlementaire.