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Arletty ! Immédiatement, on pense à sa célèbre réplique : « Atmosphère ! Atmosphère ! Est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ? » Et que dire de « Si mon coeur est français, mon cul est international », répondant ainsi aux accusations de collaboration pendant l'Occupation ?
De 1940 à 1944, Arletty a été l'actrice française la plus populaire, invitée dans les salons les plus huppés de Paris et amoureuse à la folie d'un bel officier allemand. Pourtant, a-t-elle objectivement collaboré ?
Preuves à l'appui, David Alliot montre que l'Occupation a été la période la plus intense de la vie de l'actrice. Il brosse le portrait de la belle et insolente Garance des Enfants du paradis, avec son accent des faubourgs, ses répliques cinglantes et son anticonformisme, qui paiera cher sa passion pour un « boche ».
Avec subtilité, David Alliot retrace la vie d'Arletty, qui côtoya Jacques Prévert, Jean-Louis Barrault ou encore Sacha Guitry, et qui fut l'une des actrices mythiques du cinéma français. -
Sonia Delaunay s'est longtemps effacée derrière l'oeuvre de son mari Robert qu'elle vénérait. Mais qui est-elle vraiment ? Moderne, exigeante et visionnaire, du couple Delaunay, la vraie créatrice, c'est elle.
Seule femme peintre parmi l'avant-garde naissante, Sonia souffre de sa réputation de « touche à tout ». Avec ses tissus imprimés, ses meubles, ses objets, ses vêtements, elle fait vivre sa famille, mais surtout crée l'art d'embellir le quotidien. Généreuse, elle se lie d'amitié avec les artistes majeurs de son époque - Apollinaire, Cendrars, Tzara, Diaghilev, Kandinsky - qui s'invitent à sa table et avec lesquels elle collabore dans une camaraderie joyeuse et inventive.
Sophie Chauveau raconte avec passion le destin d'une artiste exceptionnelle, une vie magnifique, bousculée par deux guerres et toutes les révolutions picturales du XXe siècle.
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Le marché de l'art sous l'Occupation, 1940-1944
Emmanuelle Polack
- Tallandier
- Texto
- 20 Août 2021
- 9791021049840
Sous l'Occupation, le marché de l'art a été florissant. Une semaine après l'entrée des troupes allemandes dans Paris commence la saisie des oeuvres appartenant aux familles juives.
Sous la plume d'Emmanuelle Polack se déploie une galerie de protagonistes - marchands, commissaires-priseurs, antiquaires, experts, courtiers, acheteurs, conservateurs. On entre dans le lieu de leurs activités - appartements, galeries, salles de ventes aux enchères, palaces, banques.
Une faune d'intermédiaires peu scrupuleux profite de la confiscation des oeuvres. On découvre le destin tragique de galeristes juifs victimes de l'« aryanisation » du monde de l'art. Après la guerre, peu de sanctions seront prises. Aujourd'hui, de nombreuses oeuvres n'ont toujours pas été restituées. Elles sont les témoins silencieux de l'Histoire.
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Nina Simone ; love me or leave me
Mathilde Hirsch, Florence Noiville
- Tallandier
- Texto
- 7 Octobre 2021
- 9791021050921
Des États-Unis jusqu'au Sud de la France, en passant par Londres, l'Afrique et les Pays-Bas, les auteures, mère et fille, sont parties sur les traces d'une artiste magistrale en quête d'absolu et de liberté.
Caroline du Nord, 1936. À 3 ans, Eunice Waymon, petite fille noire infiniment douée, donne son premier concert dans une église. À 10 ans, elle refuse de jouer si ses parents ne sont pas assis au premier rang, comme les Blancs. À 18 ans, elle veut devenir concertiste classique mais - à cause de la couleur de sa peau ? - son rêve se brise. Alors elle se rebaptise Nina Simone et, des bars crasseux jusqu'au Carnegie Hall, elle va connaître la gloire. De sa voix puissante, chaude et mystique, elle invente un langage unique - entre jazz, classique, soul et gospel - et chante pour défendre les droits des Noirs. Mais la vie est violente avec cette écorchée vive. Nina flambe son argent et sombre dans les troubles psychiques.
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Lettre à un jeune comédien : je dis donc je suis
Philippe Torreton
- Tallandier
- 6 Octobre 2022
- 9791021054127
« Imagine toi riche de possibilités insoupçonnées. Rêve haut et fort, place les barres sur des hauteurs venteuses, fais-toi peur, ne te limite pas, explore et tremble. ».
Philippe Torreton, dans une longue lettre émouvante et poétique, livre sa passion pour le théâtre. Il parle de ces sentiers que le futur comédien aura à défricher, raconte le trac, les découragements, les joies et les doutes, la solitude, la ténacité mais aussi le goût pour l'inattendu et l'éphémère. Un cheminement comme une longue quête de connaissance de soi grâce aux autres. Il nous dit l'importance du texte, remet en cause la notion même de personnage et invite à nous concentrer sur « l'impérieux souci de dire quelque chose à quelqu'un ». Il évoque ses rencontres avec comédiens et metteurs en scène pour mieux partager son expérience. Voici une déclaration d'amour au métier d'acteur, une formidable transmission autant qu'une leçon de vie généreuse et inspirante pour nous tous. -
Savez-vous que Mozart était franc-maçon ? Que Beethoven était fasciné par Bonaparte ? Que François-Joseph Gossec a mis en musique la Révolution française ? Que Strauss s'accommoda des nazis et que Chostakovitch résista à Staline ?
Face au pouvoir, la plupart des musiciens se sont engagés et ont choisi d'entretenir avec les puissants des rapports d'admiration, de séduction ou d'opposition... De Lully courtisan du Roi-Soleil à Verdi chantre de l'unité italienne, d'Hector Berlioz partisan des Trois Glorieuses à Mikis Theodorakis affrontant la dictature des colonels, Laure Dautriche nous invite à suivre le parcours singulier de treize génies pris dans les tourments de l'Histoire. Plongée dans les révolutions, les guerres ou les dictatures, leur musique a toujours fini par triompher.
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Pascal Torres nous raconte un monument en perpétuelle transformation, pour mieux en saisir le sens : une visite guidée pour découvrir l'histoirede ce lieu incomparable,dont les tableaux ne sont pas les seules richesses...
On connaît le prestigieux musée, qu'aujourd'hui le monde entier nous envie. On connaît moins l'histoire du lieu, reflet de l'histoire de France, tour à tour forteresse, palais et symbole républicain. Depuis la fondation du Louvre de Philippe Auguste au XIIe siècle jusqu'à l'internationalisation du musée au XXIe, le Louvre se révèle ici à travers des épisodes marquants de son histoire (une visite nuptiale de Napoléon Ier et de Marie-Louise, le rapt de la Vénus de Milo, l'incendie des Tuileries, le vol de la Joconde, etc.) ou les oeuvres les plus emblématiques (le Grand Sphinx de Tanis, les Chevaux de Marly, Le Sacre de l'Empereur de David, etc.) qui l'ont fait tel qu'il est aujourd'hui :
Le palais des rois et de l'art-roi.
Suivez le guide pour la plus étonnante des visites !
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Carpet society : Codimat, une histoire du sol décoratif
Frédéric Ruaz, Julien Baruzzo
- Tallandier
- 17 Mars 2022
- 9791021032248
Codimat ? Un drôle de nom ! Un acronyme en fait, celui de Comptoir de distribution des manufactures de tapis. Une adresse qui s'échange comme un secret depuis 1953 dans le monde feutré des grands décorateurs et de leurs discrets clients. Un club, celui des passionnés d'arts décoratifs qui ont compris que l'équilibre et la réussite de tout un décor passent avant tout par le sol. Commencer par le sol, voilà l'une des recettes des grands décorateurs, de Madeleine Castaing à Jacques Grange. Carpet Society rend hommage à leur travail et lève pour la première fois le voile sur leur passionnant métier : concrétiser leurs rêves.
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Mary Reynolds : artiste surréaliste et amante de Marcel Duchamp
Christine Oddo
- Tallandier
- Libre A Elles
- 9 Septembre 2021
- 9791021044906
Jeune Américaine expatriée en France, Mary Louise Reynolds (1891-1950), entraînée dans le cercle des surréalistes, devient une artiste reconnue à la pointe de l'avant-garde et s'engage dans la Résistance en 1941.
Veuve de guerre, la belle Mary débarque dans le Paris des années folles qui swingue au son du jazz et ferraille autour de Dada et du surréalisme. Du Dôme à Saint-Germain-des-Près, du Jockey à l'emblématique Boeuf sur le toit, Mary règne sur les nuits de la capitale et se lie avec Henri-Pierre Roché, Constantin Brancusi, Man Ray, Peggy Guggenheim, Jean Cocteau, André Breton et, surtout, le séduisant Marcel Duchamp dont elle s'éprend. Friande d'esthétisme, l'époque la conduit à la reliure d'art et ses réalisations, recherchées par une clientèle exigeante, rivalisent d'audace et d'humour.
Alors que la France est à la merci des nazis, Mary entre dès mars 1941 dans la Résistance aux côtés de Gabrièle Picabia. Mais le réseau est donné : Mary échappe de peu à la Gestapo et, après une folle épopée, regagne clandestinement les États-Unis. Rentrée à Paris après-guerre, elle dirige une revue d'art, avant de s'éteindre, frappée par la maladie, veillée par Duchamp. Christine Oddo nous restitue dans un style alerte et limpide cette histoire d'amour et d'art.
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Comédien né, acteur fétiche du Roi-Soleil, metteur en scène et auteur de génie, Molière (1622-1673) ne vécut que par et pour les planches. Le Tartuffe, Les Précieuses ridicules, Le Malade imaginaire, L'Avare, Dom Juan... 400 ans après sa naissance, nous nous régalons encore de ses textes et de leur étonnante modernité.
Pourquoi une telle postérité ? Parce qu'au milieu du XVIIe siècle, Jean-Baptiste Poquelin invente la comédie sociale qui met à la portée du peuple, en le faisant à la fois rire et ré échir, les grandes questions qui résonnent encore de notre temps : la relation au pouvoir, la place de la femme dans la société, la lutte des classes, la santé, la religion... Sur chacune de ces interrogations, Molière agit en pionnier, presque en révolutionnaire caché sous les masques de la commedia dell'arte. Il explore les arcanes de la société et de la nature humaine avec une causticité nouvelle. La vanité, l'avarice, le désir, l'hypocrisie, l'ambition sont mis à nu et donnent à ses pièces une puissance universelle et philosophique. Tartuffe, par laquelle il secoue la religion, sera le combat de sa vie, un chapitre éminent pour la liberté de conscience. À travers ces « farces profondes », le dramaturge rassemble et unie. C'est pourquoi nous parlons tous la « langue de Molière », constitutive aujourd'hui de l'identité française et de notre patrimoine. En maestro amoureux des lettres et du théâtre, Christophe Barbier nous fait redécouvrir les mille et une facettes du plus intemporel de nos auteurs.
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Violoniste virtuose, Niccolò Paganini (1782-1840) est la première rock star de la musique classique. Séducteur, compositeur et interprète au grand coeur, l'incandescent Paganini déplace les foules lors d'interminables tournées, de Milan à Paris, de Berlin à Londres.
Tout commence lorsqu'il est recruté à la cour d'Élisa Bonaparte, la soeur de Napoléon. Il donne à ses concerts une dimension théâtrale et révolutionne la manière de jouer du violon. Victor Hugo, Chopin ou encore le peintre Delacroix ont tous assisté à un concert du virtuose. « J'ai entendu chanter un ange ! » s'exclame Schubert.
La complexité de ses oeuvres est, aujourd'hui encore, un défi pour les musiciens. Paganini serait capable de produire 2 272 notes en trois minutes seulement. Quel est son secret ? Il y a bien le syndrome de Marfan dont il est atteint et qui rend ses doigts élastiques. Mais cela n'explique pas tout. Paganini a suscité beaucoup d'interrogations, jusque dans son apparence : longs cheveux noirs qui lui tombent sur le visage, pâleur cadavérique, extrême maigreur, yeux perçants. Beaucoup sont persuadés que le violoniste est le diable en personne ou qu'il a pactisé avec lui en échange de pouvoirs musicaux inouïs. Plus qu'une simple rumeur, cette idée le poursuivra jusqu'à sa mort et bien au-delà.
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Josiane Balasko : une vie splendide
Clara Laurent
- Tallandier
- Biographies
- 28 Octobre 2021
- 9791021036512
Depuis cinquante ans, Josiane Balasko rayonne sur le cinéma français. Drôle, énergique, briseuse de tabous, elle incarne la star populaire et sans complexes qui nous fait du bien. Pour la première fois, une biographie retrace son parcours riche et atypique.
Josiane Balasko est une surdouée : comédienne aux répliques cultes - « Je ne vous jette pas la pierre, Pierre, mais j'étais à deux doigts de m'agacer ! », « La neige, elle est trop mooolle » -, elle est aussi auteure, scénariste et réalisatrice. L'humour - son arme de séduction massive - et sa capacité à bousculer les codes lui ont permis de s'imposer en dépit des normes de beauté de l'industrie du cinéma, avec des films à succès comme Les hommes préfèrent les grosses, Trop belle pour toi, Gazon maudit...
Fruit de longues interviews avec l'actrice, ce livre retrace avec verve la « Zazie dans le bistro » de son enfance, ses amitiés fortes, ses rencontres déterminantes, ses amours et son impressionnante carrière. On découvre ses débuts sur les planches du café-théâtre avec la bande historique du Splendid - Lhermitte, Clavier, Chazel, Blanc et Jugnot -, sa relation complexe avec son copain Coluche, en passant par l'émancipation grâce à l'écriture, la mise en scène, des rôles farfelus ou plus exigeants au cinéma comme au théâtre, jusqu'à ses engagements pour les mal-logés et contre le racisme. Une centaine de longs-métrages plus tard, Josiane Balasko, résolument ancrée dans son époque, est toujours en haut de l'affiche et nous surprend encore !
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Daniel Barenboim ; de la musique avant toute chose
Myriam Anissimov
- Tallandier
- Biographies
- 7 Février 2019
- 9791021022317
Daniel Barenboïm est une légende vivante de la musique. Né en 1942 à Buenos Aires, il a donné son premier concert de pianiste à 7 ans, jusqu'à devenir aujourd'hui, à 76 ans, un chef d'orchestre acclamé dans le monde entier.
La trajectoire de Daniel Barenboïm est celle d'un virtuose. À 12 ans, le chef d'orchestre et compositeur Wilhelm Furtwägler lui propose de jouer un concerto avec l'Orchestre de la Philharmonie de Berlin. Son père refuse, il est trop tôt pour un enfant juif de se produire en Allemagne ! Parrainé par le grand pianiste Arthur Rubinstein, il commence alors une carrière de soliste dans le monde entier. Après avoir épousé la violoncelliste Jacqueline du Pré à Jérusalem, durant la guerre des Six Jours, il devient le directeur musical de l'Orchestre de Paris, puis de l'Orchestre symphonique de Chicago, et il dirige aujourd'hui depuis plus de vingt-cinq ans la Staatskapelle de Berlin.
Citoyen du monde (il a été nommé porte-parole de la paix par les Nations unies), Daniel Barenboïm est aussi un homme de conviction. En 1999, convaincu que « la musique est le langage de la paix », il crée avec son ami le Palestinien Edward Saïd le West-Eastern Divan, un orchestre unique de jeunes musiciens israéliens et arabes issus du Moyen-Orient. Pilier du festival de Bayreuth, il tentera en 2001, malgré le tabou, d'imposer la musique de Wagner en Israël. Boulimique de travail, il a créé des écoles de musique, un nouvel auditorium à Berlin (la Boulez Saal), une compagnie d'enregistrement sur YouTube et a même conçu un nouveau piano à cordes parallèles (« le Barenboïm »).
Véritable monstre sacré de la direction d'orchestre, Daniel Barenboïm est sur scène presque tous les jours depuis 70 ans. Il n'a pas d'autre passionque la musique.
Grand format 22.50 €Indisponible
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Barbara, notre plus belle histoire d'amour
Kéthévane Davrichewy
- Tallandier
- 7 Septembre 2017
- 9791021021495
« Barbara a tout changé pour moi, l'enfance, l'adolescence, l'âge adulte. Nous étions nombreux dans ma famille, l'intimité rare. Grâce à Barbara, le «je» m'est devenu accessible. J'ai su apprivoiser le silence, comprendre la force de la solitude. Elle a bouleversé ma relation au temps, à la vie, aux autres, au secret, à la nature, à l'amour, à la mort... Elle ne m'a jamais quittée. » Sur le mode du récit intime, Kéthévane Davrichewy rend hommage à celle qui est à l'origine de sa vocation. Elle raconte comment les chansons l'inspirent encore aujourd'hui dans son travail comme dans la vie. Car « la femme qui chante », vingt ans après sa mort, continue d'imprégner des milliers de vies, de les habiter, de les consoler, de les inspirer. Du « je », la romancière est passé au « nous ».
Pendant plusieurs mois, elle a interrogé des gens de tous les âges, d'horizons différents, des anonymes mais aussi des personnalités de l'édition, du journalisme, de la chanson, du cinéma... à qui Barbara a fait ce même cadeau. « Elle ne nous a plus quittés », disent-ils tous. « Quelle chance, disent-il encore, de savoir qu'elle sera là jusqu'au bout, consolation inépuisable.
» Par la seule force de ses chansons.
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Le monde selon Sacha Guitry ; sagesses, mots d'esprit, aphorismes et perfidies
Christophe Barbier
- Tallandier
- 1 Novembre 2018
- 9791021033184
Prolifique et brillant dramaturge - il a écrit 124 pièces ! -, écrivain, scénariste et cinéaste, Sacha Guitry a dominé son temps par son oeuvre et ses célèbres aphorismes qui restent au goût du jour. Pour preuve, son oeuvre est un bréviairepour qui veut briller dans les dîners ou clore un discours par un mot d'esprit !
De sa plume, Guitry gratte l'Histoire, la psychologie, le couple ou la vie en société pour en tirer des bons mots ou des sagesses cruelles. Car le monde de Sacha Guitry, c'est l'Homme... et surtout la femme ! Les qualités, les vices, les charmes, les horreurs, l'intangible comme l'éphémère, l'éternel féminin ou le mortel masculin, la morale comme l'instinct : tout passe sur le divan du docteur Guitry - un divan convertible en lit, bien sûr. Sa plume est un scalpel, il fouille les viscères et les âmes, sonde les reins et les coeurs, sculpte les vérités et traque les secrets.
Le monde de Sacha Guitry, c'est aussi le passé, celui des gloires et des puissants et d'un certain art de vivre, celui de l'âge d'or. Comme il y a du désespoir derrière son humour, il y a de la nostalgie derrière sa culture. Enfin, c'est Paris, un jardin à la française délimité par les Champs-Élysées, l'avenue de Messine, la place Édouard VII et l'avenue Élysée-Reclus.Avec quelques escapadessur la Côte et un séjour à Fresnes...
Homme de plume et amoureux du théâtre, Christophe Barbier nous emmène pour un savoureux voyage dans l'univers de celui qui semble avoir dédié sa vie à l'esprit français.
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Savoir tout hausser jusqu'au niveau de l'art. C'est ainsi, comme il me l'a dit la dernière fois que nous nous sommes vus, que Picasso pouvait parvenir " à toucher à quelque chose ". Quelque chose qui franchisse le temps. Et il y a déjà comme une mise en garde dans ce qu'il avait ajouté pour Christian Zervos au cours de la grave crise de 1935 : " Ce n'est pas ce que l'artiste fait qui compte, mais ce qu'il est." La grandeur de Picasso tient à ce qu'il a, jusqu'au bout, été son art. " Pierre Daix
Par sa connaissance intime de l'homme, de l'oeuvre, Pierre Daix s'est imposé comme le biographe unique et ultime de Picasso. Pour écrire le présent ouvrage, issu de premiers travaux publiés en 1987, il a eu recours à une exploitation renouvelée des archives du peintre : révélations sur son enfance, publication de sources intimes, découvertes insolites, comme cette demande de naturalisation française déposée par Picasso en avril 1940... En relisant la vie d'un génie à la lumière de la destinée de son oeuvre, Pierre Daix livre ici la biographie définitive du peintre. Celle qu'on attendait depuis son Picasso : Life and Art (Thames and Hudson, 1993) ou son Dictionnaire Picasso (Bouquins, 1995).
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Jean-Sébastien Bach est sans doute le plus grand musicien de tous les temps, mais aussi le plus spirituel. Dans ses compositions profanes comme religieuses, la figure du Christ et la méditation de la Bible sont omniprésentes et donnent la clef de la plupart des compositions marquées du sceau de son génie et de sa foi.
Ancrée dans l'Allemagne de son temps et le luthéranisme, la musique de Bach est centrée sur les mystères de l'incarnation et de la rédemption, sur ce lien entre l'homme et Dieu, cette quête de l'éternel et de la transcendance qui est au coeur de chacun.
Elle parle à l'intimité de chaque homme et rayonne de façon universelle par-delà les époques, les cultures et les croyances.
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Gauguin aux marquises ; l'homme qui rêvait d'une île
Laure Dominique Agniel
- Tallandier
- Biographies
- 11 Mars 2016
- 9791021018181
Gauguin a 53 ans, il vient de passer dix ans à Tahiti, interrompu par un séjour de deux ans en France entre 1893 et 1895. Lassé de l'envahissement de la civilisation coloniale, des soldats, des missionnaires, il cherche la pureté originelle, une nature vierge, l'authentique culture maorie que la civilisation n'a pas pervertie. Du Pérou de son enfance aux Marquises de sa maturité, sur les traces de Mendana, tout son parcours prend un sens à l'approche de ses rives isolées. Les deux dernières années de la vie de Gauguin aux Marquises sont passionnantes : c'est la bouleversante tragédie d'un homme venu aux Marquises pour renaître et qui va y mourir. L'homme y occulte le peintre.
Dans sa cabane sur pilotis, appelée « la maison du jouir », Gauguin peint ses dernières toiles et tend aux Polynésiens un miroir troublant. C'est le premier à avoir compris la complexité du monde polynésien, bien loin des clichés colportés par les navigateurs de passage. Une Polynésie lourde de mystères et de tabous où s'éteignent la danse, les chants, interdits par les nouveaux maîtres des îles, soldats, gendarmes, missionnaires chargés de civiliser les sauvages. Il observe de l'extérieur cette étrangeté immémoriale, ne la juge pas contrairement à ceux qui débarquent sur ces îles lointaines.
Gauguin condamne cette invasion et incite les habitants de l'archipel polynésien à lutter. Mais en défendant les Marquisiens et leur culture, l'artiste s'épuise et s'éteint seul, loin de l'Europe qu'il cherchait à fuir.
Le Quai Branly a choisi, pour fêter ses dix ans en 2016, de présenter une exposition sans précédent sur les Marquises. Gauguin avait cent ans d'avance! Laure Dominique Agniel nous raconte cette période de la vie du peintre.
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Hôtel de Bourrienne ; aventures entreprenariales
Thierry Sarmant
- Tallandier
- 17 Septembre 2020
- 9791021039575
L'hôtel de Bourrienne est l'unique demeure privée qui subsiste à Paris pour évoquer l'atmosphère du Directoire et du Consulat. Une suite de petits miracles a permis cette continuité bicentenaire : depuis la fin du siècle des Lumières, grands spéculateurs, financiers, manufacturiers et capitaines d'industrie se sont succédé dans ses murs avec le souci de préserver un patrimoine riche de souvenirs. Après quatre ans d'une ambitieuse restauration, l'architecture et les décors se révèlent à nouveau, avec singularité et élégance.
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La Bourse de Commerce : promenade architecturale
Guillaume Picon
- Tallandier
- 20 Mai 2021
- 9791021041950
La Collection Pinault fait événement en ouvrant, dans la Bourse de Commerce de Paris, un musée d'art contemporain. Pour transformer ce lieu historique situé au coeur de la capitale, François Pinault s'est adressé, comme il l'avait déjà fait à Venise, à Tadao Ando. Tissant un dialogue entre passé et présent, l'architecte japonais transfigure un des monuments emblématiques du patrimoine parisien.
Conçu comme une promenade architecturale, le livre s'ouvre sur la colonne Médicis construite à la Renaissance et se ferme sur le cylindre en béton de Tadao Ando. Le lecteur visite également la Halle au blé édifiée sous le règne de Louis XV, transformée en Bourse de Commerce lors de l'Exposition universelle de 1889. Retraçant l'évolution du bâtiment, dans son architecture comme dans ses usages, l'auteur nous livre la première histoire de la Bourse de Commerce, qui a enfin retrouvé son rôle de figure de proue du quartier des Halles rénové.
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Dans le club très fermé des dix plus grands architectes français, Jean-Paul Viguier est le plus discret. Le plus secret aussi. Cela tient du paradoxe car chacun d'entre nous connaît plusieurs de ses oeuvres. C'est à lui que l'on doit le réaménagement du site du pont du Gard visité chaque année par un million de touristes. C'est lui qui a dessiné le Parc André-Citroën en bordure de Seine à Paris. C'est lui qui a conçu le Pavillon de la France pour l'Exposition universelle de Séville, admiré par dix millions de visiteurs. C'est encore lui qui a réalisé la médiathèque de Reims, face à sa cathédrale. C'est lui enfin qui a bâti les tours de Coeur Défense et fait sortir de terre, en ce moment même, Majunga, l'une des premières tours-jardin du XXIe siècle. Ce livre-album est une invitation à découvrir son travail à travers douze chapitres consacrés à quelques-uns de ses projets les plus marquants depuis le milieu des années 1980. C'est aussi la première occasion de consulter ses archives et ses carnets, de découvrir le cheminement de sa réflexion à travers ses croquis les plus spontanés et ses dessins les plus aboutis.
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Archives de la vie littéraire sous l'occupation ; à travers le désastre
Olivier Corpet
- Tallandier
- 20 Mai 2009
- 9782847345858
«Pour ma part, depuis plusieurs années déjà je voyais venir ce qui est arrivé ; mais la réalité s'est chargée de dépasser ce que la fantaisie la plus sombre aurait pu imaginer. Nous avons touché le fond de l'abîme. Du moins saurons-nous maintenant où était le mal.» Henri BERGSON à Léon BRUNSCHVICG, 31 juillet 1940. «C'est une chose cruelle d'avoir à essayer d'expliquer le désastre de son pays. À vrai dire nous ne mesurons pas encore l'étendue de notre malheur.» Jacques MARITAIN, À travers le désastre (1941).
Epuis la «montée des périls» jusqu'aux lendemains de la Libération, quelle a été la vie quotidienne des intellectuels français? De quels enjeux ont-ils été les otages ou les porte-parole? Quelles formes ont-ils données à leurs débats politiques et moraux, à leurs angoisses et à leurs espoirs? À ces questions, les archives déposées à l'Institut Mémoires de l'Édition contemporaine (IMEC) - et les documents provenant de la New York Public Library (NYPL), du Mémorial de Caen, du Deutsches Literaturarchiv de Marbach, de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) et de collections privées - répondent avec sensibilité et réalisme : plus de six cent cinquante pièces d'archives sont présentées ici, illustrant la difficile situation des représentants de l'«intelligence en guerre », tout au long de ces années sombres. Qu'ils soient collaborateurs, attentistes, déportés, prisonniers, résistants de la première ou de la dernière heure, en exil ou dans la clandestinité, les intellectuels français se sont abondamment servis de la première de leurs armes : les mots. Pris dans l'engrenage du «désastre» dont parle Jacques Maritain, entraînés au « fond de l'abîme » qu'évoque Henri Bergson, écrivains et artistes, poètes et philosophes, directeurs de revues, journalistes, imprimeurs sont confrontés à une guerre totale, méthodiquement dirigée « contre l'Esprit». Bien qu'occulté par les stratégies des hommes politiques et des militaires, leur rôle s'avère pourtant décisif : c'est que l'affrontement a lieu aussi au coeur même des pages des revues littéraires et poétiques et, en particulier autour de La Nouvelle Revue française - l'une des trois « puissances » françaises que les nazis veulent s'approprier : «Tu peux serrer dans ta main une abeille jusqu'à ce qu'elle étouffe, écrit Jean Paulhan en février 1944, pour symboliser la Résistance intellectuelle. Elle n'étouffera pas sans t'avoir piqué. C'est peu de choses, dis-tu. Oui, c'est peu de choses. Mais si elle ne te piquait pas, il y a longtemps qu'il n'y aurait plus d'abeilles.»
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De 1952 à 1966, chaque semaine, les gens de goût lisaient Arts.
Henri Blondet, érudit bibliophile, a lu pour vous tous les numéros il en a extrait le meilleur dont des inédits d'Antoine Blondin, Bernard Frank, Jean-Luc Godard, Jacques Laurent, Roger Nimier, François Truffaut, Boris Vian.
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