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Snoeck Gent
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L'exposition présentera une soixantaine de sculptures et autant de dessins, de peintures et de gravures. Les oeuvres seront mises en regard, dans un dialogue inédit, avec celles des artistes qui l'ont marqué pendant son séjour en Belgique. La Belgique est le berceau rodinien, c'est là que l'artiste naît à lui-même. Les six années d'expatriation en Belgique entre 1871 et 1877 doivent être considérées comme séminales pour l'artiste. Il change alors de statut : d'ouvrier- artisan au service de Carrier-Belleuse, il devient un artiste pleinement indépendant. Mais la Belgique c'est aussi le pays où se tient sa première exposition personnelle, en 1899, une exposition itinérante qui débute à Bruxelles. Rodin est alors en pleine possession de ses moyens : l'année suivante d'ailleurs il n'hésitera pas à faire construire un pavillon place de l'Alma à Paris pour y présenter l'ensemble de son oeuvre au public attiré par l'Exposition universelle. L'exposition de Mons se propose de mettre en lumière son cheminement artistique pendant cette période d'environ 25 ans au terme de laquelle il apparaît à la fois comme l'une des figures majeures du panorama artistique parisien et le précurseur du XXe siècle.
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De Kalila wa Dimna à La Fontaine : Voyages à travers les fables
Louvre Abu Dhabi
- Snoeck Gent
- 2 Mai 2024
- 9789461618856
De Kalila wa Dimna aux Fables de la Fontaine, la BnF propose une exposition consacrée aux fables animalières. Ce genre littéraire toujours vivant et souvent illustré connaît une destinée éblouissante depuis des siècles. La fable qui met en scène des animaux parlant comme des hommes, se veut à la fois distrayante et porteuse de préceptes moraux. Né en Inde et en Grèce, le genre se développe parallèlement autour de deux figures capitales, celles d'Ibn al-Muqaffa' dans le monde arabo-islamique et d'Esope dans le monde gréco- romain. De l'Antiquité à nos jours, les deux corpus initiaux s'étoffent, se transforment et s'adaptent, d'une langue à l'autre, pour produire nombre de nouvelles oeuvres tant en Orient qu'en Occident. Elles se rejoignent, pour certaines au moins, au XVIIe siècle avec une autre figure de la littérature universelle, Jean de La Fontaine.
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Léon Spilliaert : L'arpenteur du silence
Patrick Derom, Collectif
- Snoeck Gent
- 7 Mars 2024
- 9789461618955
Léon Spilliaert né à Ostende le 28 juillet 1881 et mort à Bruxelles le 23 novembre 1946 est un peintre, dessinateur, illustrateur et lithographe belge. Il a fréquenté le milieu du symbolisme belge, dont Maeterlinck et Verhaeren furent les membres les plus connus. Ses influences vont de Edvard Munch à Fernand Khnopff, mais aussi Nietzscheet Lautréamont, tandis que ses peintures ainsi que les thèmes qu'elles représentent peuvent être rapprochés de ceux d'Edward Hopper, contemporain de Spilliaert. Il fut proche de James Ensor, autre peintre belge. La galerie Patrick Derom est spécialisée dans l'art belge et européen, et plus particulièrement dans l'art symboliste et surréaliste. A l'occasion d'une vente exclusive de 21 oeuvres de Spilliaert, une publication est éditée avec des contributions de connaisseurs de ce grand peintre belge. Une exposition sur son oeuvre s'est tenue à Paris (13 octobre 2020 au 10 janvier 2021 - Musée d'Orsay)
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A l'approche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 qui auront lieu cette année, les musées franciliens proposent au grand public des expositions axées sur le sport. Au musée du Domaine départemental de Sceaux, dans les Hauts-de-Seine, la discipline explorée est le cyclisme, du 21 juin au 31 décembre 2024 ! Dans l'Orangerie, cette grande exposition est consacrée aux cycles, ce moyen de transport né avec la draisienne au début du 20e siècle. De ses origines aux pratiques sportives et ludiques actuelles, le musée retrace l'histoire du vélo, véhicule à deux roues sans moteur, qui permet de parcourir de longues distances. Utile au quotidien, c'est un objet alors révolutionnaire, qui a donné lieu à des compétitions sportives célèbres, comme le Tour de France, qui lui ont donné ses lettres de noblesse. Parmi la collection du musée, on peut admirer un ensemble de 25 cycles anciens ayant appartenu à Robert Grandseigne, pionnier de l'aviation et grand amateur de vélos.
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Depuis sa première édition en 1989, le festival nous rappelle que, pour une information visuelle de qualité, le regard du photojournaliste est indispensable. Rendez-vous immanquable des amoureux de la photographie et du reportage, le festival réunit plus de 220 000 visiteurs chaque année à Perpignan. Depuis 35 ans, Visa pour l'Image - Perpignan accompagne les mutations économiques et politiques des métiers du photojournalisme et de la presse, et soutient les professionnels en leur donnant l'opportunité de montrer leur travail et de le faire découvrir au plus grand nombre. Plus que jamais, le festival s'avère nécessaire pour défendre ceux qui exercent un métier qui permet d'informer, de comprendre et d'alerter, dans des conditions toujours plus dangereuses et précaires. Cette année, nous présentons toutes les expositions de l'édition 2024 avec, pour chacun des photographes, huit pages consacrées à leur reportage.
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Peindre la nature : Paysages impressionnistes du musée d'Orsay
MUba Tourcoing
- Snoeck Gent
- 28 Mars 2024
- 9789461619006
Le MUba Eugène Leroy célèbre les peintres impressionnistes, en s'appuyant sur un partenariat étroit avec le musée d'Orsay, le prêt de plus de soixante oeuvres exceptionnelles, ainsi qu'un commissariat partagé entre le MUba et le musée d'Orsay. Cette exposition est organisée dans le cadre de l'opération « Les 150 ans de l'impressionnisme avec le musée d'Orsay » mise en place par le musée d'Orsay sur l'ensemble du territoire national à l'occasion de l'anniversaire de la première exposition impressionniste de 1874 et en complément de l'exposition que celui-ci co- organise avec la National Gallery de Washington en ses murs à partir du 26 mars 2024, « Paris 1874. Inventer l'impressionnisme ». La manifestation tourquennoise est l'une des principales expositions - par le nombre et l'importance des prêts - de ce temps fort organisé dans une trentaine de musées sur le territoire français. L'exposition explore le thème du paysage, un genre artistique à la place singulière pour les artistes impressionnistes. Elle comporte une soixantaine d'oeuvres, essentiellement des peintures. Les artistes de renom du courant y seront présentés comme Claude Monet, Alfred Sisley, Camille Pissarro ou encore Auguste Renoir.
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Les routes de la soie : Entre vestiges et imaginaires
Collectif
- Snoeck Gent
- 15 Juillet 2024
- 9789461619228
L'exposition se propose d'explorer l'idée que l'on peut se faire des "Routes de la Soie" dans l'imaginaire autant qu'à travers les vestiges qui témoignent de leur existence, à partir de leur développement à un moment de paix relative dans les empires chinois des Han et romain (au IIe siècle avant Jésus-Christ) jusqu'à l'empire mongol des Yuan au XIIIe siècle (avant l'essor du commerce mondialisé favorisé par les grandes découvertes et la création des compagnies commerciales européennes). Commissariat d'exposition : Madame ZALESKI Valérie - Conservateur des collections bouddhiques chinoise et d'Asie centrale au Musée Guimet.
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Animaux fantastiques : du merveilleux dans l'art
Hélène Bouillon
- Snoeck Gent
- 12 Octobre 2023
- 9789461617873
Les animaux fantastiques tiennent une place discrète mais constante dans nos imaginaires contemporains, comme en témoigne leur présence dans des oeuvres aussi différentes que Harry Potter ou Game of Thrones. Leur nature hybride et leur apparence monstrueuse provoquent fascination et répulsion, mais, contrairement aux monstres humanoïdes, ils sont considérés comme des créatures que l'homme peut dompter, voire domestiquer.
Cette exposition interroge l'origine et les fonctions de ces créatures ambiguës, tour à tour images de la terreur et de l'attirance qu'inspire le divin, le transcendant et l'inconnu, ou expression de notre inconscient camouflé, incarnations de nos angoisses ou de notre nostalgie pour le merveilleux.
Cette exposition montrera les aventures et tribulations de figures iconiques comme le sphinx, le dragon, le griffon, la licorne, ou le phénix dans une approche transculturelle (et transmédiatique), à travers oeuvres et objets d'art, architecture, littérature, musique et cinéma. Le but est de donner à un large public de nouvelles clefs de compréhension sur des figures mythiques, voire légendaires, dont les origines sont souvent ignorées. -
Au niveau de notre territoire la métropole de Montpellier et la ville de Sète souhaitent rendre également hommage à l'artiste Jean Hugo, disparu depuis quarante ans, avec le désir de révéler l'ensemble de son oeuvre dans toute sa richesse et complexité. Cet hommage, qui advient pour les quarante ans de la disparition de l'artiste, a pour projet de présenter son oeuvre, à la fois dans toute sa diversité, ainsi que dans l'histoire culturelle qui l'accompagne, toutes deux d'une richesse exemplaire. Tour à tour décorateur, peintre, poète et écrivain, Jean Hugo a réalisé plus de 1000 peintures et 3000 dessins, collaboré à près d'une cinquantaine de mises en scène théâtrales ou dansées, et ce tout au long de son existence, largement contribué à plusieurs projets décoratifs, notamment autour des années Trente, et participé à de grands programmes artistiques à l'étranger. Illustrant les plus grands auteurs de son temps, il a également montré une grande invention dans sa relation féconde avec l'éditeur Pierre-André Benoît et écrit des Mémoires exquis, où l'humour le dispute à la poésie, d'après des carnets de notes scrupuleusement tenus « an par an » qui font de lui un témoin de son temps exceptionnel qui a traversé tout le XXe siècle ou presque, acteur reconnu et fin observateur de tous les mondes sociaux et culturels qui l'ont constitué, décennie après décennie.
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Mado Jolain (1921-2019) : Céramiste côté maison - côté jardin
Amandine Deltour, Collectif
- Snoeck Gent
- 15 Juillet 2024
- 9789461619174
Dans le paysage de la céramique des années 1950, l'oeuvre de Mado Jolain (1921-2019) séduit par sa modernité et les jeux formels qu'elle a multipliés. La céramiste manifeste très tôt une préférence pour les volumes simples, architecturés et travaillés de telle sorte que l'articulation subtile de l'ombre et de la lumière puisse s'épanouir. Au début des années 1940, Mado Jolain s'initie à la céramique à l'Ecole des arts décoratifs de Paris et fréquente parallèlement les ateliers de dessin et de sculpture de la Grande Chaumière. Sa production reflète alors le goût de l'époque pour l'imagerie populaire, épis de faîtage et coqs stylisés côtoient des scènes religieuses, ensembles régulièrement exposés au Salon de l'imagerie et au Salon des artistes décorateurs. Le succès est certain. Colette Gueden la grande prêtresse de Primavera, fait appel à son talent, bientôt relayé par les galeries parisiennes et les décorateurs comme Samardiras et Merceron. En 1955, la prestigieuse galerie La Demeure, qui participe à la renaissance de la tapisserie contemporaine, l'expose. La vraie nature de son travail se révèle. L'élaboration de la construction de l'objet l'intéresse davantage que le décor qui va désormais tendre vers l'abstraction. Ses formes toujours utilitaires sont reste inédites. A la fin des années 1950, Mado Jolain s'installe avec sa famille sur les bords de la Marne, à Champigny et entame une nouvelle phase créative qui enrichit le monde végétal. Ce sont d'abord des jardinières et des cache-pots enrobés d'un émail monochrome jaune ou vert anisé, puis des engrenages et des fleurs. Les formes s'épurent, gagnent en force, les stries et perforations deviennent les seuls décors s'articulant autour des pleins et des vides pour l'accroche de la lumière.
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Les arts de l'islam au musée des Beaux-Arts de Lyon
Salima Hellal, Sandra Aube, Eloïse Brac de la Perrière, Collectif
- Snoeck Gent
- 22 Juin 2023
- 9789461617279
Le musée des Beaux-Arts de Lyon conserve l'une des plus remarquables collections d'oeuvres islamiques en France. Grâce aux contributions de plus de cinquante spécialistes du domaine, Les arts de l'Islam au musée des Beaux-Arts de Lyon traite de façon exhaustive de cette collection constituée d'oeuvres exécutées entre la période médiévale et l'époque contemporaine. Très richement illustrées, les notices des céramiques, des métaux, des boiseries, des verres, des ivoires, des textiles, des reliures, des peintures de manuscrits, des armes et armures permettent d'apprécier la diversité de la production en terres d'Islam, depuis l'Occident musulman jusqu'aux frontières de la Chine.
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Comment m'habillerai-je ? Se vêtir sous la Révolution française (1789-1804)
Collectif
- Snoeck Gent
- 15 Juillet 2024
- 9789461619136
Dans la société française de la fin du XVIIIe siècle, marquée par la culture des apparences, dans quelle mesure la rupture que constitue la Révolution française se reflète-t-elle dans la manière de se vêtir ? L'exposition se propose de répondre à cette question en présentant textes, objets et iconographie. Une large place est faite à l'estampe, médium de diffusion par excellence des modes, des symboles politiques et des idées.
1 - le vêtement, marqueur social ? Dans l'iconographie de la période, le mélange de ces costumes constitue une métaphore de l'union tant souhaitée. Parallèlement, la Révolution ne marque par l'arrêt de l'intérêt porté à la mode. La période est marquée par une sorte de continuité dans l'évolution des silhouettes, qui se modifient dès les années 1780 avec un allègement de la silhouette féminine, l'emploi de tissus plus fins. La silhouette des années 1780 se trouve alors associée aux nouvelles idées et pourvue d'éléments signifiants sur le plan politique.
2 - le vêtement comme prise de position politique Sur le plan vestimentaire, la Révolution française s'inscrit à la fois en rupture et dans la permanence des évolutions de la décennie précédente. Le vêtement se trouve en charge de porter un message politique à travers, entre autres, le bonnet, la cocarde, le pantalon et le choix des couleurs.
3- « Quelle folie que la nouveauté ! » 1794 est un tournant marqué par une transformation radicale de la silhouette. Le nouveau contexte politique et social est plus favorable à l'industrie du luxe qui se trouve dynamisée et qui s'accompagne du retour de la presse périodique. Les modistes et l'industrie textile, comme la manufacture d'Oberkampf, connaissent une nouvelle vigueur. Le vêtement reflète l'intérêt pour l'antiquité et pour l'exotisme. Les incroyables et les merveilleuses poussent les transformations de la silhouette jusqu'à l'outrance, nourrissant l'abondante production de caricatures. -
Fermé depuis 2017, le Musée national de la Marine va rouvrir ses portes à la mi-octobre 2023, Place du Trocadéro à Paris. Entièrement repensé, son objectif est de mettre en lumière les enjeux maritimes d'hier, d'aujourd'hui et de demain.
Installé dans l'aile l'ouest du Palais de Chaillot à Paris depuis 1937, le Musée national de la Marine avait fermé ses portes au printemps 2017 pour entamer un vaste chantier de rénovation.
L'Établissement public vient en effet d'annoncer que le musée devrait rouvre ses portes à la mi-octobre 2023 avec un bâtiment rénové ainsi qu'un parcours de visite et un projet culturel entièrement repensés. -
Parmi les nabis, Édouard Vuillard (1868-1940), « le nabi à la barbe rousse », est certainement celui qui posséda le plus grand nombre d'estampes ukiyo-e. Il en réunit jusqu'à cent quatre-vingt. Inspirées des paysages du Japon, de geishas ou d'acteurs de kabuki, elles sont signées des maîtres de la gravure sur bois. C'est vraisemblablement la grande exposition consacrée à l'art du Japon par l'École des Beaux-Arts en 1890 qui a décidé Vuillard à s'intéresser à une esthétique jusqu'alors négligée par les circuits académiques. Pas plus que les maîtres de l'ukiyo-e, Vuillard ne prétend délivrer d'autre message que la célébration de la vie quotidienne et de la nature. De 1890 à la Première Guerre mondiale, les références à l'art japonais imprègnent profondément son oeuvre de peintre, de dessinateur et de lithographe. Sans faire de concession à un exotisme très galvaudé, il enrichit son art en adoptant librement les codes mis à l'honneur au pays du Soleil-Levant.
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Colosses : Lutteurs, culturistes et costauds dans les arts
Collectif
- Snoeck Gent
- 20 Juin 2024
- 9789461619105
En 1853, le peintre Gustave Courbet (1819-1877), souhaitant bouleverser les codes artistiques de son temps, présente au Salon sa vision renouvelée du corps féminin avec ses célèbres Baigneuses (Montpellier, musée Fabre), et du corps masculin avec Les Lutteurs, conservés aujourd'hui aux musée des Beaux-Arts de Budapest (Hongrie).Le scandale suscité par ces femmes aux prétendument disgracieuses et vulgaires a quelque formes prétendument disgracieuses et vulgaires a quelque peu éclipsé l'audace de son pendant masculin. Dans cette oeuvre où se trouvent confrontés l'idéal antique et la lutte contemporaine, alors en vogue avec l'émergence de la société de loisir, Courbet faisait entrer pour la première fois au Salon ces athlètes dont
la notoriété ne cessait de croître.
Dans un contexte de médiatisation et de spectacularisation du corps sportif, mais aussi de développement de la physique, qui contribue au renouveau physique et moral des sociétés modernes, Les Lutteurs de Courbet témoignent d'une considération nouvelle portée à ces hommes forts, passant progressivements du phénomène de foire au statut de canon physique et artistique.
Cette exposition entend révéler une part méconnue de la culture visuelle du tournant du XXe siècle pour mieux éclairer les oeuvres qui ont emprunté les muscles des athlètes pour frapper l'observateur! -
Italia veloce : Arts et design au XXe siècle
Juliette Fièvre-Preda, Collectif
- Snoeck Gent
- 4 Juillet 2024
- 9789461619273
La Ville de Troyes organise du 22 juin au 20 octobre 2024, une exposition présentant, pour la première fois en France, les collections de la Fondation Massimo et Sonia Cirulli, dont le but est de promouvoir la culture visuelle italienne du XXe siècle. Il s'agit d'une collection privée, guidée par le regard d'un couple de collectionneurs, à l'image de la collection de Pierre et Denise Lévy, à l'origine du musée d'Art moderne de Troyes. L'exposition présente l'art des années 1900-1960 en Italie, période de grandes évolutions artistiques, qui entre directement en résonnance avec les collections du musée d'Art moderne de Troyes, des néo-impressionnistes à la seconde Ecole de Paris, en passant par les cubistes. Cette exposition a pour ambition, à l'image de la collection Cirulli, de montrer une vision large de l'art italien, de la peinture au design, en passant par l'architecture et le cinéma, à travers un ensemble d'oeuvre, d'objets et de documents divers et variés. L'exposition est réalisée sous le commissariat de Juliette Faivre-Preda, conservatrice du musée d'Art moderne de Troyes et de Jeffrey T. Schnapp, fondateur et directeur de metaLAB@Harvard, professeur de littérature romantique et comparée à la Graduate School of Design Harvard University et co-directeur de faculté au Berkman Klein Center for Internet and Society.
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Paraître : Beauté(s) en représentation, XVIIIe-XXIe siècles
Thierry Franz
- Snoeck Gent
- 15 Juillet 2024
- 9789461618733
Cette exposition a été imaginée à la suite de l'acquisition exceptionnelle du miroir de toilette de la duchesse Élisabeth Charlotte d'Orléans et de la création d'une toilette d'apparat brodée destinée à l'accompagner, tout en promouvant les savoir-faire locaux des métiers d'art, une des thématiques retenues pour le projet scientifique et culturel du futur château-musée rénové. Elle présente environ 150 oeuvres issues des collections du musée ou prêtées pour l'occasion par une quarantaine d'institutions muséales et patrimoniales (Musée des Arts décoratifs de Paris, Château de Versailles, Musée du Louvre, Paris musées, Musée lorrain de Nancy, Musée des Beaux-Arts de Dijon, ...), de galeries et de collectionneurs particuliers, français et étrangers. L'exposition propose de valoriser l'acquisition par l'établissement du miroir que la duchesse de Lorraine utilisait chaque matin lors de la cérémonie de sa toilette en public, devant la cour. La théâtralisation de ces gestes de l'intime, caractéristiques des sociétés de cour en Europe aux XVIIe et XVIIIe siècles, entre en résonance avec l'exposition très contemporaine de l'image de soi. L'exposition, et l'ouvrage associé, mettent en regard oeuvres du XVIIIe siècle et créations contemporaines.
Exposition présentée au château de Lunéville, 24 juin au 2 octobre 2023. -
L'exposition porte sur les mouvements sociaux, politiques et culturels de contestation en France de 1960 à 1975. Les oeuvres d'artistes proches de la figuration narrative tels que Arroyo, Erró, Fromanger, Grau, Messac et Rancillac apportent une réflexion critique sur leur temps, de la guerre du Vietnam aux lendemains de Mai 68. En partenariat avec la fondation Gandur pour l'Art. exposition : 22/6-31/12 Mémorial (Caen)
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Senteurs célestes, arômes du passé : Parfums et aromates dans l'Antiquité méditerranéenne
Collectif
- Snoeck Gent
- Archeologie
- 4 Juillet 2024
- 9789461619068
En latin, en égyptien ou en grec anciens, il n'existe pas de mot pour désigner le parfum. Les termes employés, qui pouvaient être connotés aussi bien positivement que négativement, signifient plutôt odeur. À partir de la documentation archéologique et historique qui nous est parvenue, l'exposition présentera les substances aromatiques employées au cours de l'Antiquité en Égypte, en Grèce et en Étrurie. Les aromates étaient alors autant utilisés en médecine qu'en parfumerie et des propriétés curatives, médicinales et rituelles leur étaient attribuées. Même si ces substances, principalement des onguents, étaient devenues nécessaires à l'hygiène de chacun, voire à la séduction, il n'en reste pas moins qu'elles ont d'abord été utilisées dans le cadre de pratiques rituelles. C'est cette histoire olfactive de l'Antiquité méditerranéenne que le visiteur pourra ainsi découvrir à travers une centaine d'oeuvres et des dispositifs sensoriels innovants.
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William Morris : l'art dans tout
Sylvette Botella-gaudichon
- Snoeck Gent
- 20 Octobre 2022
- 9789461618467
Jamais présenté en France, l'oeuvre du visionnaire William Morris a fortement marqué son époque en théorisant une utopie sociale, politique, écologique et artistique et en posant les bases de ce qu'on nommera plus tard les Arts & Crafts, qui défendent l'art dans tout et pour tous en réaction à l'industrialisation des savoir-faire artisanaux.
Designer textile, écrivain, poète, peintre, dessinateur, architecte, fabricant, militant socialiste, écologiste et incroyable théoricien, William Morris a développé un oeuvre complexe et a milité pour qu'on considère d'une nouvelle manière l'art et l'artisanat, mais aussi les artistes et les artisans de l'Angleterre victorienne de la fin du XIXe siècle, marquée par l'apparition d'une société industrielle. Il est célèbre à la fois pour ses oeuvres littéraires, son engagement politique socialiste, son travail d'édition et ses créations dans le domaine des arts décoratifs.
En réaction à la révolution industrielle qui a marqué l'époque victorienne, William Morris affirme l'importance de toutes les formes d'art - peinture, architecture, graphisme, artisanat, littérature ... Il oeuvre ainsi à redonner des qualités esthétiques aux objets, même les plus usuels, en produisant, par le travail manuel, de la beauté à l'usage de toutes les couches de la société et en valorisant les savoir- faire les plus rares pour aller contre le prosaïsme du monde industriel. Ses recherches formelles et historiques sur la culture Celte et le Moyen-Age nourrissent son inspiration et celles de ses amis artistes dont beaucoup appartiennent au mouvement des préraphaélites - Dante Gabriel Rossetti, Edward Burne-Jones, William Holman Hunt, John Everett Millais...- qui se crée autour de lui.
La nouvelle organisation éthique de l'art, théorisée par Ruskin et mise en place par William Morris, ajoute à son oeuvre une dimension sociale et écologique, qui est aujourd'hui parfaitement d'actualité : expérience d'ateliers collectifs, retour à la campagne dans des colonies d'artisans, entreprises dont les profits sont reversés aux ouvriers, attention portée aux conditions de fabrication des objets manufacturés et le désir de prendre en compte la dignité de ceux qui les fabriquent, conviction que la « beauté » contribue à donner un sens à l'existence.
Avec cette exposition, La Piscine propose aux visiteurs de plonger dans l'univers de William Morris. Tapisseries, tentures, mobiliers, peintures, dessins seront présentés dans une scénographie volontairement immersive imaginée par Cédric Guerlus.Grand format 35.00 €Indisponible
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Henri Storck et les peintres ostendais : Ensor, Spilliaert et Permeke
Henri Storck
- Snoeck Gent
- 7 Mars 2024
- 9789461618795
Henri Storck est un cinéaste surtout documentariste belge né à Ostende le 5 septembre 1907 et mort à Uccle (Bruxelles) le 17 septembre 1999. Auteur de plus de soixante films, célèbre pour des courts-métrages comme Misère au Borinage, son nom reste associé durablement à l'école documentaire belge, des essais documentaires d'avant-garde sur sa ville natale puis, il expérimente le found footage et réalise quelques films militants. Il travaille pendant l'occupation allemande. À la Libération, il devient en Belgique un cinéaste au statut quasi officiel, le Père du documentaire belge. Il a inspiré de nombreux cinéastes belges et les frères Dardenne, recevant la palme d'or pour Rosetta, lui ont rendu hommage. Henri Storck est aussi l'un des pionniers du film sur l'art. Dès 1944, il filme quelques tableaux de Paul Delvaux, dont il évoque avec intensité l'univers onirique. Comme ostendais il a bien connu, filmé et photographier souvent les 'peintres ostendais' : Ensor, Spilliaert et Permeke. Ce livre est édité en partenariat avec le Fonds Henri Storck, MUzee (Ostende) et le musée de la photographie (Charleroi) dans le contexte de 'l'année Ensor'
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Autodidacte, formé au contact de la littérature de son temps et persuadé de son destin d'artiste élu, tel que le concevait Nietzsche, Léon Spilliaert (1881-1946) est l'auteur d'une oeuvre d'une profonde originalité, nourrie d'interrogations métaphysiques et de culture flamande, et réalisée presque exclusivement sur papier. Mélangeant les techniques graphiques comme l'encre de Chine, la mine de plomb, la craie noire, le pastel, les crayons de couleur, puis l'aquarelle et la gouache, l'Ostendais tisse des liens avec le symbolisme et l'expressionnisme contemporains, et semble annoncer, dans ses paysages les plus radicaux, simplifiés à l'extrême, l'abstraction géométrique et le minimalisme.
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À l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, par l'intermédiaire de ses collections et des prêts de divers champions, le musée de l'Armée décrypte les liens profonds qui unissent l'institution militaire et le domaine sportif, chacun puisant dans l'autre pour mieux s'élever
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De l'esquisse à l'étude : Dessins de Breughel à Rubens
Virginie d' Haene
- Snoeck Gent
- 4 Janvier 2024
- 9789461618597
Avec cette exposition, le Musée Plantin-Moretus présente les 85 plus beaux dessins anciens des collections flamandes. Le tout forme une vue d'ensemble stupéfiante et représentative de qui, pourquoi et comment les gens dessinaient dans ces régions aux XVIe et XVIIe siècles.
Le musée Plantin-Moretus placera ses chefsd'oeuvre, ainsi que ceux des autres institutions flamandes, sous le feu des projecteurs sur le plan international. L'exposition est une chance unique de voir côte à côte quelques perles, comme le carnet de croquis de Rubens, âgé de 12 ans, le Panorama de Zélande d'Antoon van den Wijngaerde, long de 10 mètres, et le rarissime carnet de croquis d'Italie du sculpteur Pieter Verbruggen. Et à côté de grands noms comme Frans Floris, Pieter Bruegel l'Ancien et Jan Brueghel, Anthony Van Dyck, Jaques Jordaens ou Pieter Coecke van Aelst, les magnifiques feuilles rarement montrées de dessinateurs moins connus comme Jan van Stinemolen, Cornelis de Vos, Jan Boeckhorst, Pieter Van Lint, Godfried Maes et Jan Erasmus Quellinus sont une découverte surprenante.
« Les visiteurs sont invités à regarder au-delà du sujet représenté et à se demander à quoi servaient les dessins, et pourquoi l'artiste a choisi certains matériaux, techniques, formats et dimensions pour le réaliser. » Virginie D'haene, commissaire de l'exposition.
Musée Plantin-Moretus, Anvers, 17.11.2023-18.02.2024.