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Phebus
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Souvenirs de ma vie
Rosa Bonheur, Anna Klumpke
- Phebus
- Litterature Francaise
- 10 Février 2022
- 9782752912619
Anna Klumpke (1846-1942) arrive dans la vie de Rosa Bonheur (1822-1899) en 1889. Elle sert alors d'interprète - Anna Klumpke est américaine - à un admirateur new-yorkais de passage en France. Rosa Bonheur est une peintre si connue aux États-Unis que son tableau Le Marché aux chevaux est accroché au Metropolitan Museum, et l'on offre aux enfants une poupée à son effigie.
Neuf ans après cette première rencontre, A. Klumpke est de retour au château de By, demeure de Rosa. Entre les deux femmes, une profonde affinité se fait jour. Venue pour quelques semaines, Anna finit par rester. Admirative, enthousiaste et attentive, Anna ne doute pas un instant que le monde puisse être fasciné par le témoignage de Rosa Bonheur. Elle en fera une oeuvre littéraire et historique. Tout au long de leurs entretiens, Rosa Bonheur évoque ses origines, sa formation tout autant que sa vie personnelle dont ses années communes avec Nathalie Micas. Il est ici question du féminisme, des droits des femmes, du statut des femmes peintres aussi bien en France qu'outre-Atlantique. Elle évoque la reconnaissance officielle - elle est la première artiste femme à être faite Chevalière de la Légion d'honneur -, le succès de ses toiles sur le marché de l'art lui offrant une indépendance financière.
Il est ici question des personnalités de l'époque qu'elle côtoie et apprécie comme Buffalo Bill, le duc d'Aumale, l'impératrice Eugénie et bien d'autres encore.
Ce livre brosse ainsi le tableau d'une artiste à redécouvrir et dont l'oeuvre s'étend quasiment sur tout le XIXe siècle. Natacha Henry assure l'édition révisée de ces entretiens. -
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En octobre 2010, Françoise Cloarec, avec le récit Marcel Storr, architecte de l'ailleurs (Phébus), nous faisait pénétrer dans l'univers onirique du peintre autodidacte, Marcel Storr, fils de l'Assistance publique et cantonnier à la ville de Paris.
Solitaire, sourd, sans autre référence que son imaginaire, Marcel Storr a édifié au crayon et à l'encre, à l'insu de tous, une oeuvre sidérante faite de couleurs, de détails, de cathédrales vertigineuses et de mégalopoles utopistes aux tons incandescents. L'exposition au pavillon Carré de Baudouin, réunissant pour la première fois du 15 décembre 2011 au 13 mars 2012 l'intégralité de l'oeuvre de cet artiste totalement hors-norme, est l'occasion pour les éditions Phébus de proposer un catalogue exhaustif de cette oeuvre magistrale.
Liliane kempf est, avec son mari, l'ayant-droit de Marcel Storr. Elle est la première personne à avoir découvert l'oeuvre du peintre.
Laurent Danchin est écrivain, conférencier et critique d'art. Il est également le commissaire de l'exposition consacrée à Marcel Storr au pavillon Carré de Baudouin.
Françoise Cloarec est psychanalyste et peintre, diplômée des Beaux-Arts de Paris. Elle a consacré une thèse de psychologie clinique au peintre autodidacte Séraphine de Senlis avant de lui dédier un essai, Séraphine, sorti chez Phébus en 2008. Elle est également l'auteur du récit Storr, architecte de l'ailleurs paru aux Éditions Phébus en octobre 2010.
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Sous la forme d'un long entretien à épisodes, la vie et l'expérience théâtrale - et tout simplement humaine - d'un homme qui aura tenu vingt rôles dans sa vie et plus de cent sur les planches, mais qui surtout, par son enseignement aussi discret que rayonnant, aura contribué à former deux larges générations d'acteurs et de metteurs en scène (à travers l'aventure de Châteauvallon notamment).
Où l'on croise à des titres divers, c'est-à-dire diversement fraternels, Dullin, Marcel Herrand, Jean-Louis Barrault, Artaud, Camus, Barthes, Alain Cuny, Maria Casarès, Bresson, Boulez... Et où l'on fréquente de manière non moins fraternelle Sophocle, Shakespeare, Calderon, Racine, Kleist, Strindberg, Schnitzler, Brecht, Jouve, Tabucchi... Où il est question enfin, par-delà les rencontres et les engagements d'une vie, de la nécessité qui fonde en secret le théâtre : lequel, inventé par Dionysos, conjugue ivresse et folie pour mieux aider les hommes à se rendre mitres d'eux-mêmes et à ne pas devenir fous.
Une leçon de liberté d'esprit qui ne ressemble pas trop à son époque. (Marc-Olivier Sephiha, acteur et metteur en scène, déjà très remarqué par la critique - il n'a pas trente ans - peut être considéré comme l'une des valeurs les plus sûres, les moins tricheuses en tout cas, du théâtre de demain.)
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Cipango
Nelly Delay, Dominique Rivolier-ruspoli
- Phebus
- Beaux Livres Phebus
- 11 Octobre 2012
- 9782752905390
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" on admire chez hassan massoudy l'usage magistral qu'il fait de la couleur dans ses compositions.
Il a des lavis opalescents, des chevelures d'émeraude, des camaïeux de beiges qui s'enrichissent de profondeurs boisées et d'arômes de santal. c'est une ère nouvelle qui s'ouvre ainsi à la calligraphie. " oui, les amateurs d'antiquité et d'exotisme risquent d'être déçus. hassan massoudy west pas le fossile vivant de la vieille calligraphie arabe. c'est un artiste de notre temps. son art appartient à cette fin du xxe siècle, malgré les racines millénaires qu'il plonge dans la tradition de l'orient.
" (michel tournier).
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Alors que l'on commémore le 500e anniversaire de la mort de Jérôme Bosch en cette année 2016, les musées du Prado à Madrid et Bois-le-Duc aux Pays-Bas organisent une large rétrospective de son oeuvre. C'est à l'invitation de l'institution madrilène que Cees Nooteboom entreprend un voyage de Rotterdam à Lisbonne en passant par Gand, Madrid et Bois-le-Duc. Il va à la rencontre de ce peintre qui le fascine depuis ses années étudiantes. Soixante reproductions accompagnent cet ouvrage au ton très personnel et très littéraire, où Nooteboom croise récit personnel et réflexions sur la peinture du maître néerlandais. Le livre paraît simultanément en allemand, en espagnol, en néerlandais et en anglais.
L'un des plus importants écrivains contemporains néerlandais à la rencontre du peintre le plus connu des Pays-Bas.
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Global collectors ; collectionneurs du monde
Judith Benhamou-Huet
- Phebus
- Beaux Livres Phebus
- 16 Octobre 2008
- 9782752903280
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Tiziana et Gianni Baldizzone, photographes du genre voyageur, un peu géographes par la force des choses, un peu ethnographes par la grâce des rencontres, un peu poètes parce que la route conduit naturellement à cela, nous font découvrir les Mains du monde : Asie, Afrique, Europe...
Mais leur livre n'est pas qu'un livre d'images. Car les mains qu'ils ont élues ont toutes quelque chose à nous dire. Et d'abord ceci : que les hommes et les femmes qui, par ces temps d'industrialisation et de robotisation galopantes, savent encore se servir de leurs mains - pour faire et pour plaire, pour inventer et pour discourir, pour donner et pour jouir - possèdent un trésor dont les plus "civilisés" d'entre nous n'ont peut-être plus idée.
Leur livre ne prétend délivrer aucune leçon, mais nous remémorer cette simple injonction vieille comme l'humanité : Ne perdons pas la main ! Un beau voyage que Boris Cyrulnik, analyste passionné des moeurs humaines - et qui de livre en livre nous si que nos comportements les plus simples sont souvent les plus mystérieux -, prolonge à sa façon en nous expliquant que depuis trois ou quatre millions d'années, c'est la Main qui oriente et secrètement gouverne le destin de l'animal humain.
Captivé à son tour par le travail des Baldizzone, il nous rappelle ici que c'est la Main qui nous a fait hommes, et qu'à négliger ce "détail", nous risquons de perdre rien de moins que notre humanité.
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Photographes mais surtout voyageurs de l'espèce rare - celle qui sait prendre son temps -, Tiziana et Gianni Baldizzone, oeuvrant en complicité avec Boris Cyrulnik, analyste passionné des moeurs humaines, avaient déjà conçu un étonnant ouvrage illustré consacré à la Main, lequel avait connu un extraordinaire succès en France, en Allemagne et dans le monde anglo-saxon (La Main qui parle, Phébus, 2002).
Fins observateurs de l'humanité sous toutes les latitudes, ils ont capté dans leur viseur, au long de vingt années et plus de bourlingue, la magie fugitive de quelques milliers de visages - en Asie, en Europe et en Afrique surtout. Une centaine d'entre eux ont été élus pour figurer dans ces pages : ils reflètent, tous âges confondus, le génie expressif de notre espèce... et une gamme incroyablement variée d'émotions que l'on jurerait impossibles à saisir.
Au fil de sept chapitres (" Regards ", " Solitude et Partage ", " Le miroir des sentiments ", " L'âme en paix "), le lecteur pourra découvrir tout ce que le visage humain dit et fait, montre et cache. Mais il découvrira surtout que la beauté, que nous cantonnons d'habitude si timidement dans le cadre de stéréotypes rassurants (donc menteurs), ne loge pas toujours, tant s'en faut, à l'enseigne que l'on croit.
Un beau voyage, que Boris Cyrulnik accompagne cette fois encore d'un commentaire aussi aigu qu'inattendu. Il nous rappelle que le visage, bien avant l'invention de la parole articulée, aura été le lieu de notre corps où, par le jeu complexe du regard, du sourire, du mouvement des lèvres et de mille infimes mimiques, au long d'un patient et mystérieux échange avec l'Autre, s'est constitué ce qu'il faut bien appeler un langage - premier et dernier des miracles humains.
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Comment voulez-vous que j'oublie... Madeleine et Léo Ferré, 1950-1973
Annie Butor
- Phebus
- 5 Avril 2013
- 9782752909459
Préface de Benoîte Groult.
Pour la première fois, l´histoire de l´amour fou qui unit durant dix-huit ans Madeleine et Léo Ferré est racontée de l´intérieur, par la fille de Madeleine, qui partagea leur quotidien dès l´âge de cinq ans. Celle pour qui Léo Ferré écrivit "Jolie môme" évoque la misère des débuts, le succès, la gloire et... les dérives. Elle assiste à la création de plus de deux cents chansons, aux rencontres avec André Breton, Aragon, Louise de Vilmorin, le prince Rainier - pour ne citer qu´eux - et partage la passion du couple pour les animaux, des saint-bernard aux oiseaux en passant par les chimpanzés ! Témoin privilégié de cette époque peu connue de la vie de Léo Ferré, Annie Butor réhabilite la mémoire de sa mère et trace un portrait émouvant, mais sans concession, de ces deux êtres exceptionnels.
Un témoignage unique.
Grand format 17.00 €Indisponible
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Shih Tao ou la saveur du monde
François Cheng
- Phebus
- Beaux Livres Phebus
- 2 Février 1999
- 9782859405472
Près de deux siècles avant Baudelaire, le moine-peintre Shitao (1642-1707) invente au fil du pinceau une conception totalement " moderne " du geste de peindre ; et, entre deux tableaux, expose celle-ci avec des mots inspirés dans un traité fameux : les Propos sur la peinture du moine Citrouille-amère.
François Cheng, qui a déjà révélé au public occidental la figure majeure d'un autre maître chinois (Chu Ta : Le génie du trait, Phébus 1986), nous convie ici à découvrir une centaine des peintures parmi les plus représentatives de la manière de Shitao, la plupart en provenance des musées de Chine - donc quasi inconnues en Occident.
Il retrace pour nous l'itinéraire spirituel d'un artiste à la vie des plus mouvementées, qui sut trouver sur la fin, dans une haute solitude paradoxalement ouverte à tous les possibles, la résolution des contradictions qui l'habitaient.
" Par sa virtuosité inquiète, jamais satisfaite d'elle-même, écrit François Cheng, Shitao a enrichi comme aucun autre l'art du trait : ses coups de pinceau sont célèbres par leur vivacité, leur audace, mais surtout leur stupéfiante variété.
Son esprit d'invention, sa hardiesse toujours en alerte ont littéralement brisé le moule de la composition classique ; il n'a de cesse d'introduire dans ses tableaux, par tout un jeu de vides intermédiaires, d'agencements obliques, de contrastes inattendus, de déformations voulues, une sorte de " précarité dynamique ", de magie fragile qu'il n'est pas exagéré de qualifier de musicale ".
" Révolutionnaire " dans l'âme et malgré cela profondément attaché à la plus antique tradition, Shitao a toujours rêvé de solliciter non seulement le regard mais tous les sens qui, chez l'homme, participent au banquet du Réel.
Pour lui, c'est à ce prix seulement que nous avons la chance d'approcher le mystère des choses, de goûter " la saveur du monde ". Ainsi résume-t-il l'alchimie sensorielle qui, selon lui, gouverne toute représentation : " Je parle avec ma main, tu écoutes avec tes yeux ".
Beaux-livres 52.55 €Indisponible
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Shashin ; voyageurs et photographes au Japon 1868-1912
Franck Berzieri
- Phebus
- Beaux Livres Phebus
- 22 Octobre 2009
- 9782752903686
Rares sont les moments où deux civilisations se rencontrent hors des champs de bataille. Au Japon, les années 1860-1900 sont l'un de ces moments magiques.
Après des siècles d'isolement, le nouvel empereur, qui prendra par le suite le nom de Meiji, décide l'ouverture du pays. L'Asie rencontre l'Occident. La photographie vient d'être inventée : elle sera non seulement le témoin de cette rencontre, mais également un acteur important de l'échange.
Aux photos noir et blanc prises par les premiers photographes européens, colorisées une à une, à la main, par des dizaines d'artisans japonais employés dans les studios, puis collées sur des feuilles de papier épais, répondent les commentaires des occidentaux, qui s'étonnent des bains chauds, des plats de poisson crus et des hommes qui courent durant des heures, chaises à porteur sur l'épaule...
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Jack London photographe
Philippe Adam, Campbell London Jack, Sara S.Hodson
- Phebus
- Beaux Livres Phebus
- 13 Octobre 2011
- 9782752905796
Jack London, tête brûlée éprise de liberté a, en quarante années d'une existence intense, semé sur sa route de nombreux romans, récits ou essais comme autant de témoignages de sa soif de vivre. Curieusement, on ignore souvent que cet aventurier des mers et des mots était également un photographe de génie qui, par l'image, a reflété son temps. Et de quelle manière ! Avec plus de 12 000 clichés, le petit gars des rues de San Francisco a porté sur le monde le regard des grands humanistes. Miséreux de l'East End londonien, soldats lors du conflit russo-japonais, lépreux de l'île de Molokaï, cet homme en empathie avec ses sujets a partagé ses émotions sans jamais se départir d'une sensibilité loin des images d'Epinal attendues. Grâce au travail de Jeanne Reesman, Sara S. Hodson et Philip Adam qui ont sélectionné les 200 photos les plus marquantes de ce grand reporter s'il en est, un hommage est enfin rendu au Jack London photographe, tant chacune de ses prises de vue déborde d'humanité, de tendresse et de beauté. L'oeuvre littéraire de Jack London est restée dans les mémoires. Gageons qu'il en sera de même de ses photos.
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L empire du regard - mil ans de peinture japonaise
Maurice Coyaud
- Phebus
- Beaux Livres Phebus
- 1 Août 1991
- 9782859400392
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Louise brooks portrait d une anti star
Roland Jaccard
- Phebus
- Beaux Livres Phebus
- 21 Novembre 1997
- 9782859405021
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Chu Ta ; le génie du trait ; 1626-1705
François Cheng
- Phebus
- Beaux Livres Phebus
- 28 Septembre 1999
- 9782859405922
Chu ta (1626-1705), qui fut l'un des maîtres du célèbre shitao, occupe dans l'histoire de la peinture chinoise une place unique.
A la fois dépositaire d'une tradition millénaire, parvenue à son degré de plus haut accomplissement, et explorateur d'une modernité qui s'engage avec une superbe imprudence dans les voies nouvelles, il hante la lisière de deux mondes.
Violemment hostile à l'académisme officiel, refusant au surplus de collaborer avec les nouveaux maîtres mandchous qui venaient de s'installer sur le trône impérial, il mena plus d'un demi-siècle durant une existence de quasi vagabond, dont les péripéties sont celles d'un véritable roman.
Il en fut si marqué qu'il n'hésita pas à s'engager un temps dans les seules issues extrêmes qui convinssent à son esprit rebelle : le mutisme et la folie. sans doute ne lui fallait-il pas moins que toutes ces épreuves pour accomplir son destin. au fil d'une vie longue et tourmentée, oú le geste de peindre se révéla pour lui une voie de salut, il sut à ce point épurer son art - un art fondé sur la maîtrise des traits essentiels - qu'il rejoignit spontanément, et par les chemins les moins conformistes, la plus haute intuition des anciens : pour qui le trait était l'homme même ; et tracer le trait, en soi, manière authentique d'être.
On se rappelle le conseil brutal donné par matisse : " vous voulez faire de la peinture ? commencez alors par vous couper la langue, car désormais vous ne devez vous exprimer qu'avec vos pinceaux. " chu ta le muet aurait pu faire de cette phrase sa devise. le fait est que le mutisme semble exacerbé chez lui les puissances du regard, comme si le sacrifice de la parole articulée l'avait aidé à goûter d'autant mieux les images qui s'offraient à ses yeux : figures qu'il devait méditer longuement en lui-même, dont il pouvait caresser à loisir les multiples facettes, et dont le silence favorisait mystérieusement l'éclosion.
Les quelque quatre-vingts peintures qui se trouvent reproduites dans le présent ouvrage proviennent pour la plupart des musées de chine. françois cheng les avait révélées au public de langue française en 1986, dans une première version de ce livre - qu'il a tenu à revoir et à améliorer largement pour la présente édition.
Beaux-livres 40.05 €Indisponible