Passages
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Depuis Barbara, qui l'a fait connaître en France en 2012, Christian Petzold a conquis le public français par la rigueur et la profondeur de son cinéma. Son dernier film, Le Ciel Rouge, a obtenu le Grand Prix du Jury lors de la 73ème Berlinale.
Ce livre propose d'abord un parcours à travers l'oeuvre de l'un des cinéastes contemporains les plus intéressants d'outre-Rhin. Mais il offre surtout, sous forme de conversations presqu'à bâtons rompus, une plongée dans l'intimité créative et cinéphilique du cinéaste, qui semble préférer parler des oeuvres des autres que des siennes. Au détour d'un détail ou d'un souvenir apparemment anodins, Petzold sidère par la justesse d'une remarque ouvrant aussitôt sur de plus amples réflexions. Il révèle ainsi les secrets les plus fondamentaux de l'art de filmer et, pour les spectateurs que nous sommes, d'accueillir les films. Il nous a fait l'immense cadeau de les découvrir en même temps que lui. -
Si au cours du XIXe et du XXe siècles, l'image terrorisante du diable, conservée dans le champ religieux et moral, a perdu de sa puissance dans l'imagination littéraire et dans les illusions de la fantasmagorie, le cinéma va produire de nombreuses variations autour du motif diabolique, recouvrant à la fois les passions individuelles et les terreurs collectives en y intégrant des messages de liberté et de plaisir dans la veine d'écrivains romantiques. Jean Epstein va théoriser dès les années vingt ce rapport ancien et profond du cinéma avec ce penchant "diabolique". Pour ce théoricien de la première avant-garde française, le cinéma ouvre de nouveaux horizons originaux, il annonce une philosophie antidogmatique, révolutionnaire et libertaire, "diabolique en un mot" comme l'indique le titre de son ouvrage, publié en 1947, Le cinéma du Diable. Au-delà des écrits théoriques de Jean Epstein, bien des cinéastes et particulièrement ceux sur lesquels s'appuie cet essai - Friedrich Wilhelm Murnau, Albert Lewin, Rex Ingram, Kenneth Anger, Roman Polanski, Abel Ferrara et David Lynch - se sont intéressés à cette expression cinématographique du Mal, à cette question posée sur l'ordre du monde à travers la question du démoniaque.
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La Récolte n.3 : revue des comités de lecture de théâtre
Collectif
- Passages
- La Recolte
- 8 Juillet 2021
- 9791094898956
La récolte La revue annuelle dédiée aux écritures théâtrales d'aujourd'hui. Dans ce troisième numéro, découvrez l'édito de Penda Diouf, une tribune de Magali Mougel & Pauline Peyrade, ainsi que huit pièces inédites de Fabien Arca, Marcos Caramés-Blanco, Caroline Leurquin, Artur Palyga, Marion Pellissier, Olivier Sylvestre, Anne-Christine Tinel et Lucie Vérot. Huit cahiers pour penser le paysage théâtral avec la complicité des auteur.rices et le regard de praticien.nes, chercheur.euses, artistes.
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L'Avventura : Antonioni et le cinéma moderne
René Prédal
- Passages
- Focale(s)
- 24 Novembre 2022
- 9782492986079
Que dire, encore, de « L'Avventura » de Michelangelo Antonioni ? Beaucoup. En prenant en compte tous les aspects du film (depuis ses influences lointaines jusqu'à ses traces dans la cinématographie contemporaine), René Prédal revient sur le film qui, comme pour toute une génération, a constitué une révélation, celle des possibles du cinéma.
En interrogeant, depuis la genèse du film, sa « modernité », l'auteur montre à quel point la déambulation des personnages dans une Italie des années 60, préfigurant notre Europe, mérite une lecture contemporaine, en prise avec les thèmes qui hantent nos temps.
Divisé en chapitres courts, illustrés, René Prédal livre bien plus qu'un livre critique : une véritable déclaration d'amour à la puissance du cinéma d'Antonioni. -
Gus Van Sant : cinéaste de l'infinitif
Florian Tréguer
- Passages
- Focale(s)
- 22 Juin 2023
- 9782492986123
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La Récolte - revue des comités de lecture de théâtre s'adresse à un public curieux de découvrir les écritures d'aujourd'hui, par-delà les cercles de connaissance et d'expertise.
Les extraits, les articles et l'appareil critique servent à donner des éclairages différents sur le texte, plutôt qu'à imposer une lecture unilatérale. Par là, nous rendons visible les mouvements qui traversent l'écriture d'aujourd'hui, ses enjeux propres, et permettons à chaque lecteur et lectrice de construire et d'élaborer son propre chemin de lecture.
Dans le prolongement du travail de diffusion des textes qu'effectuent toute l'année chacun de ces comités, les textes défendus dans la revue La Récolte sont disponibles sur demande, dans leur intégralité, jusqu'à publication des textes.
Le lancement du premier numéro de la revue a eu lieu le 17 juillet 2019 à la Maison Jean-Vilar, Avignon dans le cadre du Temps des Revues - Avignon In.
Les comités qui composent ce deuxième numéro sont : Le Poche / GVE (Genève), À mots découverts (Paris), Jeunes textes en liberté (Paris et Nouvelle-Aquitaine), La Comédie de Caen, Texte en cours (Montpellier), le Théâtre de l'Éphémère (Le Mans), le Théâtre de la Tête Noire (Saran), Troisième Bureau (Grenoble).
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Scènes et détours d'Afrique : les aventuriers de la coopération théâtrale en Afrique et dans les ...
Sylvie Chalaye
- Passages
- 17 Février 2022
- 9782492986024
Recueil de textes et d'entretiens réalisés par l'équipe du laboratoire SeFeA, cet ouvrage témoigne du parcours de plusieurs artistes de théâtre au tournant du XXIe siècle, qui ont eu l'occasion de partir en Afrique subsaharienne et dans les Outre-mer pour monter des spectacles, déployer des projets artistiques au long cours, animer des formations et des ateliers. Il se veut une histoire de la coopération théâtrale franco-africaine et ultramarine à travers la diversité des expériences qui l'ont construite.
Ces détours qui passent d'abord par le continent africain, avant de se poursuivre bien souvent vers les territoires ultramarins, attestent de l'attractivité artistique de l'Afrique, une attractivité paradoxale pour un continent dont on dit qu'il n'a pas vraiment de tradition théâtrale, pas de formation d'acteur ou de metteur en scène, pas de lieu théâtral, pas de pouvoir économique... Qu'est-ce qui pousse donc ces metteurs et metteuses en scène du nord à partir créer en Afrique ? Que signifie ce détour de production et de création ? Le continent est-il encore un espace d'aventures et de découvertes, réelles ou fantasmées ?
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Ludique, poétique, non linéaire et non hiérarchisé, cet abécédaire vient combler un vide sur la question plurielle du corps dansant. Après des années de recherche et de pratique, la chercheure Andrée Martin et la photographe Dominique Malaterre ont conçu cet ouvrage singulier et unique, qui, au-delà de la danse, pose une réflexion sur notre rapport au corps et notre vision de celui-ci. Un ouvrage de recherche et création majeur, et un livre-objet incomparable.
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Être au-delà n'entend pas dresser une typologie des représentations de la mort au cinéma, mais plutôt de réfléchir au lien existant entre un art qui fait, étymologiquement, de l'écriture du mouvement son ambition et un événement qui a lieu chez tous les êtres vivants puisqu'il en conditionne la définition même. Filmer le vivant permet d'entretenir un rapport avec la mort : la conservation de ce qui s'échappe des êtres capturés par l'objectif est précieux. Nous regardons quelque chose qui n'est plus et, de fait, avons la possibilité, d'essayer d'y percevoir les glissements imperceptibles qui les entraînent vers un terme. La notion d'ensemble que revêt le film de par le montage qui a contribué à l'élaborer peut effectivement et rétrospectivement permettre à ce point final d'exister. Une expérience au-delà du sensible.
Maîtrise du tout et de la partie : c'est à partir de ces qualités que se développe ce livre, qui parlera autant de Federico Fellini que de John Wayne, autant de Torture Porn que de western classique, tant ce qui est son coeur est la base palpitante, émouvante, fébrile de toutes les formes de cinéma qui n'évoquent la mort que pour mieux rêver à ce qui peut la dépasser.
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De l'insistance du monde : le paysage en cinéma
Benjamin Thomas
- Passages
- Focale(s)
- 24 Novembre 2022
- 9782492986086
En peinture, nul ne doute qu'il existe des paysages. Au cinéma, en revanche, l'incertitude subsiste.
En toute rigueur, un paysage n'est pas un décor ou un arrière-plan. Il désigne une étendue ouverte s'imposant au regard comme la raison d'être d'une composition. Or, en ce domaine, l'image de cinéma, avec ses mouvements et ses durées, ne peut qu'altérer l'héritage pictural. Pourtant, en mobilisant des moyens esthétiques proprement cinématographiques, certains films créent bel et bien des paysages en cinéma. Ce livre se consacre à de telles oeuvres, qui invitent le regard à accueillir la présence insistante du monde. Ainsi, chez Michelangelo Antonioni, Andreï Zviaguintsev, Jean Epstein, Bruno Dumont, Alexandre Sokourov, Nicolas Winding Refn ou encore Jean Renoir, le paysage devient une forme cinématographique.Grand format 18.00 €Indisponible
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Grand format 40.00 €
Indisponible
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Fantaisies de John Ford
Frédéric Cavé, Damien Keller
- Passages
- Focale(s)
- 6 Janvier 2020
- 9791094898727
Souvent vanté pour sa contribution essentielle à l'histoire du western, John Ford est pourtant le réalisateur d'une oeuvre hétérogène où se mêlent documentaires, films éducatifs, épisodes de séries télévisées, westerns et drames dans lesquels se fond, avec constance, une veine plus fantaisiste. Ignorée, cette dernière révèle toutefois une part de son tempérament, toujours prompt à se délecter d'une dimension humoristique.
Depuis la filiation au comique de Mack Sennett jusqu'à l'humour étranglé de The Last Hurrah, les auteurs revisitent ici les passages comiques présents dans les chefs d'oeuvres, dans les fantaisies des années 1930-1940, comme dans les films plus inclassables mettant à l'honneur le talent picaresque du cinéaste.
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Cinéaste éclectique, passant sans difficulté d'un genre à l'autre, Steven Spielberg a trop souvent la réputation d'un réalisateur de grand talent mais aux idées simples, voire pauvres. Or, un examen un tant soit peu attentif de ses films révèle une véritable profondeur de pensée. Humaniste convaincu, Spielberg n'en reste pas moins obsédé par l'inhumain mais révèle un optimisme teinté de pessimisme, une lumière voilée par les ténèbres. L'étude d'un corpus circonscrit permet de mettre au jour une éthique et une métaphysique nuancées : loin de tout dogmatisme, l'humanisme spielbergien veut croire en l'homme, tout en étant lucide sur la difficulté d'une réconciliation de ce dernier avec lui-même et avec le monde.
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Ça commence comme ça. Cette histoire-là. Le 3 septembre.Rentrée scolaire ordinaire à Presque-La-Ville... si ce n'était de la rencontre fulgurante entre Dom et Fred, deux êtres incandescents qui trouveront en l'autre un refuge contre le monde où la norme tue. Leur serment : traverser vers La Ville, à la fin de l'année, là où on peut être tout ce qu'on veut, semble-t-il. Mais le pont acceptera-t-il de les laisser traverser ? À travers leur combat pour vaincre leurs propres démons se profile la quête d'un genre à soi, unique, qu'on doit imaginer, pour mieux vivre. Et si l'exil vers La Ville ne recelait pas toutes les clés de cette grande quête pour trouver qui on est ?
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Dans son premier livre, l'artiste Suzanne Cloutier nous offre une exploration de la thématique de l'errance sous toutes ses formes. S'inspirant des travaux du designer Henry Dreyfuss, du Dictionary of Symbols de Carl G. Liungman ainsi que de l'oeuvre du peintre Jean-Michel Basquiat et des écrits de Jack Kerouac, elle rend hommage aux vagabonds américains, suédois et anglais et à leur langage unique formé de pictogrammes.
Le corpus des dessins présentés dans Errances illustre des morceaux d'histoire de générations de bohémiens, hobos, sans-abri et voyageurs ferroviaires clandestins ayant traversé une période de misère économique et d'industrialisation frénétique. Leur langage codé, dont le caractère graphique est indéniable, fascine par l'histoire qu'il raconte. Juxtaposés, ces signes documentent un mode de vie et brossent le portrait d'une population et de son époque. Ils racontent les préoccupations quotidiennes et profondément humaines : la quête de nourriture, de sécurité, d'un endroit où dormir, le signalement d'un danger, d'une direction à prendre ou à éviter... Mais ces signes sont aussi plus largement l'expression d'un refus de la sédentarité, d'un désir de vivre - et survivre - différemment, et un symbole fort d'anticonformisme et de quête de liberté. Onze écrivain·e·s, romanciers et poétesses, collaborent à cet ouvrage avec des textes de création, apportant un éclairage contemporain sur les thèmes de l'errance, de la liberté de circulation et de l'humanité en mouvement.
Au croisement des arts visuels, de la littérature et du design, Errances propose une réflexion originale sur les questions cruciales de notre époque que sont notre capacité à l'empathie, à l'hospitalité et à la solidarité. Un livre-objet unique et passionnant qui nous invite à questionner notre propre humanité au sein d'un monde où les inégalités socio-économiques ne cessent de croître. -
Corps du jazz
Sylvie Chalaye, Pierre Letessier
- Passages
- Esthetique(s) Jazz
- 3 Mars 2022
- 9782492986017
Le jazz traverse les corps, habite les gestes bien au-delà de la musique. Ce sont ces corps habités par le jazz, animés par une force esthétique libératoire, transcendante comme immanente, que cet ouvrage interroge, mais aussi ces corps vibratoires qui prennent formes dans les créations plastiques, les images cinématographiques ou encore travaillent la scène et les dramaturgies contemporaines. Et c'est à tous les corps du jazz que nous nous intéressons, dansants ou musicaux, sonores ou dissonants, vocaux ou instrumentaux, fantasmés ou discriminés, noirs ou blancs, masculins ou féminins.
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VVV témoigne des trois odyssées transfrontières réalisées par l'artiste visuel Patrick Beaulieu avec Daniel Canty (Vecteur monarque, Ventury, Vegas), Alexis Pernet et Dauphin Vincent (Ventury) entre 2007 et 2013.D'abord, les agents transfrontières ont pisté la migration annuelle des papillons monarques à bord de la Monarca Mobile, brinquebalant camion postal transfiguré pour l'occasion. Ensuite, ils sont devenus chercheurs de vent, s'abandonnant aux courants aériens dans le Blue Rider, pick-up bleu ciel équipé d'une manche à air et d'une girouette.Enfin, ils se sont improvisés aventuriers du hasard, pour tracer de Las Vegas (NV) à Luck (WI) avec la Magic Dart, bolide d'une blancheur désertique, en suivant les augures de la roue de fortune fixée à son capot. Papillon, vent, hasard: guides animaux, élémentaires, spirituels. Par trois fois, les compagnons d'aventure se sont abandonnés à des forces qui les dépassent. Ils ont croisé des paysages, des pensées et des êtres, ont fait ensemble oeuvre de science naïve, pour composer cet atlas d'une Amérique où on ne parvient qu'en prêtant foi à ce qui arrive au bon endroit, au bon moment.
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Au gre des champs - une histoire de famille, d'agriculture et de cuisine
Museo Editions
- Du Passage
- 20 Octobre 2015
- 9782924397169
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Entre avoir et etre - deux collectionneurs s'exposent
Museo Editions
- Du Passage
- 15 Octobre 2013
- 9782922892833
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Animal jazz machine
Sylvie Chalaye, Pierre Lefessier
- Passages
- Esthetique(s) Jazz
- 1 Novembre 2019
- 9791094898703
Pourquoi cats, birds, racoons, singes et autres alligators, qui appartiennent à la mythologie du jazz et à son univers illustratif et linguistique, rencontrent-ils si souvent locomotives, steamboats remontant le Mississipi, automobiles lancées à toute allure et autres fusées futuristes ? Pourquoi le jazz est-il si souvent associé à la fois à un bestiaire animalier et à un univers mécanique avec rouages, pression, vitesse, explosion, vapeur et charbon... - aussi bien dans la musique (comme thème ou comme geste sonore), que dans le graphisme, le dessin animé, le discours critique, et même l'argot des jazzmen et leurs surnoms ? Pourquoi au coeur du jazz la bête rencontre-elle la machine ? Pourquoi le primitivisme embrasse-t-il la modernité ?
Voilà l'enjeu de ce livre : chercher à comprendre cette association a priori paradoxale entre le jazz, l'animal et la machine, qui traverse pourtant toute l'histoire du jazz jusqu'à aujourd'hui. Que révèle-t-elle au plan anthropologique et philosophique, voire idéologique ? Que signifient et que produisent ces tensions éthiques et esthétiques majeures qui, entre mécanique et bestialité, humanité augmentée et déshumanisation, dévalorisation artistique et subversion des codes esthétiques dominants, habitent la créativité jazz aussi bien musicale, que plastique ou cinématographique ?
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