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Arts et spectacles
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«Ce livre est a` la fois une danse, un chant et un e´clat de lune, mais par-dessus tout, l'histoire qu'il raconte est, et restera a` jamais, celle de la Petite Indienne.» La Petite Indienne, c'est Betty Carpenter, ne´e dans une baignoire, sixie`me de huit enfants. Sa famille vit en marge de la socie´te´ car, si sa me`re est blanche, son pe`re est cherokee. Lorsque les Carpenter s'installent dans la petite ville de Breathed, apre`s des anne´es d'errance, le paysage luxuriant de l'Ohio semble leur apporter la paix. Avec ses fre`res et soeurs, Betty grandit berce´e par la magie imme´moriale des histoires de son pe`re. Mais les plus noirs secrets de la famille se de´voilent peu a` peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty puise son courage dans l'e´criture : elle confie sa douleur a` des pages qu'elle enfouit sous terre au fil des anne´es. Pour qu'un jour, toutes ces histoires n'en forment plus qu'une, qu'elle pourra enfin re´ve´ler.
Betty raconte les myste`res de l'enfance et la perte de l'innocence. A` travers la voix de sa jeune narratrice, Tiffany McDaniel chante le pouvoir re´parateur des mots et donne naissance a` une he´roi¨ne universelle.
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L'année du singe se présente à la fois comme un récit de voyage à travers la Californie, l'Arizona, le Portugal et le Kentucky, un fantastique carnet de rêves et de conversations imaginaires, et une méditation lucide sur le passage du temps, le deuil et la compassion. Au fil de ses déambulations solitaires, Patti Smith déroule l'année 2016, l'année charnière de ses soixante-dix ans. Le souvenir des lieux se mêle au paysage intérieur de l'artiste, et tout ce qu'elle a vu, rêvé ou lu, coexiste dans ce pays des merveilles tout personnel. Elle croise ainsi un cortège de fantômes aimés et admirés, parmi lesquels Roberto bolano, Jerry Garcia, mais aussi, et surtout, deux amis chers au crépuscule de leur vie : le dramaturge Sam Shepard et le producteur de musique Sandy Pearlman.Patti Smith tisse avec pudeur et mélancolie la toile de cette année singulière marquée par des bouleversements intimes et politiques, sans jamais s'abandonner à l'apitoiement ni au désespoir. Elle célèbre au contraire l'art et les pouvoirs de l'imagination, offre sa sagesse optimiste et sa finesse d'esprit, rappelant, s'il en était besoin, qu'elle est l'une des créatrices les plus talentueuses de notre temps.
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"Depuis plus d'un demi-siècle, Histoire de l'art de Ernst Gombrich est l'une des meilleures introductions à l'art jamais écrite.
Ce succès est sans conteste dû au talent de Gombrich à transmettre dans un langage simple sa parfaite connaissance de l'histoire de l'art. Des grottes de Lascaux à Kandinsky en passant par l'art antique et médiéval, les idées et courants abordés par l'auteur s'enchaînent subtilement de façon chronologique en s'appuyant sur des exemples d'origines géographiques variées empruntés à la peinture, l'architecture et la sculpture. Pratique et élégante, cette édition de poche contribue une fois de plus à rendre l'histoire de l'art accessible au plus grand nombre de curieux, néophytes ou amateurs. Né à Vienne en 1909, Sir Ernst H. Gombrich (1909-2001) s'installe à Londres en 1936 ; il fut directeur de l'Institut et professeur d'histoire de l'art au Warburg Institute (université de Londres) de 1959 à 1976. Ses ouvrages ont été traduits dans plus de trente langues et nombre d'entre eux sont devenus des classiques parmi lesquels L'art et l'Illusion, Méditations sur un cheval de bois, et La Préférence pour le primitif.
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Avec l'enthousiasme, l'audace et l'érudition qui ont fait le succès d'On n'y voit rien, Daniel Arasse invite son lecteur à une traversée de l'histoire de la peinture sur six siècles, depuis l'invention de la perspective jusqu'à la disparition de la figure.
Évoquant de grandes problématiques - la perspective, l'Annonciation, le statut du détail, les heurs et malheurs de l'anachronisme, la restauration et les conditions de visibilité et d'exposition - mais aussi des peintres ou des tableaux précis, il fait revivre avec perspicacité et ferveur plusieurs moments clés, comme Léonard de Vinci, Michel-Ange, le maniérisme, ou encore Vermeer, Ingres, Manet. Son analyse se nourrit constamment d'exemples concrets - La Madone Sixtine de Raphaël, La Joconde, la Chambre des époux, de Mantegna, Le Verrou de Fragonard... - avant de conclure sur quelques aspects de l'art contemporain.
Le lecteur retrouvera le goût de mieux voir de grands épisodes de la peinture, grâce à une approche sensible et ouverte. Toujours il sera surpris, réveillé, entraîné dans un véritable enchantement d'intelligence et d'humour.
Ce livre est la transcription de vingt-cinq émissions proposées par l'auteur sur France Culture pendant l'été 2003.
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Quels sont les pouvoirs de la couleur ? Comment agit-elle sur notre conscience profonde ? Quelle est la situation créatrice de l'homme dans notre société actuelle ?Écrit en 1910 alors que l'artiste venait de peindre son premier tableau abstrait, nourri des observations et des expériences accumulées peu à peu, ce livre compte parmi les textes théoriques essentiels qui ont changé le cours de l'art moderne.
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«- Dis-moi pourquoi tu rentres si tard. Il n'a rien répondu. - Vous avez bu ? Joué au poker ? Vous êtes sortis ? Tu as oublié l'heure ? Il continuait à se taire, avec une espèce d'insistance, en faisant tourner son verre entre ses doigts. J'ai jeté par hasard des mots absurdes pour le faire sortir de ses gonds et lui arracher une explication : - Qu'est-ce qui se passe ? Il y a une femme dans ta vie ? Sans me quitter des yeux, il a dit : - Oui, Monique, il y a une femme dans ma vie.»
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Arletty ! Immédiatement, on pense à sa célèbre réplique : « Atmosphère ! Atmosphère ! Est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ? » Et que dire de « Si mon coeur est français, mon cul est international », répondant ainsi aux accusations de collaboration pendant l'Occupation ?
De 1940 à 1944, Arletty a été l'actrice française la plus populaire, invitée dans les salons les plus huppés de Paris et amoureuse à la folie d'un bel officier allemand. Pourtant, a-t-elle objectivement collaboré ?
Preuves à l'appui, David Alliot montre que l'Occupation a été la période la plus intense de la vie de l'actrice. Il brosse le portrait de la belle et insolente Garance des Enfants du paradis, avec son accent des faubourgs, ses répliques cinglantes et son anticonformisme, qui paiera cher sa passion pour un « boche ».
Avec subtilité, David Alliot retrace la vie d'Arletty, qui côtoya Jacques Prévert, Jean-Louis Barrault ou encore Sacha Guitry, et qui fut l'une des actrices mythiques du cinéma français. -
«Comme vous, je suis désolé de ne pouvoir exposer cette année la série des Nymphéas ... Je suis très difficile pour moi-même, c'est peut-être vrai, mais cela vaut mieux que de montrer des choses qui sont médiocres.» Figure-phare du mouvement impressionniste, auteur du tableau-manifeste Impression, soleil levant, Claude Monet (1840-1926) chercha sa vie durant - du Havre à Giverny, de Paris à Venise - la nuance de couleur juste. Saisissant sur chaque toile un nouvel effet de lumière, il composa des séries picturales parmi les plus célèbres au monde : les Meules, les Cathédrale de Rouen, les Parlement de Londres, les Nymphéas. Perfectionniste à l'extrême, créateur aussi exigeant avec lui-même qu'avec ses mécènes, ami au long cours (notamment de Georges Clemenceau et d'Auguste Renoir), l'artiste composa par petites touches une oeuvre radicale, annonciatrice de l'art moderne.
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La fée cinéma : autobiographie d'une pionnière
Alice Guy
- Gallimard
- L'imaginaire
- 16 Juin 2022
- 9782072960789
La Fée-Cinéma est le récit autobiographique d'Alice Guy : première femme cinéaste du monde. Écrire vite. Raconter son enfance, d'abord : la jeune Alice est élevée entre le Chili, la Suisse et la France. Puis le pensionnat et la vie à Paris. Suivent des études de sténographie, avant qu'elle ne devienne en 1895 la secrétaire de Léon Gaumont au Comptoir général de Photographie. C'est à la suite de la première projection du cinématographe des frères Lumière qu'Alice a l'idée de tourner de courtes fictions pour soutenir la vente des caméras Gaumont. Déjà «mordue par le démon du cinéma», elle n'a qu'une obsession : raconter des histoires en réalisant ses propres films, dont le plus célèbre, La Fée aux choux, considéré comme le premier film de fiction... Longtemps effacée de l'Histoire, Alice Guy décrit ici avec précision les débuts du cinéma, la magie des accidents, des expérimentations et autres bouts de ficelle. Sans détour et sans romance, d'une écriture intime et urgente, elle dit la beauté du 7? art qu'elle a «aidé à mettre au monde» ; elle se réhabilite. Elle meurt en 1968 et ses Mémoires, pourtant achevés en 1953, ne seront publiés qu'en 1976.
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«Je le répète avec une certitude plus véhémente : la vérité est en marche et rien ne l'arrêtera».
C'est en 1898, dans une lettre ouverte au président de la République Félix Faure, qu'Émile Zola assène cette magnifique formule. Rappelons le contexte : le capitaine Dreyfus a été accusé d'espionnage au profit de l'Allemagne, contre toute raison. Condamné, il est la preuve vivante d'un climat d'antisémitisme nauséabond. Il apparaît rapidement que le vrai coupable est le commandant Esterhazy. Mais l'armée ne veut pas se déjuger. Zola prend la plume, défend l'innocent bafoué, veut que la vérité l'emporte. Il est celui qui a donné à l'expression «intellectuel engagé» ses lettres de noblesse.
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En 2020, près d'un millier de photographies prises par Paul McCartney avec un appareil de 35 mm ont été découvertes par hasard dans ses archives personnelles. Ce trésor oublié raconte la fin de 1963 et le début de 1964 quand la Beatlemania est apparue en Angleterre avant de se répandre au reste du monde à la faveur de la première tournée du groupe aux États- Unis. Ces clichés sont comme les notes qu'auraient prises Paul McCartney pendant cette année exceptionnelle, des notes qui témoignent des moments les plus intimes des Beatles, comme si elles avaient été consignées depuis l'oeil du cyclone.
1964 présente 275 photographies prises par Paul McCartney dans les six villes qu'il a traversées au cours de ces quelques mois : Liverpool, Londres, Paris, New York, Washington et Miami. Nul n'a jamais été aussi proche de John, George, Ringo et de leur entourage pendant ces quelques mois où tout s'est joué.
En feuilletant ces pages, on ne peut s'empêcher de ressentir la troublante et enivrante impression d'être le quatrième Beatles, celui qu'on ne voit jamais sur ces photographies : Paul McCartney. -
Isadora Duncan n'est pas seulement la danseuse dont l'art, la vie et la mort stupéfièrent le monde. Son autobiographie est un livre savoureux, sincère où l'humour et la passion font un mélange acide. Isadora Duncan dit tout sur ses passions artistiques, morales, intellectuelles, et aussi physiques. Le 14 septembre 1927, sa longue écharpe se prit dans la roue de sa voiture, sur la promenade des Anglais, à Nice, l'étranglant brutalement. Quelques mois plus tôt elle travaillait encore à ce livre.
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À Venise, au pied de la Douane de mer, en face du palais des Doges et de San Giorgio Maggiore avec son haut campanile, deux jeunes gens qui s'aiment vont écouter, le soir, un personnage surprenant qui porte beaucoup de noms. Ses récits les emportent, à travers l'espace et le temps, dans un tourbillon d'aventures où passent à toute allure, sous des éclairages imprévus, assez peu familiers aux enfants des écoles, Stendhal et Christophe Colomb, des Chinois et des Arabes, le procurateur de Judée et des guerriers vikings, le raid israélien sur Entebbe et l'invention du zéro, les amours de Pauline Borghèse et Les Mille et Une Nuits, toutes les passions du monde et aussi ses misères. L'homme à l'imperméable, qui raconte, avant de disparaître comme il est apparu, ces souvenirs ou ces fables qui se confondent avec la vie, se prétend condamné à l'immortalité pour avoir refusé, sur le chemin du Calvaire, un verre d'eau à Jésus titubant sous sa croix. Son histoire d'éternité fait revivre un mythe aussi universel que don Juan ou le docteur Faust : le Juif errant. Dans les récits de la Douane de mer, il ne ressemble à rien de connu : à mi-chemin de la Bible et de la bande dessinée, de Hegel et d'Arsène Lupin, il incarne l'histoire des hommes, nécessaire et inutile, depuis toujours maudite et pourtant irrésistible de gaieté et de bonheur.
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Michel-Ange est l'un des géants de la Renaissance italienne et au-delà, l'un des plus grands artistes que le monde ait connus. D'abord et avant tout sculpteur, il propose une synthèse du passé et de l'avenir dans le David ou les Esclaves. Peintre, il réalise des chefs-d'oeuvre universels dont les plus célèbres sont le Plafond de la Sixtine et le Jugement dernier. Architecte, enfin, on lui doit Saint-Pierre de Rome. Cette biographie propose de suivre Michel-Ange au jour le jour. Se découvre alors un être terriblement humain, hanté comme nous toutes et tous par ses rêves et ses tourments, tiraillé entre l'amour et la haine, résistant aux souffrances physiques d'un corps meurtri par le travail. Une existence où, en somme, se joue et se rejoue le plus vieux drame de l'existence humaine : la lutte, incessante, entre ténèbres et lumière.
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« Je ne cherchais pas l'amour, je ne cherchais pas l'argent. La conscience aiguisée, j'étais déterminé, irréaliste et visionnaire par-dessus le marché. Je ne connaissais pas âme qui vive dans cette mégapole noire et gelée, mais ça allait changer. » Bob Dylan replonge avec délices dans le Village de 1961, quand, jeune homme introverti, il découvrait Manhattan. Pour le chanteur folk débutant né dans le Midwest, New York est la ville de tous les possibles, de toutes les passions : nuits blanches enfumées, découvertes littéraires, amours fugaces, amitiés indestructibles. Les souvenirs de l'enfance reviennent ici comme autant d'illuminations, composant l'histoire d'un musicien de génie qui aspirait à la gloire mais ne la supportait pas.
Le premier volume d'une autobiographie en roue libre qui devrait comporter trois volets.
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«Ces mots sont plus que des notes de journal d'un réalisateur expérimenté. Ces mots sont des cicatrices, des marques de souffrance, des joyaux. Dans notre nuit (la nuit de la création qui doit nécessairement venir pour que s'allume l'écran), ils brillent comme des étoiles, nous montrant le simple et difficultueux chemin vers la perfection.» J.M.G. Le Clézio.
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Gagner ou perdre une guerre ne se fait pas par hasard, ni par l'intervention des dieux ou des esprits ; c'est une question de méthode. De bons principes stratégiques conduisent à la victoire ; il est donc nécessaire de les acquérir.
Encore étudié dans les écoles militaires occidentales, ces préceptes peuvent être appliqués au monde des affaires, à la politique ou à la société.
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Dans la Venise flamboyante de la Renaissance, Titien (1488-1576) s'impose comme le maître absolu de la peinture pendant plus d'un demi-siècle. Révolutionnant l'art du portrait, du tableau religieux ou des scènes mythologiques, aussi à l'aise dans les toiles intimistes que dans les immenses déflagrations de couleurs, il occupe, par son inventivité, sa productivité et sa longévité, une place à part dans la peinture occidentale, inspirant Velazquez autant que Rembrandt, Delacroix ou Manet. Peintre de l'énergie vitale et de la saveur du monde, autant que de ses drames, de sa violence et de son injustice, il se réinvente sans cesse pendant les trois quarts de siècle de sa carrière. Il meurt le pinceau à la main, à l'orée de ses 90 ans, laissant un exceptionnel héritage de formes et de couleurs.
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Robert Doisneau ; pêcheur d'images
Quentin Bajac
- Gallimard
- Decouvertes Gallimard
- 2 Février 2012
- 9782070445813
Un baiser à l'Hôtel de Ville, des gamins turbulents, des ouvriers à l'usine, des gens du monde, des anonymes, des portraits de Picasso, de Tati... Robert Doisneau (1912-1994) est surtout connu pour ses photographies gaies, spontanées, poétiques de Paris et de sa banlieue. Mais ses soixante ans de vie de photographe vont bien au-delà, avec près de 500 000 images produites. On a pu qualifier le regard de Robert Doisneau de reportage humaniste, réalisme poétique, humour tendre..., mais au fond, aucune catégorie n'est parvenue à définir la richesse et la diversité de son oeuvre. Une piste cependant : il s'est situé lui-même comme un «pêcheur d'images» par opposition aux photographes «chasseurs». En effet, pour Quentin Bajac, le style de Doisneau, c'est avant tout la recherche d'une certaine simplicité, d'une immédiateté et d'une économie de moyens : une volonté de ne pas se disperser, pour demeurer toujours en alerte, léger, mobile et à l'affût du monde.
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«J'ai la mémoire de toutes mes photos, elles forment le tissu de ma vie et parfois, bien sûr, elles se font des signes par-delà les années. Elles se répondent, elles conversent, elles tissent des secrets.» À partir d'une cinquantaine de photos, Willy Ronis dessine son autoportrait. On le suit dans ses voyages, ses virées dans les rues de Paris et sur les bords de la Marne, ses reportages aussi. Une photo, c'est un moment pris sur le vif, mais c'est aussi l'histoire d'un jour. Ce jour-là : un autoportrait à la manière d'un «Je me souviens». C'est avec émotion que ce livre feuillette à la fois son être le plus intime, son talent de photographe et son talent de conteur.
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Cette oeuvre de Nathalie Sarraute ne comporte ni personnage ni intrigue. Son héros est un roman, Les Fruits d'Or, et elle a pour sujet les réactions que ce roman et l'accueil qu'il reçoit provoquent chez ceux qui l'aiment ou le rejettent.Il ne s'agit pas de peindre la réalité visible et connue. Les péripéties balzaciennes qui entourent le lancement d'un livre ne sont pas le domaine de Nathalie Sarraute. Il n'est ici question ni d'éditeurs, ni de publicité, ni des jeux des prix littéraires. L'auteur des Fruits d'Or est également absent. Seules sont montrées ces actions dramatiques invisibles et cependant très précises, qui constituent cette substance romanesque dont, depuis ses Tropismes parus en 1939, Nathalie Sarraute n'a jamais cessé d'étendre le champ et qui a déterminé toutes ses recherches techniques.En recréant ces mouvements dans le domaine du contact direct ou indirect avec l'oeuvre d'art, en les amplifiant parfois jusqu'à la satire, c'est à certains aspects essentiels du phénomène esthétique que touche ce roman.Ne faut-il pas dire aussi ce poème, tant dans cette forme romanesque nouvelle se confondent les limites qui séparent traditionnellement la poésie du roman.
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Du trombone à la chaise Eames, les centaines d'objets quotidiens présentés dans Le Design Book ont été créés au cours des cinq derniers siècles et ont profondément marqué notre société. Cette extraordinaire collection inclut des projets emblématiques de designers reconnus à l'échelle internationale - tels que Breuer, Le Corbusier, Castiglioni ou les Bouroullec - ou des pièces anonymes ayant atteint la perfection en matière de design et de fonctionnalité.
Cette édition a été mise à jour avec l'ajout de 30 objets conçus au cours des quinze dernières années
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John Dewey (1859-1952) est un des piliers du « pragmatisme ». Au centre de cette tradition, il y a l'enquête, c'est-à-dire la conviction qu'aucune question n'est a priori étrangère à la discussion et à la justification rationnelle.
Dewey a porté cette notion d'enquête le plus loin : à ses yeux, il n'y a pas de différence essentielle entre les questions que posent les choix éthiques, moraux ou esthétiques et celles qui ont une signification et une portée plus directement cognitives. Aussi aborde-t-il les questions morales et esthétiques dans un esprit d'expérimentation - ce qui tranche considérablement avec la manière dont la philosophie les aborde d'ordinaire, privilégiant soit la subjectivité et la vie morale, soit les conditions sociales et institutionnelles.
Dans L'art comme expérience, la préoccupation de Dewey est l'éducation de l'homme ordinaire. Il développe une vision de l'art en société démocratique, qui libère quiconque des mythes intimidants qui font obstacles à l'expérience artistique.