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Une tombe dans un cimetière de l'Île-de-France : « Vincent Willem Van Gogh, né à Groot-Zundert (Hollande) le 30 mars 1853, mort à Auvers-sur-Oise (France) le 29 juillet 1890. » Ces informations laconiques évoquent à elles seules en filigrane le parcours d'une vie : le pasteur que Vincent aurait voulu être dans son pays natal, comme son père, comme son grand-père ; l'errant qu'il fut, à Bruxelles, Amsterdam, La Haye, Paris, Arles, Saint-Rémy-de-Provence et Auvers enfin. Mais là n'est pas l'essentiel. Au-delà d'un récit de doutes, de mécomptes, de misères, de maladies, de solitude, d'exil et de crises... l'univers de Vincent, c'est la peinture. À elle seule il a voué sa vie, parce que c'est par elle et pour elle qu'il a lutté contre tous et contre lui-même. Inlassablement, il peignit le soleil. Jusqu'à la fin. Jusqu'au suicide. C'est à la réalité qu'est la peinture que Pascal Bonafoux veut conduire, toujours.
Avec sa voix profonde teintée d'absolu et une empathie réelle, le comédien Bernard Métraux retrace, au présent, l'itinéraire tragique et banal d'un génie vers son destin.
L'écoute en classe de ces CD audio est autorisée par l'éditeur.
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Une quarantaine de textes brefs qui témoignent des petits riens et des plaisirs minuscules de la vie quotidienne. De véritables moments de bonheur indicibles.
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De 1981 à 1984, Gilles Deleuze s'est consacré au cinéma. Pendant ces années de cours à Paris VIII, il a écrit et publié aux Éditions de Minuit L'image-mouvement et L'image-temps (1983 et 1985). Ses cours, puis ses deux livres ne sont pas une histoire du cinéma. Deleuze n'aborde pas le cinéma sous son aspect technique ni artistique au sens où le ferait un critique, mais il le prend comme pensée au même titre que la philosophie ou la science. Parmi les centaines d'heures de cours, Claire Parnet et Richard Pinhas ont choisi près de six heures. Elles leur ont paru, entre tous les agencements créés ces années-là, exprimer le travail de Gilles Deleuze. Hors l'émotion suscitée par la force des idées, écouter un philosophe penser la conception même du cinéma est radicalement nouveau.
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Au-delà des analyses de l'histoire de l'art, il y a le domaine des émotions inspirées par telle ou telle plastique. Ces sentiments-là arrêtent les montres et traversent les genres. Régis Debray a voulu élucider le noir vertige que suscite en nous la peinture du Tintoret, ce vénitien du XVIe siècle qui inventa le cinéma et engendra Orson Welles. De ce pessimiste complet mais allergique au désespoir, il propose une interprétation critique tout à l'opposé de Jean-Paul Sartre et de son célèbre " Séquestré de Venise " Écrite avant " Vie et mort de l'image ", cette surprenante confession fouille autant un certain style pictural qu'un persistant mouvement du coeur qui déborde le cadre des tableaux : " le sentiment panique de la vie ". Applications contemporaines garanties.
" On sait que Le Tintoret est l'inventeur du septième art. Les frères Lumière ont recommencé le travail à un point que le premier des cinéastes avait déjà dépassé dès 1548. La caméra au ras du sol, la contre-plongée comme procédé dramatique, l'objectif 18,5 et les grands angulaires, la fuite des plafonds, la lumière rasante, le désaxement, la profondeur de champ, le plan séquence, tout cela a surgi de la lagune dans la seconde moitié du XVIe siècle et l'accueil a été plutôt froid. L'innovation fit même scandale auprès de la critique qui lui préféra la pompe statique et bienséante des metteurs en scène de théâtre comme Titien et Véronèse."