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L'art n'a-t-il pas toujours été politique en soi, qu'il l'affiche ou s'en défende ? Telle est la ligne de front d'Apulée #9, qui s'engage depuis le premier numéro dans les brèches et par-delà toutes les frontières de ce début de XXIe siècle.
De l'architecture comme métaphore du pouvoir à la reconnaissance poli- tique des peuples sans État via leur culture et patrimoine artistiques (les Inuit, les Tsiganes, les Berbères et autres nomades du sens), du pillage ou de la destruction en temps de guerre et de colonisation (de l'Acropole d'Athènes à Palmyre, en passant par l'Afrique) à l'universalisme de l'altérité, ce nouvel opus d'Apulée assume toutes les fulgurations et parie sur la voix et les gestes éminemment engagés d'artistes, écrivains, poètes et intellectuels qui portent, encore et toujours, l'idée de liberté, par-delà les identités fracassées sous les chocs de l'Histoire...
Chaudron des allégories et des résistances, critique inventive des moeurs, lien social, pratiques et voix émancipatrices et subversives, utopie en actes : ce nouvel opus s'attache cette fois encore à l'Humain - sans oeuvres ni parole confisquées, à l'opposé de la « société du spectacle » - contre la pulsion de mort commune à toutes les politiques du pire. Et comme Apulée l'a toujours défendu ! -
Avec Les Grandes Espérances - titre provocateur en ces temps de guerres, d'attentisme climatique, d'ultralibéralisme et de colonialisme numérique -, Apulée #8 ouvre portes et fenêtres aux souffles de toutes les résistances, aux voix toujours renouvelées de la révolte, venues d'Iran, d'Ukraine, du Maghreb, ..., où des femmes et des hommes avides de justice et de liberté luttent au péril de leur vie contre les pires archaïsmes. C'est dans l'adversité redoutable que les mots d'espérance et de liberté s'incarnent au plus vif : quiconque s'oppose sans faillir, dans les manifestations, les prisons, les camps, au-devant des pires oppressions, peut en témoigner.
Existe-t-il une « fonction utopique » qui se situerait à l'avant de la conscience et des savoirs, quelque part dans l'inaccompli du désir et du rêve - le fameux Principe Espérance (Ernst Bloch) -, ou plus précisément un devenir en acte, porté par l'imaginaire des individus et des peuples en butte aux détresses de l'Histoire ? La poésie, l'art et les débats de ce nouvel opus d'Apulée configurent une insurrection à feu couvert afin que l'espérance garde plus que jamais l'âpre saveur de la vie. -
« La liberté naît, la nuit, n'importe où, dans un trou de mur, sur le passage des vents glacés », écrivait René Char au maquis. Aujourd'hui, la grande perturbation écologique, sanitaire, financière, migratoire, politique et sociale semble donner toute latitude aux pouvoirs pour mettre à mal le pacte démocratique. L'espace civilisationnel, celui des langues et des arts, du partage et de la transmission, doit sans cesse être affranchi et vivifié pour contrer l'emprise de la technologie et toutes les formes de violence. Ainsi la défense des libertés passe-t-elle par l'exaltation de la Liberté, seule dimension a priori dont l'existence réelle ne tient qu'à notre volonté.
Apulée # 7 Libertés rassemble des poètes consacrés ou à découvrir, des romanciers, chercheurs, artistes - Ubah Cristina Ali Farah, Abdelaziz Baraka Sakin, Sherko Bekas, Yahia Belaskri, Anouar Benmalek, Jean-Marie Blas de Roblès, Laure Cambau, Gérard Chaliand, Georges-Olivier Châteaureynaud, Julien Delmaire, Selahattin Demirtas, Alain Deneault, Noël Devaulx, Ananda Devi, Pascal Dibie, Georges Didi-Huberman, Zehra Dogan, Delphine Durand, Éric Faye, Annie Ferret, Myriam Gaume, Lise Gauvin, Édouard Glissant, Bruno Grégoire, Hubert Haddad, Zadig Hamroune, Fawaz Hussain, Yvon Le Men, Khalid Lyamlahy, Martin Melkonian, Laure Morali, Joëlle Naïm, Cécile Oumhani, Catherine Pont-Humbert, Jean Portante, Jean-Luc Raharimanana, Gauhar Raza, Madeleine Riffaud, Rodney Saint-Éloi, Éric Sarner, Leïla Sebbar, Kenza Sefrioui, Hamid Skif, Sami Tchak, Vincent Teixeira, Laurence Vilaine, Kateb Yacine... -
« Transformer le monde, a dit Marx. Changer la vie, a dit Rimbaud. Ces deux mots d'ordre pour nous n'en font qu'un. » Il est temps de faire nôtre cette formule d'André Breton. Confrontés à un événement sans précédent et d'ampleur universelle, nous voilà, depuis un an, à même de constater notre peu de réalité. Nous sommes tous projetés vers le « monde d'après » : mais ce monde, quand commence-t-il, avec quels paradigmes, et pour quelle reconstruction ? Ce numéro s'interroge sur toutes ces aspirations nouvelles - écologiques, politiques, sociales aussi bien qu'artistiques.
Apulée # 6 Changer la vie rassemble des poètes consacrés ou à découvrir, des romanciers, chercheurs, artistes - Adonis, Jean Amrouche, Joséphine Bacon, Aurélien Barrau, Yahia Belaskri, Anouar Benmalek, Jean Bernard, Jean-Marie Blas de Roblès, Jean-Claude Bologne, Laure Cambau, Katia Chibi, Louis-Philippe Dalembert, Jean Dausset, Laurent Degos, Julien Delmaire, Alain Deneault, Ananda Devi, Pascal Dibie, Delphine Durand, François-Michel Durazzo, Emmanuelle Favier, Tristan Felix, Gu Cheng, Hubert Haddad, Adam Horovitz, Eva Illouz, Abduqadir Ju¨me, Sony Labou Tansi, Michel Le Bris, Yvon Le Men, Carole Martinez, Albert Memmi, N. Scott Momaday, Laure Morali, Jean-Pierre Otte, Cécile Oumhani, Catherine Pont-Humbert, Jean Portante, Lionel Ray, Leïla Sebbar, Sami Tchak, Irina Teodorescu, David Toscana, Claude Vigée, Laurence Vilaine, Carole Zalberg...
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Fidèle à l'appel constant des autres rives et des antipodes, dans l'ardente continuité de ses quatre premiers numéros - Galaxies identitaires, De l'imaginaire et des pouvoirs, La guerre et la paix et Traduire le monde -, la revue Apulée poursuit sa double investigation : face aux bouleversements de l'actuel et dans l'espace inaliénable de la création toujours en devenir.
Dans cette cinquième livraison, c'est le tissage et le métissage des langues - avec au coeur la traduction à l'origine des grands humanismes tant méditerranéens qu'occidentaux - qui sont à l'honneur.
Essayistes, romanciers, nouvellistes, traducteurs, plasticiens et poètes nous rappellent au choix impérieux de l'éveil, du qui-vive et de la parole libre face aux pires dérives, en cette période de régression identitaire, de puérilisme généralisé et de démission compulsionnelle. Avec à l'esprit l'injonction de Lautréamont : « Toute l'eau de la mer ne suffirait pas à laver une tache de sang intellectuel. »
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Après quatre années d'absence, le Visage Vert revient avec un numéro consacré en grande partie aux femmes fatales dans la littérature française et allemande décadente. Mais c'est une variante spécifique de ce motif littéraire qui est exploré ici, car c'est moins aux femmes qui font tourner les têtes qu'à celles qui aiment les voir tomber que ce numéro est dédié. Pour illustrer ce dossier, des textes de Jean Lorrain (« La Pompe funèbre », « La Dame aux lèvres rouges », « L'Inassouvie »), Félicien Champsaur (un extrait de Poupée japonaise), H. H. Ewers (« L'Exécution de Damiens », inédit en français), Robert de Machiels et E. F. Benson. Une étude de Michel Meurger sur « L'Amour cruel. Entomologie des femmes fatales » précède cette petite anthologie d'Amateurs in Suffering. Pour compléter cette livraison : des fictions inédites de Fitz-James O'Brien (« La Dent-de-Dragon qui appartenait au magicien Piou-Lu »), de Bret Harte (une parodie de Bulwer-Lytton) et un dossier consacré à Arsène Houssaye, avec deux nouvelles fin de siècle. « S'il fallait être plus explicite, on pourrait ajouter que Le Visage vert déterre des trésors véritables et étranges et qu'il les exhibe avec soin. Une telle exposition témoigne des qualités de la "littérature souterraine" comme de celles d'une revue qui sait procéder au délicat mélange de l'érudition et du plaisir. » Éric Dussert, Le Matricule des anges. Le Visage vert est une revue consacrée à la littérature fantastique. Le premier numéro a paru en 1995. Le Visage vert a été publié par les éditions Joëlle Losfeld jusqu'au numéro 13, en 2003.
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Autour d'un essai sur les « Présences cachées dans la nature », proposé par
Michel Meurger, s'articulent trois textes inédits en français de Paul Busson
(un des auteurs de prédilection du Visage Vert), E.F. Benson (un des maîtres
anglais de la ghost story) et John Buchan (l'auteur des 39 Marches). Judith
Gauthier (fille de Théophile) dans sa nouvelle horrifique la Fleur-Serpent et
Romain Verger, jeune auteur français contemporain, poursuivent à leur manière
ce thème inquiétant des présences non-humaines dans la nature - esprits des
montagnes, des lacs, des forêts...- et de leur cohabitation impossible avec
l'homme. En écho encore, une nouvelle macabre de l'écrivain suisse Jean des
Roches (fin XIXe) et plusieurs courtes fictions de Jessica Amanda Salmonson
(début XXIe) qui revisite les mythes indiens du nord-ouest américain. Le Visage
Vert continue par ailleurs son exploration de la littérature fantastique
allemande avec la Gueule et la mort de Dick Silverside de Paul Frank, auteur
moins connu que son ami Leo Perutz, et ses belles exhumations françaises, comme
Claude Tillier, passé à la postérité avec Mon oncle Benjamin. Last but not
least, une troisième contribution contemporaine : un texte du fougueux et
prolifique Rhys Hughes, un des espoirs de la littérature fantastique anglo-
saxonne.
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Luxuriante revue littéraire el artistique, conçue comme une boîte noire pour capter les vibrations du monde, IlltmnQJI 'i//j:ù es t animée et dirigée par James Nod (poète/ écrivain) et Pa~cale llonnin (artiste plasticienne).
11II!iIllQiI'il/itù propose au fil des numéros des 'oix de poètes, d'écrivains, de musiciens, de juurnalistes, de peintres, de photographes, de slameurs. pour favoristr l'enracinement dans l'imaginaire et le déploiement perméable des espaces humains. Ce beau rêve déguisé en oevue vient d'une J-bïti qui toutes vuiles de!wrs s'échappe vers des rives inédites.
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La revue IntranQu'îllités n°3 est arrivée au port, avec à bord plus de 200 contributeurs généreusement liés et reliés autour de la figure cassée/creusée de Christophe Colomb : une mine d'or. Le prétexte est heureux pour naviguer dans les méandres et les nuances des chimères. Au fil des planctons qui baignent dans l'union libre des 9 rubriques, vieux loups de mer et jeunes flibustiers de la création ont répondu en masse à l'appel, pour brasser et battre les océans comme un jaune d'oeuf cassé au coeur du monde. « Oui., écrit James Noël, ce à quoi nous nous exerçons au fond, c'est de brasser et battre la mer en profondeur pour arriver... à faire vague d'écume dans l'imaginaire: l'imaginaire tumultueux des voyages. Des conquêtes. Des songes. Des mensonges. Du colonialisme. Du sexe. Des pillages. Des frontières. Des massacres. » Il en résulte un rêve en débordement. Un tsunami de beauté. Une revue unique à marée haute. Jean Métellus, Marie Darrieussecq, René Depestre, Hubert Haddad, Stéphane Martelly, Lise Gauvain, Jean-Luc Marty, Gisèle Pineau, Makenzy Orcel, Kettly Mars, Gabriele Di Matteo, Frankétienne, Saul Williams, Louise Dupré, Patrick Vilaire, Dany Laferrière, James Fleurissaint, Yvon Le Men, Roberto Stephenson, Yahia Belaskri, Valérie Marin La Meslée, Laurent Gaudé, Thélyson Orélien, Sami Tchak, Gary Victor, Édouard Duval Carrié, Achille Mbembe, Michèle Pierre-Louis, Nimrod, ils sont nombreux à jeter l'encre dans la mer intranQu'îllités. Dans un climat où l'altérité est menacée de toutes parts, cette revue permet de convoquer le temps pour une nouvelle éclaircie dans la météo des regards, et rendre notre disponibilité plus poreuse au jeu/je de l'autre.
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La revue haïtienne IntranQu'îllités fait la part belle aux imaginaires du monde en rassemblant dans son premier numéro une centaine de contributions avec des participants comme Yanick Lahens, Boris Gamaleya, Laure Morali, Charles Dobzynski, René Depestre, Hubert Haddad, Michèle Marcelin Voltaire, Mario Benjamin, Dany Laferrière, Thélyson Orélien, Fernando Pinto do Amaral, Mario Benjamin, Makenzy Orcel, Marvin Victor, Patrick Chamoiseau, Francis Combe, Imasango, Michel Le Bris, Frankétienne, Francesco Gattoni, Lyonel Trouillot, Bruno Doucey, Dimitri Tolstoi, et tant d'autres...
Répartie en 8 rubriques avec les imaginaires comme thème à l'épicentre de ses objectifs, la revue se propose d'être une boîte noire qui capte et rassemble les mouvements, les vibrations et autres intranquillités créatrices. Ce premier numéro comprend un hommage à Jacques Stephen Alexis et rassemble ainsi des lettres écrites par des auteurs contemporains à leur fille ou fils, réel ou imaginaire, telles la lettre écrite par Jacques Stephen Alexis à sa fille Florence.
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Peuplée de 150 contributions et répartie en 9 rubriques diversement synchronisées, la revue IntranQu'îllités a placé la barre encore plus haut avec le 2e numéro. " Nous avons pris, écrit James Noël, le contrôle de tous nos moulins à vent. " La figure de Borges et celle du Che hantent ce labyrinthe traversé par tous les vents du monde. Les thèmes sont abordés prioritairement par le prisme d'une sensibilité frémissante, avec des créateurs d'horizons divers et d'expressions artistiques différentes.
Cette union libre et multiple a accouché d'incroyables pépites. Ananda Devi, René Depestre, Adonis, Ramón Chao, Dany Laferrière, Mathieu Belezi, Ben Foutain, Vénus Khoury-Ghata, Gabriele Di Matteo, Hubert Haddad, Bernard Noël, Coskun, Fabian Charles, Souleymane Diamanka, Préfète Duffaut, Fanette Mellier, Pia Petersen, Jean-Luc Marty, Yahia Belaskri, Rodney Saint-Eloi, Barbara Cardone, Pierre Soulages, Julien Delmaire, Mathieu Bourgois, Marvin Victor, Pascale Monnin, Michel Vezina, Arthur H, Thélyson Orélien et cent autres voleurs de feu ont réussi le pari d'une grande fête des imaginaires.
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INTRANQU'ILLITES : hors série Tome 1 et 2
James Noël
- Zulma
- Intranqu'illites
- 28 Mai 2015
- 9789997061003
Luxuriante revue littéraire et artistique, conçue comme une boîte noire pour capter les vibrations du monde, IntranQu'îllités est animée et dirigée par James Noël (poète/écrivain) et Pascale Monnin (artiste plasticienne).
IntranQu'îllités propose au fil des numéros des voix de poètes, d'écrivains, de musiciens, de journalistes, de peintres, de photographes, de slameurs, pour favoriser l'enracinement dans l'imaginaire et le déploiement perméable des espaces humains. Ce beau rêve déguisé en revue vient d'une Haïti qui toutes voiles dehors s'échappe vers des rives inédites.
Ce volume double rassemble dans une maquette entièrement revue des iconographies et textes issus des numéros 1 & 2 (à présent épuisés) ainsi que des inédits.
Au sommaire :
Hommage à Jacques Stephen Alexis.
Conversation avec Jorge Luis Borges (entretien inédit avec Ramón Chao et Ignacio Ramonet).
Le Che comme métaphore.
Et une iconographie exceptionnelle.
Des contributions de Mathieu Belezi, Julien Delmaire, René Depestre, Ananda Devi, Souleymane Diamanka, Frankétienne, Arthur H, Hubert Haddad, Vénus Khoury-Ghata, Jacques Lacarrière, Dany Laferrière, Yanick Lahens, Michel Le Bris, Wilfried N'Sondé, Pia Petersen, Makenzy Orcel, Véronique Ovaldé, Karla Suárez, Lyonel Trouillot, Carole Zalberg.
Des galeries de portraits de Mathieu Bourgois et Francesco Gattoni.