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38 produits trouvés
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CAHIERS ARMAND GATTI n.2 : les cinémas d'Armand Gatti
Collectif
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- Cahiers Armand Gatti
- 13 Mai 2011
- 9782867480218
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Ce quatrième numéro de AG. Cahiers Armand Gatti est consacré aux « journalismes d'Armand Gatti ». Gatti déclarait, dans ses entretiens avec Marc Kravetz: «Je dois beaucoup au journalisme ». Cette activité, il l'exercera une quinzaine d'années, dans l'immédiat après-guerre. Gatti a beaucoup écrit et de façon tout à fait singulière, pour Le Parisien Libéré, Libération, L'Express, Les Lettres françaises, Esprit, etc. Le prix Albert Londres, en 1954, le consacre pour une série d'enquêtes: «Envoyé spécial dans la cage aux fauves ». Le recensement des textes publiés, parfois canularesques, le plus souvent profonds, dessine, en deçà et au-delà de cette consécration, le vaste spectre de ses investigations: tribunaux, camps de réfugiés, bidonvilles, fractures d'un quotidien qui aurait pu être sans histoire(s). Des centaines d'articles parus au total, dont nous publions, en épilogue, la bibliographie la plus exhaustive à ce jour - matière à travailler et à rêver.
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Cahiers d'études lévinassiennes n.14 : la guerre
Collectif
- Verdier
- Cahiers D'etudes Levinassiennes
- 14 Novembre 2016
- 9782864328995
« Dure réalité (cela sonne comme un pléonasme !), dure leçon des choses, la guerre se produit comme l'expérience pure de l'être pur, à l'instant même de sa fulgurance où brûlent les draperies de l'illusion. » (E. Lévinas, Totalité et infini, préface) Dans sa « noire clarté », la guerre perturbe les constructions factices et les édifices sociaux ;
Elle ramène l'homme à une certaine nudité. À l'opposé de l'État, qui prétend donner forme à la multiplicité et contribuer à la constitution d'un monde habitable, le conflit guerrier déstabilise.
Mais la guerre ne touche pas le monde seulement, elle affecte ceux qui la livrent et ceux qui la subissent, en les insérant par-delà leur volonté et leurs décisions réfléchies, dans des ensembles - camps, nations, patries, alliances... La guerre, détruisant tout, produit cependant une forme nouvelle de totalité. Bien qu'elle se donne les apparences du mouvement et, fallacieusement, de la vie (chez les Présocratiques comme chez Hegel), elle accomplit en vérité l'inverse. À la stabilité fictive des institutions elle substitue un ordre informe, au sein duquel chacun est réduit à une force, à un danger et où les relations entre hommes deviennent stratégie et violence.
Ce sont les facettes de cette « dure réalité » - rapports de force, destruction des cadres de l'existence coutumière, redistribution de l'équilibre précaire des sociétés et des États, stratégie, mobilisation de toute parole au profit d'une cause -, que nous avons choisi d'interroger.
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Cahiers d'études lévinassiennes n.15 : la révolution
Cahiers D'Etudes Levinassiennes
- Verdier
- Cahiers D'etudes Levinassiennes
- 7 Décembre 2017
- 9782864329510
« Il faut que le Bien soit le Bien et le Mal le Mal.
N'est-ce pas là la vraie définition de l'idéal révo- lutionnaire ? » E. Lévinas, Du sacré au saint.
Rupture brutale, bouleversement, la révolu- tion vise à mettre fin à un état des choses pour en instaurer un autre, plus juste. Elle rejette le monde dans lequel les valeurs s'intriquent jusqu'à se confondre. Au coeur de l'obscurité de l'injustice érigée en norme, elle s'efforce de produire un trait de lumière. Mue par un idéal de justice, la révolution se caractérise ainsi par sa radicalité, opposée aux compromis qui toujours prolongent l'inacceptable. De celui-ci, elle propose de faire table rase, pour refaire un monde humain, pour recommencer. Métaphy- sique autant que politique, elle prétend détruire pour rebâtir tout depuis les fondements.
Mais toujours la révolution se heurte à la forme imparfaite qu'elle veut annihiler. Doit-elle la détruire et courir le risque de s'éloigner de l'idéal de justice qui la meut ? Peut-elle s'épar- gner le recours à la violence ? Par ailleurs, cher- chant à rétablir le bien et le mal comme tels, ne peut-elle céder à un certain manichéisme et à la tentation d'imposer aux hommes sa défini- tion des valeurs qu'elle prône ? Enfin, peut-elle échapper à sa propre glaciation, selon l'expres- sion de Saint-Just, éviter de substituer à l'ordre injuste un autre ordre figé ? Telles sont les ques- tions que nous voudrions examiner dans ce numéro.
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Cahiers d'études lévinassiennes n.17 : la peur
Collectif
- Verdier
- Cahiers D'etudes Levinassiennes
- 18 Juin 2020
- 9782378560430
On a coutume de considérer la peur comme un affect négatif, comme une passion triste pour parler comme Spinoza. Et de fait, elle paralyse et entrave l'action, elle témoigne d'une faiblesse insurmontable qui contredit les conceptions héroïques du sujet.
Dans Totalité et Infini, Lévinas la qualifie pourtant de « sentiment par excellence », semblant indiquer une certaine positivité de la peur.
« Avoir conscience, c'est être en rapport avec ce qui est, mais comme si le présent de ce qui est n'était pas encore entièrement accompli, et constituait seulement l'avenir d'un être recueilli. Avoir conscience, c'est précisément avoir du temps. Non pas déborder le temps présent dans le projet qui anticipe l'avenir, mais avoir à l'égard du présent lui-même une distance, se rapporter à l'élément où l'on est installé comme à ce qui n'est pas encore là. Toute la liberté de l'habitation tient au temps qui reste toujours à l'habitant. L'incommensurable, c'est-àdire l'incompréhensible format du milieu, laisse du temps. La distance à l'égard de l'élément auquel le moi est livré, ne le menace dans sa demeure que dans l'avenir. Le présent n'est pour le moment que la conscience du danger, la peur, sentiment par excellence.
» (Emmanuel Lévinas, Totalité et Infini).
Comment entendre cette positivité de la peur ?
Comment accorder à cet affect fondamental une place qui ne soit pas seulement celle d'un épouvantail ? Telles sont les questions sur lesquelles nous avons voulu nous plonger dans cette dix-septième livraison des Cahiers d' études lévinassiennes.
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Cahiers d'études lévinassiennes n.19 : la mémoire
Collectif
- Verdier
- Cahiers D'etudes Levinassiennes
- 23 Février 2023
- 9782378561529
Dans Totalité et Infini, Lévinas écrit : « L a mémoire reprend et retourne et suspend le déjà accompli de la naissance - de la nature. La fécondité échappe à l'instant ponctuel de la mort. Par la mémoire, je me fonde après-coup, rétroactivement : j'assume aujourd'hui ce qui, dans le passé absolu de l'origine, n'avait pas de sujet pour être reçu et qui, dès lors, pesait comme une fatalité. [...] La mémoire réalise l'impossibilité : la mémoire, après-coup, assume la passivité du passé et le maîtrise. La mémoire comme inversion du temps historique est l'essence de l'intériorité. » (p. 48-49) Faculté de rendre présents une sensation, une idée, un événement, la mémoire se présente avant tout comme l'acte par lequel la conscience rappelle à soi le passé pour le faire revivre, elle est ce par quoi la subjectivité s'approprie le passé comme son passé. Retour, retournement, reprise, suspension : la mémoire est re-naissance à soi - révélation et résurrection. Si elle interroge fondamentalement notre rapport au temps, elle est, plus encore, expérience de la temporalité de l'esprit comme intériorité - constitution de Soi, découverte de la volonté subjective, passage de l'impuissance à la puissance, du destin à l'existence.
À la différence de la logique historique qui objective et totalise la somme des événements, faisant sombrer dans l'oubli ce qui n'a pas été extériorisé ni accompli, la mémoire est fragmentaire, discontinuité, souvenir de l'inachevé, rappel d'une promesse persistante dont l'écho ne cesse de nous parvenir mais que seule la volonté assumée peut entendre.
Cependant, la distinction de la mémoire et de l'histoire n'est-elle pas constamment exposée à une confusion, de l'objectivité et de la subjectivité, de la totalité et de la singularité ? Si l'histoire ne juge digne d'être retenu que ce qui a pris la forme d'une manifestation extérieure et achevée, assignable à des lieux et à des dates, quel droit la mémoire peut-elle encore trouver à lui opposer, sans sombrer toutefois dans un devoir aussi inconsistant qu'infécond qui consisterait à penser ce qui n'a pas été vécu ?
Si la mémoire est rappel à la vie, expérience vivante du passé, n'est-elle pas le salut des sans-voix, des humiliés et offensés, que le jugement de l'histoire ne cesse de condamner à l'oubli ? -
REVUE LE DIABLE PROBABLEMENT n.9
Collectif
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- Revue Le Diable Probablement
- 16 Septembre 2011
- 9782864326595
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Cahiers d'études lévinassiennes n.8 : Lévinas - Rosenzweig
Cahiers D'Etudes Levinassiennes
- Verdier
- Cahiers D'etudes Levinassiennes
- 2 Avril 2009
- 9782864325550
« Il y a peut-être une ouverture dans mon histoire, mais tout ce qui doit être trouvé là n'a pas encore été mis en valeur, il faut se méfier souvent des gens qui répètent ce qu'on leur ouvre, qui n'entrent pas là où l'ouverture doit se faire1. » Oui, cette ouverture seule permet l'imprévu des rencontres - celle, par exemple, qui a donné lieu à la fondation de l'Institut d'Études Lévinassiennes. Jamais Alain Finkielkraut, Bernard-Henri Lévy et moi-même, si différents, n'aurions pu nous allier dans la répétition ; nous n'étions pas - plus -, chacun à sa manière, devant le texte de Lévinas, fascinés mais reconnaissants. Condition de la fécondité. La phénoménologie - qui fut l'histoire de la pensée -, Lévinas, son judaïsme, conduisent simplement à l'ouverture. d'où il faut penser.
Il n'est pas étonnant que la décision qui « fera ouvrir nos livres fermés et nos yeux2 » se prenne d'abord à Jérusalem.
Benny Lévy
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Cahiers d'études lévinassiennes n.11 : les nations
Collectif
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- Cahiers D'etudes Levinassiennes
- 2 Novembre 2012
- 9782864326854
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REVUE LE DIABLE PROBABLEMENT n.11
Collectif
- Verdier
- Revue Le Diable Probablement
- 6 Novembre 2014
- 9782864327424
Quelles que soient ses variations contemporaines, la haine de l'Autre reprend du poil de la bête. C'est de ce constat que partira le prochain numéro du Diable probablement.
Difficile en effet de ne pas s'interroger sur ce qui fait le ressort de cette montée au zénith de la haine dont nous n'apercevons probablement aujourd'hui que quelques signes avantcoureurs.
A l'heure où les modes de jouir se pluralisent en effet, voire se pulvérisent, tant chacun affirme toujours davantage sa petite différence, la façon dont l'Autre jouit suscite corrélativement le rejet et l'inquiétude. Alors, oui, c'est la crise sans doute. Et avec elle la montée de l'extrême-droite non seulement en France, mais encore partout en Europe. Eh oui, l'histoire semble se répéter, mais comment en être tout à fait surpris après Freud et Lacan ? Mais pourquoi une crise économique porterait-elle à haïr l'Autre dans ce qui le singularise ? Et comment expliquer une telle permanence de ce phénomène qu'est la haine de soi qu'elle se monnaie en haine de l'autre ou en mélancolie ? Et puis, toutes les haines se valent-elles ? Nous serions peut-être d'abord portés à penser que oui, bien sûr, elles se valent, dans la mesure où la haine, quel que soit son objet, est non seulement dépourvue de valeur éthique, mais se définit encore comme une passion de l'ignorance. Ainsi donc, Le Diable se met en quête de s'y retrouver dans cette passion contemporaine qui s'envisage comme un appel au pire.
En plus des habituels rédacteurs du Diable probablement, de nombreux intellectuels seront invités à collaborer à ce numéro dont Jacques-Alain Miller, Jean-Claude Milner, Bernard- Henry Lévy, François Regnault, Gérard Wajcman, Yann Moix...
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La revue annuelle de la Maison des écrivains étrangers et des traducteurs de Saint-Nazaire (meet) rassemble dans chacun de ses numéros deux littératures éloignées dans l'espace. Elle paraît à l'occasion du colloque littéraire international meeting, le troisième week-end de novembre, clans lequel ces deux littératures sont mises à l'honneur. Chaque texte est publié en langue originale, et accompagné d'une traduction française.
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La revue annuelle de laMaison des écrivains étrangers et des traducteurs de Saint-Nazaire (meet) rassemble dans chacun de ses numéros deux littératures éloignées dans l'espace. Elle paraît à l'occasion du colloque littéraire international meeting, le troisième week-end de novembre, dans lequel ces deux littératures sont mises à l'honneur. Chaque texte est publié en langue originale, et accompagné d'une traduction française.
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REVUE LE DIABLE PROBABLEMENT n.12 : 2022 : le FN au pouvoir, chroniques de l'impensable
Anaëlle Lebovits-quenehen
- Verdier
- Revue Le Diable Probablement
- 5 Novembre 2015
- 9782864328469
Déjà, le numéro 11 de notre revue portait sur la haine comme affect faisant aujourd'hui spécialement son éternel retour. Ce Diable-ci met quant à lui la focale, non plus seulement sur cette passion triste dans ce qu'elle a d'actuel mais très précisément sur sa manifestation dans les urnes sous les espèces du vote d'ampleur pour le FN dont nous avons fait la matière de notre dossier.
En voici le titre : 2022 : le FN au pouvoir. Son sous-titre, « Chroniques de l'impensable », épingle le réel que cette éventualité emporte.
Pour l'aborder, trois rubriques :
- une rubrique de politique-fiction qui nous donne un avant-goût de la Chose, si elle advenait.
Après le retour vers le futur tenté par Michel Houellebecq l'année dernière, et Boualem Sansal cet automne, le Diable s'y colle, autrement. Le pire n'est jamais sûr, pourtant. Il ne s'agit donc pas de jouer ici les Nostradamus ou - moins glamour si possible - les Cassandre, de s'y faire, en un mot, les chantres de lendemains qui déchantent, mais de prendre au sérieux ce risque - car c'en est un - qui sonne le glas de la fin de l'histoire en Europe occidentale.
Surprise, sérieux et humour se mêlent donc par touches dans la rubrique « politique-fiction » de ce numéro, pour faire la Stimmung, la coloration affective de ses premières pages.
- une rubrique « analyses » qui tâche d'attraper cette hypothèse par le concept et non plus cette fois par la seule fiction.
- une rubrique « entretiens » avec trois spécialistes (l'un de l'Europe, l'autre d'économie, le dernier du logos) qui ont bien voulu se prêter au jeu du décryptage et éclairer de leur regard les enjeux de cette ascension dans ce qu'elle a d'Unheimlich. Voilà pour le dossier de ce numéro.
Mais ce Diable ne s'arrête pas là. Car d'autres phénomènes de civilisation freinent notre pensée tout autant qu'ils la provoquent : l'islamisme sans doute, mais aussi la concurrence des mémoires, les atteintes à la liberté d'expression, une exigence toujours plus accrue de transparence, les conditions de la démocratie, le rapport de l'art au réel contemporain. Pour leur faire place, Le Diable probablement est allé puiser quelques lumières auprès de Joann Sfar, Philippe Val, Raphaël Enthoven, Pierre Jourde et Thomas Ostermeier qui nous ont reçus avec générosité pour faire de ce Diable un événement à la hauteur des événements qu'il prend pour objet.
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Cahiers d'études lévinassiennes n.16 : le travail
Collectif
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- Cahiers D'etudes Levinassiennes
- 6 Décembre 2018
- 9782378560119
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Cahiers d'études lévinassiennes n.18 : le corps
Collectif
- Verdier
- Cahiers D'etudes Levinassiennes
- 18 Novembre 2021
- 9782378561185
Dans Totalité et Infini, Lévinas écrit : Être corps c'est d'une part se tenir, être maître de soi, et, d'autre part, se tenir sur terre, être dans l'autre et, par-là, être encombré de son corps.
Organisme vivant composé d'une multiplicité de parties, par lequel on advient à l'être, le corps n'apparaît jamais à la conscience que par l'évidence immédiate du sentiment d'union que notre âme forme avec lui. Assise de l'identité personnelle de la subjectivité, réalité vécue, le corps est corps propre, qui suppose toujours la présence de l'altérité en nous. Procédant de la reproduction de deux corps sexués qui nous précèdent dans le temps, notre corps est toujours en partie le corps d'un autre.
Irréductible à un mécanisme qu'il s'agirait de mettre en mouvement, le corps est aussi expérience intime de la puissance vitale. Élément essentiel dans notre rapport au monde, c'est par la maîtrise de sa puissance que nous transformons la nature pour y faire notre demeure et nous maintenir dans l'existence.
Il est extériorisation de la force par laquelle nous subsistons. Mais, parce qu'un corps n'est jamais qu'un corps en devenir, il est aussi marque de faiblesse, expérience de la souffrance et de la finitude de l'existence, rappel d'une mort certaine.
Enfin, si le corps se décline toujours au sein d'une multiplicité, il est aussi une puissance limitée, aux prises avec d'autres corps, qui interrogent notre capacité à faire communauté. Le corps est ce par quoi nous sommes confrontés à l'épreuve du collectif.
Frappé d'une ambivalence dans la structure de la vie humaine, le corps, plutôt qu'une entité opposée à l'esprit, n'apparaît-il pas fondamentalement comme un entre-deux, au croisement de l'ipséité et de l'altérité, de l'unité et de la multiplicité, de l'activité et de la passivité ? Qu'en est-il alors de son statut métaphysique ? Et pourquoi le corps a-t-il bénéficié d'une position privilégiée, au point d'être devenu le modèle de toute organisation de la vie collective ?
Telles sont les questions que nous avons voulu explorer dans cette dix-huitième livraison des Cahiers d'Études Lévinassiennes.
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Revue meet n.15 : Phnom Penh ; Porto Rico
Collectif
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- Revue Meet
- 17 Novembre 2011
- 9782911686764
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"Qu'elle s'en prenne au passé ou au présent, la littérature toujours est un jeu de la mémoire, personnelle ou collective.
Elle remet en perspective des temps écoulés ou consigne les moments d'aujourd'hui pour servir une lecture du monde à venir. Son point de vue diffère à la fois de celui de l'historien et de celui du journaliste. Qu'elle joue ou non avec la fiction, elle tend à une mémoire juste. Pas tant à la simple vérité ou au témoignage. Mais plutôt à la fois à la justice et à la justesse" - Patrick Deville.