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marie du bouchet
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Nicolas de Staël : une illumination sans précédent
Marie Du Bouchet
- Gallimard
- Decouvertes Gallimard
- 13 Mars 2003
- 9782070767977
«Je sais que ma vie sera un continuel voyage sur une mer incertaine [...]. Nous verrons ce que les six mois qui suivent apporteront, et j'ai confiance [...]» Nicolas de Staël a vingt-deux ans lorsqu'il écrit ces lignes depuis le Maroc, où il séjourne en 1935-1936. Il sait qu'il va vouer sa vie à la peinture, exclusivement. Ce corps à corps passionné avec la matière, avec la couleur et la lumière, il le mènera jusqu'au vertige, jusqu'aux limites de la vie. Une vie jalonnée de belles amitiés, celles des peintres André Lanskoy et Georges Braque, celles des marchands Jeanne Bucher et Jacques Dubourg, celle du poète René Char. Une vie faite d'arrachement, d'orgueil, d'impatience et de ferveur émerveillée, menée dans «la conscience du possible, l'inconscience de l'impossible et le rythme libre». Des Compositions des années 1940 au Parc des Princes, des grands Nus à la magistrale série des paysages de Sicile, des premières expositions parisiennes à la gloire outre Atlantique, Marie du Bouchet retrace la vie de cette personnalité hors du commun, dont l'oeuvre s'inscrit comme un événement unique dans la peinture du XX? siècle.
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Claude Garache
Marie Du Bouchet, Jean-Yves Masson, Anne Mcclung, Amaury Nauroy, Esther Tellermann
- Dogana
- 14 Juin 2024
- 9782970152866
Ce catalogue accompagne l'exposition « Claude Garache » présentée au Château de Ratilly du 23 juin au 29 septembre 2024 - premier hommage au peintre depuis sa mort en août dernier. À cette occasion ont été réunies plusieurs contributions qui soulignent le lien fort de cet artiste avec la poésie. L'écrivain Amaury Nauroy évoque d'abord le lecteur que fut Garache, et rappelle que ce grand peintre de nus féminins n'aura cessé de vouloir rencontrer les écrivains de son temps, des plus inattendus comme Céline à qui il rendit visite à Meudon, juste après-guerre, aux « alliés substantiels » que furent ensuite pour lui Jean Starobinski, Yves Bonnefoy, Philippe Jaccottet et leurs cercles. La poétesse Esther Tellermann donne à lire les notes prises à l'atelier sous la dictée de Garache. De son côté, le modèle Anne MacClung confie à Marie du Bouchet le déroulé des séances de pose auxquelles elle participa pendant plus de vingt ans. Quant au poète Jean-Yves Masson, qui a toujours admiré Garache sans jamais l'avoir rencontré, il témoigne ici de son émerveillement devant la présence des figures peintes, et l'aura qui est la visibilité de cette présence : « Ce que j'ajoute à tant de choses profondes écrites sur Garache, et que je ne saurais contredire, peut-être pourrait-on aussi l'exprimer en disant que la peinture est la manifestation d'une foi en la splendeur de l'humain qui le place aux côtés des plus grands peintres. » Des reproductions accompagnent le volume.
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Entretiens avec Claude Garache
Marie Du Bouchet, Florian Rodari, Alain Madeleine-Perdrillat
- Éditions Hazan
- 19 Mai 2010
- 9782754104029
Ces dernières années des critiques, des poètes, tels Yves Bonnefoy, Jacques Dupin, ont consacré des publications à l'oeuvre de Claude Garache. Dans ce volume, pour la première fois, l'artiste s'exprime lui-même sur son approche de praticien : ce travail si particulier de Garache, centré sur des matériaux concrets, l'huile, le pastel, le fusain, l'eau-forte, qui a un rapport immédiat avec l'espace et la lumière. Sa formation , auprès du sculpteur Coutin, son attirance pour les maître anciens comme Degas et Bonnard, son admiration pour la fluidité exceptionnelle de Monet, entre perception et expression, y son abordés tout comme son itinéraire original dès les années cinquante, en plein triomphe de l'abstraction, dans la voie de recherches par la forme et le sujet comparable à celle de Giacometti. Le choix d'une palette réduite au rouge y fait l'objet d'une longue méditation, doublée d'une sorte de profession de foi en une couleur des plus fortes, des «plus sonores » : « il faut qu'il y ait un fort échange avec la lumière, ce que permet le rouge vermillon.» Le but de toute sa vie, dont il n'a jamais varié, c'est « placer des formes avec de la couleur dans une certaine géométrie, mais une géométrie spatiale, qui repose sur une logique intrinsèque au corps, dans ses équilibres et dans ses aplombs, pour que ce soit vraisemblable. Je ne veux pas de faux gestes par exemple. Je veux qu'il y ait une pesanteur, une suggestion du mouvement. L'équilibre est une phase entre deux instants de déséquilibre contrôlés. Dans l'absolu je voudrais même que ce soit aussi rigoureux que chez Fouquet, une géométrie non représentée, une précision invisible, mais éprouvée par votre regard. » Claude Garache nous dévoile les secrets de sa création, « ces choses muettes » dont parlait Poussin, inlassablement reprises sur la toile (souvent plus d'une année), à la recherche de l'accord, qui requièrent la patience et la tenacité de toute une vie.
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Picasso : le sage et le fou
Marie-Laure Bernadac, Paule Du Bouchet
- Gallimard
- Découvertes Gallimard
- 6 Septembre 2007
- 9782070346493
Nouvelle édition en 2007
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Le cahier d'atelier de Robert Bouchet : la construction d'une guitare classique
Robert Bouchet
- Philharmonie De Paris
- Musée De La Musique
- 5 Octobre 2023
- 9791094642689
Robert Bouchet (1898-1986) compte parmi les facteurs de guitare classique les plus appréciés du XXe siècle. Emilio Pujol, Julian Bream, Ida Presti et Alexandre Lagoya ont joué sur ses instruments, qui sont aujourd'hui recherchés des musiciens et des collectionneurs. Dans son Cahier d'atelier, rédigé vers 1950, Bouchet dessine les étapes de la construction d'une guitare dans la tradition artisanale espagnole. Il y détaille sa méthode et ses secrets de fabrication, pour que le musicien comprenne sa guitare autrement, ou que l'on s'initie à la réparation ou à la construction d'instruments suivant la conception du do-it-yourself.
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Si Aigue-Marine m'était contée... : ou les confessions d'une villa centenaire
Marie-anne Bouchet-roy, Jean-Christophe Ledoux
- BONNE ANSE
- 16 Juillet 2021
- 9782916470511
De la cave qui renferme les réserves au grenier où s'amoncellent les souvenirs, une demeure garde l'empreinte de ceux qui l'ont occupée, de leur intimité comme de leur rapport au monde. Certaines maisons sont même chargées d'une telle énergie qu'auprès d'elles, les compteurs s'affolent. À Royan, la villa Aigue-Marine est de cette « trempe ». Par un caprice du destin, cette demeure imposante du boulevard Garnier s'est trouvée au carrefour des grands mouvements économiques, sociaux, artistiques, de la seconde moitié du XIXe siècle et de l'entre-deux-guerres. Elle a été témoin de la naissance et du développement d'une station touristique, incarne l'honorabilité fantasque de l'architecture balnéaire et son devenir, parfois sur le fil. Elle s'est trouvée sur la trajectoire de grands capitaines d'industrie et d'artistes inspirés, cadre de leur vie brillante mais aussi de leurs menues préoccupations. Elle a traversé la guerre sans trop de dommages, contrairement à ses soeurs royannaises, et s'accommode aujourd'hui d'une partition entre propriétaires attentifs qui ont oeuvré pour obtenir son classement. Aigue-Marine pourrait être la petite soeur du Versailles conté par Guitry - même si on la compare plus volontiers à Chambord - chambre d'écho de l'histoire des hommes. Or, Sacha Guitry passa de longs moments dans la villa royannaise, une coïncidence qui semble nous souffler le titre et le procédé narratif de cet ouvrage. Pour raconter l'histoire d'Aigue-Marine, nous laisserons donc la parole à la principale intéressée.
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Que s'est-il passé à Royan entre 1914 et 1918 ? À la question, même posée aux plus anciens, vous n'obtiendrez souvent rien de plus qu'une moue dubitative. Comme si la blessure cuisante de la seconde guerre mondiale avait fait reculer très loin dans la mémoire collective le souvenir de la première. Mais il suffit d'engager la conversation. Ce qui revient d'abord, c'est un nom ou plutôt un prénom de ce temps-là, Justin, Émile ou Augustin, un parent plus ou moins proche, tué ou blessé ou gazé... à Royan, comme partout en France, chaque famille, ou presque, a le sien. On ne sait pas toujours où, ni quand c'est arrivé : au front, dans les tranchées, à Verdun, sur la Somme, ou au Chemin des Dames... loin, si loin de la mer et des plages ! Si l'on insiste, photos, cartes postales, correspondances, journaux, archives resurgissent de l'oubli pour dire que oui, la Grande Guerre s'est déroulée AUSSI à Royan, transformant profondément la ville et le quotidien de ses habitants.
14-18, une page de l'histoire de Royan, à découvrir dans ce livre. -
Maurice Garnier, artiste, résistant : 1880 Royan - 1945 Vaux-sur-Mer
Monique Chartier, Marie-Claude Bouchet, Monique De Savignac
- BONNE ANSE
- 6 Décembre 2021
- 9782916470559
Maurice Garnier, Artiste... un spécimen rare dans une lignée qui compte nombre d'ingénieurs et d'administrateurs, gestionnaires avisés d'une fortune renforcée par de fructueuses alliances matrimoniales. Sans doute pour complaire à son père Frédéric, l'illustre maire de Royan, Maurice intègre H.E.C. à Paris tout en fréquentant l'atelier du peintre Eugène Carrière, où il approfondit ses dons innés pour le dessin et la peinture. La mort de son père en 1905, alors qu'il n'a que 25 ans, laisse à sa charge la responsabilité de la propriété de Vaux-sur-Mer. Dès lors, il veillera à la bonne marche du domaine où il accueille dans la belle demeure du Logis, famille, amis et relations mondaines, sans jamais renoncer à sa vocation d'artiste dont la carrière se déroule essentiellement à Paris. Il y possède un atelier et participe à des expositions qui le font connaître et apprécier. Voyages et rencontres nourrissent son inspiration. Maire de Vaux-sur-Mer de 1922 à 1929, il s'applique à moderniser sa commune et à en préserver le patrimoine. Résistant... séparé des siens, il subit l'occupation du Logis par les Allemands pendant la guerre et prend une part active à la lutte clandestine de la Résistance, en vue de préparer les combats de la Libération mais il n'en verra pas l'issue.
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Un peintre, un homme, un génie. Picasso fut un homme pour qui peindre voulait dire voir, et qui mieux que personne « vit » son siècle. Visionnaire, oui. Engagé corps et biens dans son absolu. Homme public dont l'existence tumultueuse fascina toujours les foules, il était aussi un personnage farouche, secret, imprévisible. Des premiers pigeons crayonnés de Málaga aux périodes bleue et rose, des folles années montmartroises aux Demoiselles d'Avignon, de l'explosion surréaliste à Guernica, des femmes en pleurs à la femme-fleur, il fut celui qui disait sans relâche : « Je ne cherche pas, je trouve. » Le comédien François Dunoyer, amoureux de l'Espagne et de Picasso, retrace avec passion le destin de l'homme qui a marqué le XXe siècle d'une empreinte de feu.
L'écoute en classe de ces CD audio est autorisée par l'éditeur.
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Bombardement et libération de la poche de Royan ; 12 septembre 1944 - 17 avril 1945
Marie-anne Bouchet-roy
- BONNE ANSE
- 1 Janvier 2005
- 9782952343121
Royan tombée par terre, c'est la faute à la guerre, aurait pu chanter un gavroche royannais, grimpé sur les ruines de sa ville écroulée. Dans la nuit du 5 janvier 1945, 350 bombardiers anglais ont anéanti la cité. Pourquoi ? Le mystère s'éclaircit. Ce bombardement est une des péripéties, la plus tragique, de l'histoire invraisemblable de la «poche de Royan». En septembre 1944, les troupes allemandes en plein repli, s'enferment dans Royan, forteresse du mur de l'Atlantique, avec l'ordre de tenir jusqu'au bout. Commence alors un improbable huis clos entre les occupants dont le moral s'effiloche, les civils, s'appliquant à survivre, les résistants de l'intérieur et les FFI, dont certains éléments sont incontrôlables. Lorsque le haut commandement s'en mêle, il s'emmêle. Malchance et négligences s'accumulent et les opérations prévues tournent à la catastrophe inutile. L'histoire s'achève en avril 1945, à quelques semaines de la reddition de l'Allemagne, par une libération tonitruante qui permet l'expérimentation des premières bombes au napalm. Ultime avatar, le pillage de la ville par certains libérateurs, nettoyant la poche avec trop de zèle. Pendant ces quelques mois, beaucoup d'habitants de cette «zone rouge» firent preuve de courage et de solidarité, de patience, d'ingéniosité et parfois même d'un certain sens de l'humour, bien que la liste des morts s'allongeât.
Ce récit leur rend hommage. -
Royan 39-45, guerre et plage Tome 1 ; l'Occupation
Marie-anne Bouchet-roy
- BONNE ANSE
- 14 Décembre 2015
- 9782916470337
Quand une station balnéaire de la côte atlantique devient une zone interdite, massivement occupée par l'armée allemande et transformée en forteresse. Retrouvez le récit, au quotidien, de ces années de cohabitation forcée, entre survie, réquisition, résistance et collaboration.
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Royan 39-45 guerre et plage Tome 2 ; la Libération
Marie-anne Bouchet-roy, Collectif
- BONNE ANSE
- 15 Avril 2017
- 9782916470375
Royan tombée par terre, c'est la faute à la guerre, aurait pu chanter un gavroche royannais, grimpé sur les ruines de sa ville écroulée. Dans la nuit du 5 janvier 1945, 350 bombardiers anglais ont anéanti la cité. Pourquoi ? Le mystère s'éclaircit. Ce bombardement est une des péripéties, la plus tragique, de l'histoire invraisemblable de la « Poche de Royan ». En septembre 1944, les troupes allemandes en plein repli, s'enferment dans Royan, forteresse du mur de l'Atlantique, avec l'ordre de tenir jusqu'au bout. Commence alors un huis clos tendu entre les occupants dont le moral s'effiloche, les civils s'appliquant à survivre, les résistants de l'intérieur et les FFI dont certains éléments sont incontrôlables.
Lorsque le haut commandement s'en mêle, il s'emmêle. Malchance et négligences s'accumulent et les opérations prévues tournent à la catastrophe inutile. L'histoire s'achève en avril 1945, à quelques semaines de la reddition de l'Allemagne, par une libération spectaculaire qui permet la poursuite de l'expérimentation des bombes au napalm. Ultime avatar, le pillage de la ville par certains libérateurs nettoyant la Poche avec trop de zèle. Pendant ces quelques mois, beaucoup d'habitants de cette « zone rouge » firent preuve de courage et de solidarité, de patience, d'ingéniosité et parfois même d'un certain sens de l'humour, bien que la liste des morts s'allongeât. Ce livre, suite du tome I consacré à l'Occupation, évoque les acteurs et les péripéties de ce long siège, contribuant ainsi - espèrent les auteurs - à faire découvrir l'histoire des Poches de l'Atlantique, épisode ultime et méconnu de la dernière guerre. -
Clefs concours.
S'adressant à tous les candidats aux concours, en particulier Agrégation et CAPES, Clefs concours offre une synthèse par sujet. Conçu comme un repère par rapport aux monographies et aux cours et comme un outil de révision, chaque ouvrage est articulé autour de fiches thématiques permettant de faire le point sur les acquis de la recherche. Synthèse des travaux les plus récents, Clefs concours permet de s'orienter dans la bibliographie et de mettre en perspective l'évolution des savoirs.
Clefs concours Anglais - Littérature. Tous les titres sont organisés autour d'une structure commune : des repères : un rappel du contexte historique et littéraire ; les grandes thématiques, indispensables à la compréhension des enjeux de la question ; des ouvertures pour des pistes de réflexion ; des outils méthodologiques, notamment bibliographiques ; un système de circulation pratique entre les fiches et les références.
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Résurgences conflictuelles : le travail de mémoire entre arts et Histoire
Renaud Bouchet, Hélène Lecossois, Delphine Letort, Stéphane Tison
- Presse Universitaire de Rennes
- Hors Série
- 14 Janvier 2021
- 9782753579743
Les sociétés contemporaines sont travaillées par deux tentations : l'excès de mémoire et la nécessité de l'oubli. Les résurgences conflictuelles du passé attestent ainsi des failles dans le récit dominant d'une Histoire qui ne satisfait pas l'individu ou le groupe. Cet ouvrage collectif aborde les conflits de mémoire en croisant les champs d'observation de nombreuses disciplines (histoire, histoire de l'art, littérature, études visuelles, théâtrales, sciences politiques, etc.) sur des aires géographiques et culturelles variées.
Les travaux menés s'intéressent aux discours et pratiques mémoriels véhiculés par les arts et par les institutions (musées, célébrations publiques). La majorité des thèmes abordés concerne les conflits de mémoire autour de certains événements du second Vingtième siècle et explore les formes les plus contemporaines, encore peu étudiées, d'expression mémorielle. Ainsi est analysé le travail de mémoire, entre construction de l'oubli, tropisme résilient et élaboration symbolique des traumatismes qui agissent au coeur de la construction d'un espace politique et d'une diversité de pratiques artistiques.