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Sylvain Duffard
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Mémoires industrielles : Sylvain Duffard, Armelle Maugin, Christophe Meloy
Sylvain Duffard, Armelle Maugin, Christophe Meloy
- Revue 303
- Carnets D'anjou
- 9 Avril 2024
- 9791093572987
Bien sûr, il y eut des moulins, des fours à chaux et des briqueteries, mais la mémoire industrielle du Segréen (aujourd'hui de l'Anjou bleu) fût surtout marqué d'une histoire plus que centenaire liée à l'industrie extractive, celle de l'ardoise et du fer.
Dans la tradition de la commande photographique, Christophe Meloy (1959-1985) a contribué, au milieu des années quatre-vingt, à sauvegarder les traces de l'activité ardoisière en inventoriant un patrimoine naissant. Depuis 2019, en lien avec la communauté de communes ABC, Armelle Maugin a engagé une série de portraits d'habitants des anciennes cités minières, associée à une collecte de témoignages où chacun dévoile un peu de son histoire. Sylvain Duffard, enfin, est venu à plusieurs reprises, au cours du printemps 2022, et dans le cadre de la résidence artistique Prenez l'art, pour interroger les lieux et les paysages.
Les sujets comme les formats diffèrent ; le noir et blanc côtoie la couleur ; la série l'emporte parfois sur l'image isolée. Si les écritures formelles varient heureusement, un propos commun affleure des diverses propositions ; un « état des lieux » du territoire semble remonter à la surface. Comme en atteste leur cheminement créatif, chacun des auteurs a convoqué l'histoire (et donc le temps) avec ses indices conservés et ses traces déployées. Une démarche documentaire commune mais loin des hauts lieux exhibés ou d'un passé commémoré. -
Guadeloupe, paysages intranquilles
Sylvain Duffard, Estelle-sarah Bulle
- Long Cours
- 17 Novembre 2022
- 9782492218033
Sur les photographies de Sylvain Duffard, les êtres humains sont des silhouettes furtives qui gardent leur mystère, enfouis dans l'épaisseur du temps. Le paysage est le sujet. Il envahit tout. L'oeil s'y promène comme dans un livre. La nature est là, ouverte. Mais c'est une nature définitivement marquée par la présence humaine. Peu d'animaux. Des toits, des parkings, des routes, des fils électriques. Signes simples et concrets de notre emprise; une emprise qui persiste même quand personne n'est à l'horizon. Estelle-Sarah Bulle
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Les Occupations sont des espaces-temps à part dans la saison du théâtre. Pensées afin de permettre que dialoguent un artiste, des artistes, avec des spectateurs, avec d´autres artistes, avec un lieu - le Théâtre de la Bastille -, avec la rue, d´une manière plus libre, plus intense aussi, elles donnent naissance à des projets éphémères, des rencontres, des expériences inattendues. Cette année, nous avons invité le photographe Sylvain Duffard à suivre cette Occupation, non pour en rendre compte, mais pour ménager une autre entrée dans l´univers sensible de Nathalie Béasse avec l´idée que les chemins artistiques qu´ils empruntent, aussi différents soient-ils, touchent parfois des rives qui se font écho et se parlent. En effet, le paysage est omniprésent chez Nathalie Béasse, à la fois dans la matière textuelle qu´elle utilise, mais également sur le plateau.