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Stanley Cavell
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Le cinéma nous rend-il meilleurs?
Stanley Cavell
- Vrin
- Philosophie Du Present
- 6 Juin 2024
- 9782711631766
Dans ce recueil d'essais, Stanley Cavell prolonge les deux veines de sa pensée du cinéma : sa réflexion sur l'ontologie du médium et son analyse du cinéma hollywoodien, notamment des comédies du remariage et des mélodrames de la femme inconnue. En explorant ce que le cinéma qui lui est cher doit à la philosophie de Ralph Waldo Emerson, dans chaque essai Cavell élabore des lectures de films de Rohmer, Hitchcock, Bunuel, Bergman ou Capra, et considère la morale ordinaire qui s'en dégage. Cette morale que les films pensent n'est pas faite de devoirs ou de calculs. Elle est perfectionniste car elle nous enseigne la confiance en soi, elle nous incite à poursuivre un meilleur état du moi, elle nous montre que converser avec les autres est une véritable forme de vie.
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En quête de l'ordinaire : scepticisme et romantisme
Stanley Cavell
- Vrin
- Philosophie Du Present
- 13 Juin 2024
- 9782711631735
Stanley Cavell, l'un des philosophes contemporains les plus influents et les plus originaux, est d'abord un penseur de l'ordinaire, thème qu'il a exploré et approfondi à partir de la philosophie de Wittgenstein et de Austin, de la tragédie de Shakespeare, du cinéma classique de Hollywood. Dans cet ouvrage singulier, il relance la philosophie du langage ordinaire, avec un plaidoyer pour une philosophie du romantisme américain. En lisant Emerson, Thoreau, Coleridge et Wordsworth avec Kant et Heidegger, ou encore Shakespeare et Poe avec Descartes, Lacan et Derrida, Cavell montre que le romantisme et le transcendantalisme constituent une authentique réponse philosophique au défi du scepticisme - une réponse qui s'adresse à la fois aux arguments sceptiques et aux tentatives traditionnelles de les contrer. Car relever le défi du scepticisme est une tâche toujours à recommencer, qui ne peut viser une refondation théorique définitive mais invite plutôt à la restauration, ou au rétablissement, de l'ordinaire. C'est là tout le sens de cette « quête ». En quête de l'ordinaire constitue ainsi une étape radicale dans l'oeuvre de Cavell, et contribue à un renouvellement sans précédent des champs philosophiques traditionnels.
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Qu'est-ce que la philosophie américaine ? : De Wittgenstein à Emerson
Stanley Cavell
- Folio
- Folio Essais
- 24 Avril 2009
- 9782070363247
Qu'est-ce que la philosophie américaine ? La philosophie analytique, fondée sur la logique et l'analyse du langage et se revendiquant de l'héritage de Wittgenstein, et le libertarianisme d'autre part, répondra-t-on. Stanley Cavell préfère reformuler la question à nouveaux frais : Y a-t-il même une philosophie américaine ? Question provocatrice ? Malentendu, assure Cavell. Car comment entendre et recevoir Wittgenstein, si l'Amérique s'est déjà montrée incapable de faire place à un héritage proprement américain : la voix originelle et philosophique d'Emerson - et à sa suite de Thoreau -, qui annonce pourtant à sa manière Wittgenstein. Nietzsche, lui, ne s'y est pas trompé qui était grand lecteur d'Emerson, antiesclavagiste notoire, défenseur de l'homme sans condition, de la réalité apparemment triviale, mais théoricien du perfectionnement moral.
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À la recherche du bonheur ; Hollywood et la comédie du remariage
Stanley Cavell
- Vrin
- Philosophie Du Present
- 3 Juillet 2017
- 9782711627691
En quoi le cinéma est-il de la philosophie? À cette question, le grand philosophe Stanley Cavell répond en étudiant sept films qui, tous sortis dans les années 1930-1940, inventent un genre nouveau : celui de la « comédie du remariage ». Il ne s'agit plus, comme dans la comédie classique, d'unir un jeune homme et une jeune fille et de les conduire au bonheur malgré des difficultés extérieures, mais de ré-unir deux personnes après une séparation, dans la recherche d'un bonheur nouveau et différent, en dépit d'obstacles intérieurs. Cavell examine les raisons et les conséquences philosophiques de ce schéma du remariage au cinéma : la naissance d'une femme nouvelle (idéalement incarnée par des actrices comme Katharine Hepburn ou Irene Dunne), la réflexion sur les relations de couple, sur l'égalité des sexes, sur la nécessité en amour d'une mort et d'une renaissance. Entre philosophie et cinéma, mêlant Kant et Frank Capra, Emerson et Cary Grant, Nietzsche et Leo McCarey, Shakespeare, Ibsen, Freud et Howard Hawks, Cavell nous donne un regard différent sur ces films et leur descendance. Se dessine alors le véritable sujet du cinéma hollywoodien, à la fois culture populaire et oeuvre de pensée.
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La projection du monde : Réflexions sur l'ontologie du cinéma
Stanley Cavell
- Vrin
- Philosophie Du Present
- 19 Juin 2019
- 9782711628926
La projection du monde est un grand classique de la réflexion cinématographique, le premier livre consacré au cinéma par un philosophe reconnu. Auteur d'une oeuvre considérable sur Wittgenstein, Austin, Shakespeare, Emerson et Thoreau, Stanley Cavell (1926-2018) fut le promoteur d'un retour en amont vers une authentique philosophie étasunienne, longtemps recouverte par les influences européennes, et dont l'une des composantes essentielles consiste dans la reconnaissance et l'acceptation de l'ordinaire. Il était inévitable qu'un art si enraciné dans la vie quotidienne et aussi américain que le cinéma constituât un chapitre essentiel de cette méditation. Partant de sa propre expérience de cinéphile au temps de l'âge d'or des studios hollywoodiens, Cavell souligne la spécificité d'un médium qui, à la différence des arts traditionnels, a su conserver un contact vivace avec un vaste public. Lecteur attentif des textes de Bazin et Panofsky, il propose une ontologie originale fondée sur l'expérience même du cinéma et d'innombrables souvenirs de films. La réalité du cinéma, ce sont les moments, les personnages, les films qui comptent pour nous, qui deviennent des chapitres de nos vies. La projection du monde ouvre au cinéma l'espace du philosophique, et impose en retour à la philosophie la nécessité de reconnaître l'importance du cinéma.
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Le théâtre élisabéthain est contemporain de l'émergence du scepticisme philosophique au fondement de la pensée et de la science européennes modernes. Dans cette série d'études classiques sur le drame shakespearien, Stanley Cavell montre comment la tragédie se nourrit de questionnements fondamentaux sur la nature du savoir, se faisant ainsi l'écho de la crise de la connaissance qui a traversé son temps. Les grands personnages shakespeariens incarnent chacun avec force une ou plusieurs options du scepticisme. Que leur doute porte d'abord sur l'amour filial (Le Roi Lear), la fidélité conjugale (Othello, Le Conte d'hiver), la légitimité du meurtre (Macbeth) ou de la vengeance (Hamlet), la nature du pouvoir et des rapports sociaux (Coriolan), le destin des empires et du monde (Antoine et Cléopâtre), il menace de s'étendre à la réalité tout entière et de les précipiter dans la folie. Lui-même héritier de la tradition sceptique, qui s'incarne encore dans les Recherches philosophiques du second Wittgenstein où elle investit la question du langage, Cavell n'a cessé de parcourir la généalogie de ce courant de pensée pour en restituer la vérité profonde : le déni de savoir est un masque qui cache l'incapacité à reconnaître l'autre. C'est en réhabilitant le langage ordinaire, auquel la pensée a souhaité tourner le dos, que la relation au monde peut être rétablie et la tragédie conjurée. Cet horizon constitue l'originalité profonde du dialogue philosophique que Cavell entretient ici avec Shakespeare.
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La protestation des larmes
Stanley Cavell
- Capricci
- La Premiere Collection
- 1 Avril 2012
- 9782918040347
Découvrez La protestation des larmes - Le mélodrame de la femme inconnue, le livre de Stanley Cavell. Dans son ouvrage le plus célèbre, À la recherche du bonheur (1981), Stanley Cavell établit l'existence d'un genre nouveau, la comédie du remariage, à partir de sept films hollywoodiens des années 1930-1940. Avec La Protestation des larmes (1996), il prolonge cette recherche en définissant par symétrie un autre genre: le mélodrame de la femme inconnue. Le philosophe américain étudie ici quatre films de la même période, Stella Dallas (K Vidor, 1937), Now, Voyager (I Rapper, 1942), Hantise (G Cukor, 1944), Lettre d'une inconnue (M Ophuls, 1948). Il dresse le portrait d'héroïnes isolées mais combatives, liées par le besoin d'être éduquées et d'échapper au cadre du mariage afin de pouvoir exister par elles-mêmes. A travers elles, il rend hommage à la puissance unique de certaines actrices, Barbara Stanwyck, Bette Davis, Ingrid Bergman et Joan Fontaine.
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Le livre du philosophe américain S. Cavell sur le livre de H.D. Thoreau, «Walden». «The Senses of Walden» est paru aux U.S.A. en 1972: « Qu'attendre d'un livre qui parle d'un livre ? » (Stanley Cavell) "La plupart des hommes mènent des vies de tranquille désespoir": ce bref paragraphe revient six fois sur le mot désespoir, ou ses variations. [...] C'est du désespoir qu'il faudra claironner et rire farouchement, ce qui ne produira peut-être qu'un son strident. Qui, alors, pourra au moins éveiller ses voisins à leur condition présente." (Stanley Cavell sur "Walden", chapitre I, § 9.) « Je ne suis pas plus seul que le plongeon qui dans l'étang rit si fort. » (H.D. Thoreau dans "Walden", V, 15.).
Traduction de Bernard Rival & Omar Berrada.
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Les voix de la raison ; Wittgenstein, le scepticisme, la moralité et la tragédie
Stanley Cavell
- Seuil
- L'ordre Philosophique
- 1 Mars 2012
- 9782021072396
" Le fondement de la présente publication est que la réception de Wittgenstein est encore à venir. Je ne dis pas d'ailleurs que ce soit une mauvaise chose. L'écriture de Wittgenstein n'est pas du genre qui se prête à la professionnalisation. Je ne dis pas non plus que cette absence de réception soit surprenante. Comme les grandes oeuvres modernes depuis un siècle, les Investigations philosophiques sont, au sens logique, ésotériques, autrement dit elles sont essentiellement et toujours en attente de réception. Elles ont donc les désagréments des oeuvres-cultes qui exigent, pour être reçues sincèrement, le choc de la conversion. Wittgenstein avoue lui-même que son oeuvre "semble détruire tout ce qui est intéressant, c'est-à-dire tout ce qui est grand et important". Mais ce qui s'exprime ici, dans l'idée de destruction, c'est en réalité un renversement de nos idées de ce qui est grand et important. "S. C.
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Philosophie des salles obscures
Stanley Cavell
- Flammarion
- Bibliotheque Des Savoirs
- 5 Mars 2011
- 9782081205222
Ce livre-somme, qui rassemble les cours de Cavell à ses étudiants de Harvard, convoque toute l'histoire de la philosophie, de Platon à Nietzsche. C'est de philosophie morale qu'il s'agit ici : qu'est-ce que la vie bonne, qu'est-ce que le bonheur ? qu'est-ce qui nous rend meilleurs ? Cette philosophie, que Cavell baptise « perfectionnisme » d'après le philosophe américain Emerson, trouve une brillante illustration dans les comédies de l'âge d'or américain, ces screwball comedies que Woody Allen appelle les « tuxedo movies » parce qu'ils élèvent le spectateur au plaisir de la conversation et subliment les tracas du quotidien en réflexions morales sur ce qu'il est juste de faire ou pas. A chaque chapitre de philosophie répond donc un chapitre cinématographique, dans lequel Cavell décrit et analyse avec brio la morale des grands classiques du cinéma américain.
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Conditions nobles et ignobles, la construction du perfectionnisme moral et émersonien
Stanley Cavell
- Eclat
- Tire A Part
- 1 Décembre 1993
- 9782905372864
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Une nouvelle Amérique encore inapprochable ; de Wittgenstein à Emerson
Stanley Cavell
- Eclat
- Tire A Part
- 1 Septembre 1992
- 9782905372567
Y a-t-il une philosophie américaine ? C'est une question provocatrice : Stanley Cavell la pose.
Il existe certes des textes philosophiques américains, qui nous atteignent dans la mesure du possible : une philosophie américaine qui, fondée sur la logique ou l'analyse du langage, revendique doublement l'héritage de Wittgenstein. Pour Cavell, cet héritage est un malentendu. Toute son oeuvre demande : sommes-nous capables d'hériter l'oeuvre de Wittgenstein, d'entendre ce qu'elle nous dit ? Rien n'est moins sûr, puisque l'Amérique a été incapable d'entendre sa voix philosophique originelle, celle d'Emerson (et de Thoreau), que Cavell veut réhabiliter, et qui annonce le véritable propos de la philosophie de Wittgenstein.
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A LA RECHERCHE DU BONHEUR Hollywood et la comédie du remariage Stanley Cavell (Traduit de l'anglais par Christian Fournier et Sandra Laugier) Nouvelle édition En quoi le cinéma a-t-il à voir avec la philosophie ? A cette question, Stanley Cavell répond ici en étudiant sept films : The Lady Eve (Un coeur pris au piège, de Preston Sturges), It Happened One Night (New-york-Miami, de Frank Capra), Bringing Up Baby (L'Impossible M. Bébé, de Howard Hawks), The Philadelphia Story (Indiscrétions de George Cukor), His Girl Friday (La Dame du vendredi de Howard Hawks), Adam's Rib (Madame porte la culotte de George Cukor), The Awful Truth (Cette sacrée vérité de Leo McCarey).
Tous sortis dans les années 30-40, ils inventent un genre nouveau : celui de la "comédie du remariage". Il ne s'agit plus, comme dans la comédie classique, d'unir un jeune homme et une jeune fille et de les conduire au bonheur malgré des difficultés extérieures, mais de réunir un homme et une femme après une séparation, dans la recherche d'un bonheur nouveau et différent, en dépit d'obstacles intérieurs.
Cavell examine les raisons et conséquences philosophiques du remariage au cinéma : la naissance d'une femme nouvelle (idéalement incarnée par des actrices comme Katharine Hepburn ou Irene Dunne), la réflexion sur les relations de couple, sur la différence des sexes, sur la nécessité en amour d'une mort et d'une renaissance...
Entre philosophie et cinéma, mêlant Kant et Capra, Emerson et Cary Grant, Nietzsche et Leo McCarey, Shakespeare, Ibsen, Freud et Hawks, Cavell nous donne un regard différent sur ces films.
Stanley Cavell, né en 1926, professeur à Harvard University, est l'un des plus importants philosophes américains actuels. Il a écrit notamment sur Wittgenstein, Shakespeare et Thoreau.
La plupart des ses oeuvres sont connues du public français grâce aux nombreuses traductions existantes : Une nouvelle Amérique encore inapprochable (Ed. de l'Eclat, 1991), Statuts d'Emerson (Ed. de l'Eclat, 1992), Le Déni de savoir dans six pièces de Shakespeare (Seuil, 1993), The Claim of Reason (en français Les Voix de la raison, Seuil, 1996), The World Viewed (La Projection du Monde, Belin, 1999), Cinéma et Philosophie (P.U. de la Sorbonne Nouvelle, 2001), Le cinéma nous rend-il meilleurs ? (Bayard, 2003), Un ton pour la philosophie (Bayard, 2003)...
A la recherche du bonheur, originellement paru aux États-Unis chez Harvard University Press en 1981, est l'un des premiers ouvrages a élaborer une réflexion approfondie sur le cinéma américain.
Il est, depuis sa parution, constamment salué comme le meilleur ouvrage sur la question.
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Statuts d'Emerson ; constitution, philosophie, politique
Stanley Cavell
- Eclat
- Tire A Part
- 1 Octobre 1992
- 9782905372727
Poursuivant sa tâche d'une constitution d'Emerson au rang de philosophe, annoncée dans Une nouvelle Amérique encore inapprochable - qui allait à rebours de Wittgenstein à Emerson -, Stanley Cavell aborde la question politique et la position d'Emerson par rapport à l'esclavage.
Partant des récentes polémiques sur Heidegger et le nazisme, Cavell suit le fil d'un labyrinthe qui, de Heidegger, remonte jusqu'à Emerson en passant par Nietzsche, grand lecteur du sage de Concord. De philosophie en politique, de constitution en amendements, le mouvement de la pensée de Cavell, en volutes et vertiges, nous conduit au seuil de la seule véritable question : " peut-on poser la question : de quoi le génie philosophique s'accommode-t-il ? ".
L'essai de Stanley Cavell, qui date de 1991, est accompagné d'un dossier comprenant trois écrits d'Emerson "Destin", "Expérience", "La loi sur les esclaves fugitifs", et un texte de Nietzsche "Fatum et Histoire" dans lequel l'héritage émersonien est particulièrement présent.