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Miguel de Unamuno
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Dans ces 62 contes, écrits dans les années 1888-1925, Unamuno fait revivre des vies minuscules, un petit monde de commerçants, employés, fonctionnaires, retraités, servantes au grand coeur, chasseurs gaillards et fanfarons, habitués des cafés ou du casino, pour qui parler, c'est agir. Les sujets les plus divers sont abordés : on trouvera des nouvelles de type romantique ou fantastique, des fables, des satires politiques ou sociales, des éléments empruntés au folklore basque, des scènes de la vie domestique ou des questions de société. Proche des Fictions de Borgès (ou des nouvelles de Dino Buzzati), ces contes relèvent d'un réalisme de l'absurde, tantôt gouailleur, tantôt mélancolique. Unamuno y défend la prééminence du rêve sur la réalité, de l'irrationnel sur le rationalisme plat.
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« Madrid est un grand hameau dans lequel est préservée quelque chose de la simplicité traditionnelle du vieux castillan. Mais c'est aussi une grande ville, avec ses théâtres et ses cafés, ses boulevards, ses places et toutes ces rues, où l'on peut flâner, comme à Paris. »
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Aphorismes et définitions
Miguel de Unamuno
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 27 Octobre 2021
- 9782743654443
Inédit en français, "Aphorismes et définitions" dévoile une facette moins connue d'un des plus grands auteurs espagnols du vingtième siècle.
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Ecrit en 1925 durant son exil parisien puis repris durant les années suivantes, ce texte est une experte mise en abyme de la littérature. Il relate l'hypothétique élaboration d'un roman mettant en scène un personnage imaginaire, prénommé Jugo de la Reza. Celui-ci déambule le long de la Seine et des étals des bouquinistes. Il rentre chez lui avec, sous le bras, un roman dans lequel il se plongera à corps perdu. Ce livre ne le lâche plus, il ne peut plus vivre sans... Pour Unamuno, tout personnage romanesque est la projection de son auteur, comme tout roman est une autobiographie. L'auteur crée sa vie par les livres... Mais il s'adresse aussi à "[s]on cher lecteur" pour l'avertir que, finalement, au lieu de lui expliquer comment se fait un roman, il aime parfois à s'attarder et à lui soumettre d'autres problèmes, ô combien plus graves, d'ordre politique, philosophique et religieux.
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Miguel de Unamuno (1864-1936) a développé une oeuvre protéiforme (philosophie, fiction, poésie, théâtre, linguistique...) en résonance avec la situation politique espagnole au tournant du xxe siècle. Il fait partie avec Angel Ganivet, Ramòn del Valle-Inclàn ou Antonio Machado de la génération de 98. Destitué en 1924 de sa charge de recteur de l université de Salamanque par la dictature de Primo de Rivera, il fut condamné à un exil qui le mènera de Fuerteventura (Îles Canaries) à Paris (où il fera la connaissance de Jean Cassou) et Hendaye. Durant cette errance, hors de son Espagne chérie, il rédigera quelques-uns de ses textes majeurs (début de l écriture de son journal poétique, Cancionero à partir de 1922 ; Du sentiment tragique de la vie et L agonie du christianisme, les deux en 1924). À la chute du dictateur, Unamuno retrouve son poste de recteur et est élu député. Farouchement anti-franquiste, il est assigné à résidence (« Il est des moments où se taire, c est mentir. Vous vaincrez (...) mais ne convaincrez pas. » Discours du 12 octobre 1936 où il refuse son soutien aux phalangistes, s attirant la célèbre réplique du général Millán-Astray : « À bas l intelligence ! ») avant de s éteindre le 31 décembre 1936.
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En 1895, Miguel de Unamuno a entrepris d'expliquer aux Espagnols le caractère particulier de leur pays. Les cinq essais formant cet ouvrage s'intitulent : La tradition éternelle - La race historique : la Castille - L'esprit castillan - Mystique et humanisme - Sur le marasme présent de l'Espagne. À cette époque le nationalisme spirituel (casticismo) exaltait superstitieusement la race (casta) et tout ce qui était marqué par elle. Unamuno était alors socialiste et cosmopolite. Aussi s'était-il attaché à démystifier cette notion de casta en montrant comment l'histoire et la géographie ont façonné le peuple de Castille et par conséquent sa culture. Après sa crise religieuse de 1898, Unamuno a changé de métaphysique. Il est devenu le champion du «sentiment tragique de la vie». Les analyses du jeune Miguel de Unamuno constituent encore de nos jours un important document sur l'Espagne castillane.
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Ce livre percutant a été écrit par Unamuno lors de son exil parisien douze ans après Du Sentiment Tragique de la Vie (1913). Il rappelle qu'Unamuno est avant tout un grand auteur européen, s'inscrivant dans la lignée de Pascal ou encore de Kierkegaard. Exilé aux Canaries par Primo de Rivera après avoir remis en cause le roi d'Espagne, Unamuno part pour la France où, dans la souffrance et la solitude, il rédige ce court essai qui prend pour objet la foi, entendu comme effort personnel et véritable et non comme pratique sociale. Rappelant avec finesse, érudition et force que, sans cet effort, sans ce combat et cette lutte permanents pour conquérir et reconquérir la foi et la vérité du christianisme, toute vie religieuse et spirituelle est vouée à la mort et à la disparition, il propose une inclination vers un ascétisme sans cesse renouvelé qui prend part au monde pour mieux le vivre.
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6 nouvelles traduites et présentées par Albert Bensoussan.
Une tragédie, La cité du miroir, Mécanopolis, L'ombre sans corps Au café, Les chasseurs d'oiseaux.
Ces nouvelles de Miguel de Unamuno furent publiées entre 1891 (Les chasseurs d'oiseaux) et 1922 (Une tragédie) et donnent un aperçu du talent de son auteur, en même temps que des diverses directions de son oeuvre. Certaines s'enracinent dans la réalité espagnole du moment : Au café renvoie à la vie quotidienne à Bilbao, où l'on sait qu'Unamuno fréquentait la tertulia du café Boulevard, une brasserie qui existe encore et que fréquentaient alors, entre autres, les indianos, ces Basques qui avaient fait fortune en Amérique ; Les chasseurs d'oiseaux témoignent de l'attachement d'Unamuno pour sa terre natale, le Pays basque et la ville de Bilbao où il naquit, encore pleine des échos douloureux de la guerre carliste, et qu'il décrit avec amour. Mais le nouvelliste, qui a beaucoup lu les écrivains de son temps, peut aussi bien s'inspirer du Schlemihl de Chamisso dans L'ombre sans corps en explorant les terres gothiques, que suivre la voie de la littérature d'anticipation, témoignage des inquiétudes de son temps face à l'expansion scientifique incontrôlée, notamment dans Mécanopolis qui voit le triomphe du robot et de l'objet-maître sur l'humaine faiblesse ; ou dans La cité du miroir, davantage axée sur la réflexion philosophique autour de l'homme et son double. Avec une stupéfiante culmination dans le récit fantastique de L'homme qui s'enterra. Le professeur que fut Unamuno, et le grand écrivain dont l'Espagne célébrait la gloire, sait, enfin, témoigner, dans Une tragédie, des faiblesses de l'intellectuel parvenu au sommet et tenté par l'égoïsme et le dédain, les deux piliers de sa prétendue supériorité. Ce recueil de six nouvelles se veut, finalement, un éventail de l'inspiration d'un des esprits les plus éclairés de l'Espagne à la charnière du XXe siècle.
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Ce roman de l'Espagnol Miguel de Unamuno a connu un retentissement international dans les années vingt, grâce au grand " découvreur " français Valery Larbaud.
Dans Brouillard, Unamuno invente un personnage à la Pirandello, Augusto Pérez, personnage médiocre et aboulique, trompé par une femme intéressée ; abandonné par elle, il se retournera contre son créateur, lui demandant des comptes, pour finir par se suicider, ce qui est la seule façon d'éprouver sa liberté.
La vie quotidienne et provinciale, avec ses préjugés, donne une dimension extraordinaire aux propos d'Unamuno, dont le goût du paradoxe est une forme d'esprit fort et de révolte sociale.
Véritable Dupont espagnol, précurseur, même, du Roquentin de Sartre - à défaut de Nausée, il vit dans le Brouillard -, Augusto Pérez est victime de l'auteur qui en a fait une marionnette et un être velléitaire à qui tout échappe, l'amour, la gloire et finalement la vie : " Qu'es-tu maintenant ? s'interrogeait le romancier en 1935 (dans la préface qu'il écrivit à la veille de la "guerre civile"). Qu'est devenue ta conscience ? Qu'advient-il de ce qui a été ? La conscience c'est le brouillard, c'est la légende, c'est la vie éternelle ".
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Saint manuel bueno martyr et trois histoires en plus
Miguel de Unamuno
- Rocher
- Le Portique
- 6 Mars 2003
- 9782268044613
Ce livre est le dernier recueil de nouvelles qu'Unamuno ait publié et sa dernière oeuvre majeure, considérée depuis longtemps en Espagne comme un " classique ".
Saint Manuel Bueno, martyr ; Le Roman de Don Sandalio, joueur d'échecs ; Un pauvre homme riche ou le Sentiment comique de la vie, enfin Une passion d'amour : la réunion de ces nouvelles ne doit rien au hasard. Chacune d'entre elles passe au crible l'intimité de ses personnages - authentiques " bourreaux d'eux-mêmes " - sous quatre angles complémentaires : tragique, absurde, comique et réaliste. En passant des rires aux larmes, de l'introspection à l'extase, ces histoires inquiétantes sont à même de provoquer chez le lecteur, s'il s'y prête, une véritable " commotion intérieure ".
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"Dépeindre Don Quichotte : tâche plus ardue que de gonfler un chien. Il ne s'agit point d'illustrer l'oeuvre impérissable de Cervantès, mais de revêtir de chair visible et concrète un esprit individuel et vivant, non pas une simple idée abstraite. Avec un soin scrupuleux je me suis amusé à cueillir dans les pages vibrantes de l'Ingénieux Hidalgo tous les passages ayant trait, de près ou de loin, aux caractéristiques physiques de Don Quichotte.
J'invite le lecteur à divaguer avec moi autour de l'expression picturale de ce symbole vivant."
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Sous une forme à la fois savante et ironique, le Traité de cocotologie établit une nouvelle discipline du savoir : la science des cocottes en papier. Anatomie, sexualité, origine et finalité : la cocotte est abordée ici dans les divers aspects de son être jusqu'à nous livrer tous ses secrets, son mystère enfin. Car ce jeu enfantin, cette pure projection géométrique, ce tripode parfait illustrent également les heureux desseins de la Providence en nous faisant douter de la notion même d'évolution et de progrès.
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Era un domingo de verano; domingo tras una semana laboriosa; verano como corona de un invierno duro.
El campo estaba sobre fondo verde vestido de florecillas rojas, y el dia convidando a tenderse en mangas de camisa a la sombra de alguna encina y besar al cielo cerrando los ojos. Los muchachos reian y cuchicheaban bajo los arboles, y sobre éstos reian y cuchicheaban también los pajaros. La gente iba a misa mayor, y al encontrarse saludaban los unos a los otros como se saludan las gentes honradas. Iban a dar a Dios gracias porque les dio en la pasada semana brazos y alegria para el trabajo, y a pedirle favor para la venidera. No habia mas novedad en el pueblo que la sentida muerte del buen Mateo, a los noventa y dos anos largos de edad, y de quien decian sus convecinos: «¡Angelito! Dios se lo ha llevado al cielo. ¡Era un infeliz, el pobre...!» ¿Quién no sabe que ser un infeliz es de mucha cuenta para gozar felicidad?... -
Homo sum: nihil humani a me alienum puto, dijo el cómico latino. Y yo diria mas bien, nullum hominem a me alienum puto; soy hombre, a ningún otro hombre estimo extrano. Porque el adjetivo humanus me es tan sospe?choso como su sustantivo abstracto humanitas, la huma?nidad. Ni lo humano ni la humanidad, ni el adjetivo sim?ple, ni el sustantivado, sino el sustantivo concreto: el hombre. El hombre de carne y hueso, el que nace, sufre y muere - sobre todo muere-, el que come y bebe y juega y duerme y piensa y quiere, el hombre que se ve y a quien se oye, el hermano, el verdadero hermano.
Porque hay otra cosa, que llaman también hombre, y es el sujeto de no pocas divagaciones mas o menos cientifi?cas. Y es el bipedo implume de la leyenda, el ~a-ov zoAt?rucóv de Aristóteles, el contratante social de Rousseau, el homo oeconomicus de los manchesterianos, el homo sa?piens de Linneo o, si se quiere, el mamifero vertical. Un hombre que no es de aqui o de alli ni de esta época o de la otra, que no tiene ni sexo ni patria, una idea, en fin. Es decir, un no hombre... -
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Trois nouvelles exemplaires et un prologue
Miguel de Unamuno
- L'Age D'Homme
- 9 Mars 1995
- 9782825106136
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Grand format 28.50 €
Indisponible