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Louis Lavelle
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Dialectique de l'éternel présent Tome 1 : De l'être
Louis Lavelle
- Les Compagnons D'Humanite
- Bibliotheque De L'existence
- 25 Janvier 2024
- 9782493296085
Par sa « Dialectique de l'éternel présent », Louis Lavelle engage une réflexion philosophique, inédite et radicale, qui vise à mettre au jour le mystère qui accompagne « la conscience de la vie ». Une telle conscience trouve sa source vive dans l'expérience partagée, permanente, bien qu'indicible, de « l'immédiation entre le moi et l'être, c'est-à-dire de ce pouvoir que j'ai de dire moi, ou de prendre contact avec l'être dans ma propre participation à l'être », et Louis Lavelle de reconnaître que « là a toujours été [...] l'expérience primitive que toutes les autres spécifient. » Ainsi, face à l'étonnement premier de notre présence, s'ouvre une interrogation sur l'être, où l'auteur essaie « d'appréhender la notion de l'Être dans son extrême pureté ». Dès lors, la « Dialectique de l'Éternel Présent », dont les quatre premiers tomes ont été publiés -De l'Être, De l'Acte, Du Temps et de l'Éternité, De l'Âme humaine -et dont le cinquième, De la Sagesse, n'aura, en raison de la disparition de l'auteur, pu être rédigé, s'ouvre donc par la reconnaissance de la primauté de l'être et offre ainsi une base féconde à l'explicitation de l'existence comme telle.
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Dialectique de l'éternel présent Tome 2 : De l'acte
Louis Lavelle
- Les Compagnons D'Humanite
- Bibliotheque De L'existence
- 12 Octobre 2023
- 9782493296078
En 1937, Louis Lavelle, philosophe et professeur au Collège de France, fait paraître l'un de ses plus beaux ouvrages, De L'acte. Ce riche essai philosophique, resté de nombreuses années dans l'ombre, renaît ainsi. Louis Lavelle nous y invite, tout au long d'une réflexion aussi méthodique qu'inspirante à interroger, avec précision et finesse, le sens de notre participation au monde, la nature de notre immersion dans l'existence, une participation qui se réalise précisément dans l'Acte, notre Acte de participation :
« La première expérience n'est pas celle du monde, ce n'est pas celle du corps. C'est celle du monde dont mon corps fait partie. Cette expérience ne me quitte jamais; ma vie tout entière se passe à l'approfondir. La philosophie elle-même ne cesse de se demander comment je puis envelopper le monde par la représentation, alors que l'affection me découvre pourtant combien est chétive et misérable la place que j'occupe au milieu de lui.
Dès que nous avons dépassé pourtant cette idée d'un monde donné, dès que nous avons découvert que l'être du monde réside dans un acte qui s'accomplit éternellement, il devient impossible que nous soyons seulement une partie du monde, il faut que nous coopérions à cet acte même, avec lequel nous ne pouvons pas nous confondre, puisqu'il y a en nous de la passivité. Au lieu de dire, comme le sens commun et peut-être comme le matérialisme, que nous sommes une partie du monde, nous dirons alors que nous participons à l'opération par laquelle il ne cesse de se faire. » (L. Lavelle) Cet acte de participation au monde se révélera ainsi être en même temps l'oeuvre même du monde, et plus encore celle de l'Être lui-même qui « ne fait qu'un avec l'acte par lequel il se pose ». C'est bien au coeur de cette dynamique de la participation de l'humain au monde, et se faisant à l'Être, à quoi la métaphysique de Louis Lavelle tâche de nous initier, montrant en définitive en quel sens notre vie s'accomplit selon la triplicité de notre Acte de participation au monde : l'acte de vouloir, l'acte de penser mais encore l'acte d'aimer, car enfin « l'amour est infini, actuel et toujours vivant ». -
Regles de la vie quotidienne
Louis Lavelle
- Arfuyen
- Les Carnets Spirituels
- 11 Mars 2004
- 9782845900417
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Autour de Louis Lavelle ; philosophie conscience valeur
Louis Lavelle
- L'Harmattan
- Ouverture Philosophique
- 1 Septembre 2006
- 9782296011922
Mené au sein de l'association Louis Lavelle, voici un approfondissement et une réévaluation de l'oeuvre métaphysique et morale d'une philosophie de l'existence en sa dimension spirituelle. L'oeuvre de Louis Lavelle apparaît comme un système métaphysique majeur de la 1è moitié du XXè siècle. Ses thèmes favoris sont l'action et la liberté du sujet.
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Le grand oeuvre de Louis Lavelle, La dialectique de l'éternel présent, devait se conclure par un volume sur la sagesse. Si sa disparition en 1951 ne lui a pas permis d'écrire ce volume, on trouve dans les livres qu'il a publiés des textes sur la sagesse et il a laissé par ailleurs des notes inédites consacrées à ce thème. En regroupant ces différents fragments, on voit se dessiner les contours essentiels que revêtait aux yeux de Lavelle la notion de sagesse. Un tel ensemble permet d'identifier les lignes de force du volume De la sagesse qui n'a pu voir le jour, et ce tant sur le plan métaphysique que sur le plan éthique.
Selon le philosophe, la vraie sagesse ne se limite ni à l'idéal grec de mesure, ni à l'idéal cartésien de rationalité, mais s'ouvre à l'expérience spirituelle intériorisée. À une époque où la recherche de la sérénité, trop souvent oubliée par la philosophie, revêt une importance cruciale, vitale, les textes de Chemins de sagesse ont l'insigne mérite de poser les jalons d'une vie en harmonie avec le monde, autrui et l'absolu. -
De l'acte
Louis Lavelle
- Les Compagnons D'Humanite
- Bibliotheque De L'existence
- 20 Avril 2022
- 9782493296016
En 1946, Louis Lavelle, philosophe et professeur au Collège de France, fait paraître l'un de ses plus beaux ouvrages, De L'acte. Ce riche essai philosophique, resté de nombreuses années dans l'ombre, renaît ainsi. Louis Lavelle nous y invite, tout au long d'une réflexion aussi méthodique qu'inspirante à interroger, avec précision et finesse, le sens de notre participation au monde, la nature de notre immersion dans l'existence, une participation qui se réalise précisément dans l'Acte, notre Acte de participation :
« La première expérience n'est pas celle du monde, ce n'est pas celle du corps. C'est celle du monde dont mon corps fait partie. Cette expérience ne me quitte jamais; ma vie tout entière se passe à l'approfondir. La philosophie elle-même ne cesse de se demander comment je puis envelopper le monde par la représentation, alors que l'affection me découvre pourtant combien est chétive et misérable la place que j'occupe au milieu de lui.
Dès que nous avons dépassé pourtant cette idée d'un monde donné, dès que nous avons découvert que l'être du monde réside dans un acte qui s'accomplit éternellement, il devient impossible que nous soyons seulement une partie du monde, il faut que nous coopérions à cet acte même, avec lequel nous ne pouvons pas nous confondre, puisqu'il y a en nous de la passivité. Au lieu de dire, comme le sens commun et peut-être comme le matérialisme, que nous sommes une partie du monde, nous dirons alors que nous participons à l'opération par laquelle il ne cesse de se faire. » (L. Lavelle) Cet acte de participation au monde se révélera ainsi être en même temps l'oeuvre même du monde, et plus encore celle de l'Être lui-même qui « ne fait qu'un avec l'acte par lequel il se pose ». C'est bien au coeur de cette dynamique de la participation de l'humain au monde, et se faisant à l'Être, à quoi la métaphysique de Louis Lavelle tâche de nous initier, montrant en définitive en quel sens notre vie s'accomplit selon la triplicité de notre Acte de participation au monde : l'acte de vouloir, l'acte de penser mais encore l'acte d'aimer, car enfin « l'amour est infini, actuel et toujours vivant ». -
?Réflexion sur des expériences qui sont le propre de toute existence : la souffrance du corps et la provocation du mal dans le monde , la rencontre avec autrui, qui est toujours une aventure, échec ou enrichissement.
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Recueil de seize chroniques philosophiques, parues antérieurement dans Le Temps, écrites par M Lavelle à l'occasion de ses lectures. Maine de Biran, Scheler, Bergson, Kierkegaard, Heidegger, Jaspers, G Marcel, Le Senne, Berdiaeff, Jankélévitch, Minkowski et quelques autres y sont évoqués successivement et analysés dans telle ou telle page particulièrement représentative de leur attitude respective, de leur mentalité philosophique originale.
On aurait cependant tort de croire que cet ouvrage ne constitue qu'un simple tour d'horizon de la pensée contemporaine. Ce qui en fait l'unité profonde, c'est cette singulière communauté de thèmes spirituels centrés autour du Moi, de sa misère, de sa grandeur, de son éternelle destinée et cette atmosphère très spéciale d'inquiétude, d'anxiété, volontiers teintée d'un certain romantisme de l'absolu, qui, à travers les nuances personnelles, voire l'irréductibilité de tempéraments et de climats philosophiques souvent très différents, apparente cependant entre eux les principaux représentants des philosophies existentielles.
Après avoir dégagé la pensée propre de chacune des oeuvres qu'il médite, l'auteur la prolonge dans une réflexion vraiment personnelle et toujours éminemment suggestive. C'est ainsi qu'en face de Vues ou d'expressions souvent déficientes de quelque vérité limitée, partielle, et pour tout dire inadéquate, son sens profondément humain d'une part et son sûr instinct de métaphysicien de l'autre lui permettent de faire le point, d'apporter les corrections nécessaires ou de découvrir les nuances requises, restituant ainsi à la vérité fragmentaire un aspect plus juste, plus pur, plus lumineux dans la saisissante synthèse de la vérité et de la participation totale.
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La philosophie française entre les deux guerres
Louis Lavelle
- L'Harmattan
- Ouverture Philosophique
- 19 Février 2009
- 9782296077225
Louis Lavelle (1883-1951) présente la philosophie française dans les vingt années qui séparent les deux guerres mondiales du XXe siècle. Si Bergson et Blondel constituent les deux figures marquantes de cette époque, l'origine de cette brillante période est dans la pensée de Descartes, dans les études cartésiennes sur la liberté, l'esprit français et la quête rationnelle de la sagesse. Si la philosophie chrétienne est présente dans les années 30, de nouveaux courants émergent.
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De l'acte - la dialectique de l'eternel present
Louis Lavelle
- Aubier
- 24 Septembre 1992
- 9782700734836
Publié en 1939, ce livre entend montrer que la pensée doit faire l'expérience du débordement de l'être, expérience à laquelle participe notre conscience.
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Science esthétique métaphysique ; chroniques philosophiques
Louis Lavelle
- Albin Michel
- 18 Octobre 1967
- 9782226045171
Après Panorama des Doctrines Philosophiques et Psychologie et Spiritualité, cet ouvrage clôt la publication des « Chroniques philosophiques » que Louis Lavelle avait fait paraître dans « Le Temps ».
« Les progrès de la science ont toujours été épiés par la réflexion philosophique » y écrit Louis Lavelle dans un chapitre intitulé « De Démocrite à Louis de Broglie ». Cette vigilance du philosophe apparaît dans les trois parties du volume où sont analysées de grandes oeuvres, consacrées depuis, et où la réflexion philosophique s'exerce de façon dynamique et durable auprès des grands mouvements scientifiques, esthétiques et métaphysiques.
Les trois volumes de « Chroniques Philosophiques » que nous avons publiés apportent, non seulement au philosophe, mais aussi à tous ceux qui s'intéressent aux grands problèmes de l'art, de la science, de la pensée, une matière d'intense méditation.
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" la corruption de la parole et de l'écriture est la marque de toutes les autres corruptions : elle en est à la fois l'effet et la cause.
et l'on ne peut songer à purifier l'une ou l'autre sans purifier son âme elle-même. la période où nous vivons est à cet égard pleine de périls : il faut veiller pour les conjurer. " cette réflexion de louis lavette date de 1942 ; elle transcende néanmoins les époques et ne sera sans
doute jamais démodée tant qu'il y aura des hommes et qu'il y aura parmi eux ces veilleurs appelés " philosophes ". à l'ère de la communication, ce n'est pas le langage qui est en danger mais précisément la parole et l'écriture.
par quoi sont-ils obscurcis et comment pouvons-nous retrouver leur vocation originelle ? en réalité nous échappons aux exigences de la parole et de l'écriture comme nous le faisons avec notre existence. nous nous acharnons à en occulter l'étonnante présence en refusant
d'accueillir la puissance d'émerveillement qu'elle nous propose à chaque instant. par peur, par lâcheté, mais surtout par inertie et par facilité, nous nous laissons entraîner dans le fleuve insipide et ininterrompu de la conversation.
parler ou écrire se confondent alors avec l'économie du monde, il s'agit seulement d'épouser les lignes de forces qui s'expriment dans les soubresauts de la matière et dans le retour des besoins. la parole et l'écriture ne
prennent sens qu'en brisant le cercle de la quotidienneté. à force de solitude et de silence nous nous rendons à même d'écouter et de participer, en retenant nos mots, à ce qui sauve et exige le plus grand dévouement.