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Kévin Cappelli
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Simone Weil, le tournant spirituel
Kévin Cappelli
- Apogee
- Ateliers Populaires De Philosophie
- 4 Septembre 2019
- 9782843985188
Au début des années 1930, le monde occidental traverse une crise économique profonde. C'est dans ce contexte que Simone Weil, professeur de philosophie qui a voué son existence autant à la recherche théorique qu'à l'action sociale et politique, entreprend une critique radicale de la civilisation occidentale contemporaine afin de dessiner une perspective d'avenir.
Pour cette philosophe chrétienne, le règne de la technique industrielle correspond à un bouleversement de la condition humaine qui appelle, pour s'en délivrer, un tournant spirituel.
Mais quelle pourrait bien être la pertinence d'un tournant spirituel à l'époque de la domination de la technique et de l'économie ? L'attention à Dieu peut-elle encore avoir une place et du sens au coeur d'une civilisation d'abord technicienne ?
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L'avènement des fantômes ; petite métaphysique de la spectralité
Kévin Cappelli
- Apogee
- Ateliers Populaires De Philosophie
- 6 Janvier 2021
- 9782843986888
Information en continu, connexion permanente par smartphones, flux de messages et de vidéos sur les réseaux, télétravail ou consommation compulsive de séries : sous le règne des technologies médiatiques et numériques, nos journées et nos nuits se trouvent de part en part investies par des apparitions qui ne sont pas celles de corps ou de choses qui nous seraient proches. Notre époque se caractérise par une atmosphère de spectralité généralisée.
Alors que nous pensions en avoir fini avec les fantômes, cette vieille superstition apparemment disqualifiée par la modernité des Lumières, les voilà finalement triomphants, et si ordinaires et familiers qu'ils ne nous font plus vraiment peur. Nous vivons désormais quotidiennement et normalement dans une réalité peuplée d'apparitions désincarnées. Comment en sommes-nous arrivés là ? Pour le comprendre, il importe de revenir sur les manières dont la rationalité occidentale a pu critiquer la croyance aux fantômes par le passé, et de dégager les raisons pour lesquelles elle a finalement permis le déchaînement de spectralité qui caractérise notre époque, celle de la domination planétaire de la technique et du nihilisme.
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L'expérience du monde ; quand transports et médias changent notre réalité
Kévin Cappelli
- Apogee
- 2 Mai 2018
- 9782843984976
Grâce aux techniques contemporaines de déplacement et de communication, il semble possible de faire l'expérience du monde.
La voiture, le train et l'avion nous permettent d'aller de plus en plus loin et de plus en plus vite. La radio, la télévision et les ordinateurs connectés au Web nous fournissent quantité d'images et de sons qui donnent à percevoir les hommes, les événements et les paysages de tous les continents. Ne pas employer ces moyens techniques reviendrait à « se couper du monde ».
Cependant, si nous passons beaucoup de temps dans des véhicules motorisés et devant des écrans, faisons-nous pour autant davantage l'expérience du monde ? Et si les infrastructures de transport et de communication envahissent notre environnement, reste-t-il seulement un monde dont faire l'expérience ?
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L'interdit du meurtre ; chemins vers ses fondements et son origine
Kévin Cappelli
- Apogee
- Ateliers Populaires De Philosophie
- 8 Juin 2022
- 9782843987533
Interdire le meurtre apparaît comme une évidence et ne fait pas pour nous question. Pourtant, la condamnation du meurtre n'a pas toujours été unanime. Le meurtre a pu trouver des justifications politiques, religieuses, même esthétiques et philosophiques. Les débats contemporains à propos de l'avortement ou de l'euthanasie amènent par ailleurs à s'interroger sur les limites de l'interdit du meurtre, et sur ce qui doit être qualifié de meurtre. Ce double constat conduit à demander, de nouveau : pourquoi, et en quel sens, interdire le meurtre ? Poser cette question ouvre plusieurs chemins. D'abord, est-il possible de justifier l'interdit du meurtre de façon purement rationnelle, sans recourir à aucune conception religieuse touchant la sacralité de la vie humaine, ni à aucun postulat moral hérité par tradition ? Il s'avère que la pensée rationnelle ne vient fonder qu'après-coup un interdit qui est déjà institué dans l'histoire et les sociétés humaines. Mais dès lors, comment penser l'institution d'un interdit qui semble soutenir toute institution ? Y a-t-il un sens à dire que les hommes ont dû s'entendre une bonne fois pour interdire le meurtre, si toute entente présuppose initialement de ne pas s'entretuer ? « Tu ne tueras point » : dans cette directive se fait entendre un défi pour la pensée, tant elle semble se dérober à toute tentative de lui assigner un fondement et une origine.