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GALLIMARD
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Leçons sur l'histoire de la philosophie ; introduction : système et histoire de la philosophie
Georg Wilhelm Friedrich Hegel
- GALLIMARD
- Tel
- 10 Septembre 2020
- 9782072897696
«Ces leçons ont pour objet l'histoire de la philosophie. Ce que représente cette histoire c'est la suite des nobles esprits, la galerie des héros de la raison pensante qui, par la vertu de cette raison, ont pénétré dans l'essence de Dieu, et nous ont acquis par leur effort le trésor suprême, celui de la connaissance rationnelle. Ce que nous sommes historiquement [...], c'est l'héritage et le résultat du labeur de toutes les générations antérieures du genre humain. [...] De même nous devons ce que nous sommes, en fait de science et, plus précisément, de philosophie, à la tradition qui passe comme une chaîne sacrée à travers tout ce qui est passager, donc passé et qui nous a conservé et transmis tout ce qu'a produit le temps passé. [...] Ce qu'est notre philosophie n'existe essentiellement qu'en cet enchaînement et en est nécessairement dérivé. L'histoire ne nous présente pas le devenir de choses étrangères, mais notre devenir, le devenir de notre science.» Hegel.
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Principes de la philosophie du droit
Georg Wilhelm Friedrich Hegel
- GALLIMARD
- Tel
- 11 Octobre 1989
- 9782070715312
Georg Wilhelm Friedrich Hegel (1770-1831), a dit Alain, est "l'Aristote des temps modernes, le plus profond des penseurs et celui de tous qui a pesé le plus sur les destinées européennes". Les Principes de la philosophie du droit ont été publiés en 1821 à Berlin. Hegel "a voulu réconcilier, écrit Jean Hyppolite, la subjectivité chrétienne infinie avec l'idéal de la cité antique, selon lequel l'État est pour le citoyen le but final de son monde. Il a voulu maintenir au sein de l'État le libéralisme bourgeois tout en affirmant que l'État était au-dessus de la société civile... Ces oppositions, celle du christianisme et de l'État terrestre, celle de l'homme privé et du citoyen, du monde économique et de l'État politique, sont encore nos oppositions".
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«II fut à vrai dire un temps lointain, où la science du droit naturel, au même titre que d'autres, comme la mécanique ou la physique, a été considérée comme essentiellement philosophique et comme une partie essentielle de la philosophie, si tant est que celle-ci ait des parties. Cependant elle a partagé avec les autres sciences le destin qui a voulu que l'élément philosophique de la philosophie se soit retiré dans la métaphysique, réduisant ainsi leur participation à celle-ci et les renfermant au contraire dans leur principe particulier, tout à fait indépendamment de l'idée.»Écrit au cours des années 1802-1803, Le Droit naturel est un texte bref et essentiel qui annonce déjà la Phénoménologie de l 'esprit. Hegel y entame une réflexion sur la nature du droit comme élément constitutif de la philosophie, quand on ne réduit pas cette dernière à sa seule composante métaphysique. Cet écrit représente un effort pour intégrer la conscience d'une situation historique singulière à l'affirmation d'un savoir absolu et universel. Une préface importante situe Le Droit naturel dans l'ensemble de l'évolution de la pensée de Hegel.
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Encyclopédie des sciences philosophiques en abrégé
Georg Wilhelm Friedrich Hegel
- GALLIMARD
- Bibliotheque De Philosophie
- 11 Avril 1990
- 9782070719150
À l'automne 1816, Hegel fut nommé à l'Université de Heidelberg : l'Encyclopédie a été rédigée à cette occasion et parut en 1817, dans sa première version. Appelé à Berlin, Hegel s'appuie encore sur cet ouvrage qu'il considère lui-même comme une sorte de manuel de sa propre philosophie : une deuxième version augmentée paraîtra en 1827. La troisième version, celle qui est ici traduite, date de 1830, un an avant la mort du philosophe. Ainsi, l'Encyclopédie est le livre qui, accompagnant le travail philosophique de Hegel durant près de quinze ans, présente, mieux que la Phénoménologie de l'Esprit, la somme la plus exacte et la plus fidèle du système hégélien.
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Ce troisième et dernier volume de la Correspondance de Hegel s'étend de l'année 1823 jusqu'à sa mort survenue en 1831. Durant ces années où Hegel consacre presque toute son activité à son enseignement à l'Université de Berlin, commence à se former une école hégélienne étroitement attachée à sa doctrine et, malgré les attaques hargneuses de ses adversaires, Hegel apparaît comme le
maître incontesté de la philosophie allemande. Au premier rang de ses admirateurs, il convient de citer Victor Cousin, auquel le lie une étroite amitié dont leur correspondance apporte le témoignage, et qui s'efforce de faire connaître en France la philosophie hégélienne. La dédicace à Hegel de la traduction du Gorgias de Platon par Cousin, que nous publions en annexe avec d'autres documents, exprime avec chaleur cette amitié et cette admiration. On lira avec un intérêt particulier les lettres adressées par Hegel à sa femme lors de son voyage à Paris («cette capitale du monde civilisé») en septembre 1827, et dans lesquelles s'exprime, en même temps que sa reconnaissance pour l'accueil amical de Cousin, son intérêt très vif pour les formes les plus diverses de la culture française, qu'il s'agisse du Musée du Louvre, d'une illustre tragédienne du Théâtre-Français ou d'un pèlerinage à Montmorency en mémoire de Jean-Jacques Rousseau. -
Le premier tome de la Correspondance de Hegel groupe des lettres qui s'échelonnent de 1785 à 1812, c'est-à-dire jusqu'à la première année de son mariage et à la publication du premier tome de la Logique, dont une lettre nous apprend que la doctrine de l'être fut rédigée pendant les six premiers mois de la vie conjugale. La Phénoménologie avait déjà paru, et il commence à être connu du public cultivé. Dans cette correspondance qui, pour mériter son nom, nous fournit le plus souvent les réponses des destinataires, nous apprenons à mieux discerner le visage de Hegel dont certains aspects n'étaient guère connus : Hegel quittant une première chaire de philosophie à Iéna pour devenir journaliste à la Gazette de Bamberg à la recherche de
nouvelles et de reporters, Hegel directeur du gymnase de Nuremberg, soucieux de pédagogie, accablé de soucis administratifs et pécuniaires. Ce philosophe en qui l'on a tendance à ne voir qu'un pur intellectuel, entièrement dominé par sa cérébralité, apparaît comme un homme capable de sentiments tendres et d'attachement à ses amis, parmi lesquels on retrouve ses anciens condisciples Schelling
et Holderlin, comme un amoureux envoyant des poèmes à sa fiancée, Marie von Tucher. -
Correspondance Tome 2 : 1813-1822
Georg Wilhelm Friedrich Hegel
- GALLIMARD
- Tel
- 2 Mars 1990
- 9782070719587
Le deuxième tome de la Correspondance de Hegel nous montre le philosophe s'élevant jusqu'au faîte de sa renommée et conquérant l'estime des meilleurs esprits de son temps - en particulier celle de Goethe, avec lequel il entretient une correspondance assez active, et qui est heureux de le compter parmi les plus fervents adeptes de sa théorie des couleurs. Cette ascension est d'abord marquée par la nomination de Hegel à la chaire de philosophie de Heidelberg - autrefois refusée par Spinoza -, où il enseigne de 1816 à 1818 et où il a l'occasion d'exposer pour la première fois ex cathedra l'ensemble de sa doctrine, résumée dans son Encyclopédie des sciences philosophiques (1817). En 1818, il est appelé à occuper à Berlin la chaire demeurée vacante depuis la mort de Fichte, et cette nomination marque le couronnement de sa carrière. Devenu désormais prussien d'esprit et de coeur (comme ses lettres en font foi), il voit dans la monarchie prussienne le régime le plus conforme aux conceptions politiques qu'il a exposées dans ses Fondements de la philosophie du droit (1821).
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Leçons sur l'histoire de la philosophie
Georg Wilhelm Friedrich Hegel
- GALLIMARD
- Folio Essais
- 23 Août 2007
- 9782070346455
«Ces leçons ont pour objet l'histoire de la philosophie. Ce que représente cette histoire c'est la suite des nobles esprits, la galerie des héros de la raison pensante qui, par la vertu de cette raison, ont pénétré dans l'essence de Dieu, et nous ont acquis par leur effort le trésor suprême, celui de la connaissance rationnelle. Ce que nous sommes historiquement [...], c'est l'héritage et le résultat du labeur de toutes les générations antérieures du genre humain. [...] De même nous devons ce que nous sommes, en fait de science et, plus précisément, de philosophie, à la tradition qui passe comme une chaîne sacrée à travers tout ce qui est passager, donc passé et qui nous a conservé et transmis tout ce qu'a produit le temps passé. [...] Ce qu'est notre philosophie n'existe essentiellement qu'en cet enchaînement et en est nécessairement dérivé. L'histoire ne nous présente pas le devenir de choses étrangères, mais notre devenir, le devenir de notre science.» Hegel.