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Arts et spectacles
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Graver la lumière : l'estampe en 100 chefs-d'oeuvre
Florian Rodari
- Cinq Continents
- 7 Juillet 2023
- 9791254600368
Albrecht Dürer, Rembrandt, Piranèse, Tiepolo, Palézieux, Morandi et Corot, tels sont quelques-uns des grands noms figurant dans les pages de ce volume qui accompagnera l'exposition proposée par le musée Marmottan Monet de Paris dès le début du mois de juillet 2023.
Les oeuvres présentées dans l'ouvrage sont de véritables chefs-d'oeuvre de la gravure et de l'héliographie. Leurs reproductions permettent de retracer l'histoire de la gravure, de la xylographie du XVe siècle aux inventions plus libres du XXe siècle, dont certaines sont dues à des artistes outsiders.
La narration visuelle ne suit pas un parcours chronologique : Florian Rodari, éditeur de l'ouvrage, s'est fixé pour objectif de faire ressortir les affinités entre les maîtres anciens et les artistes modernes, ce qu'un rapprochement libre et sensible est seul à permettre.
Loin de l'idée de confrontation et de hiérarchie, ce volume rappelle que les interrogations formelles et les ambitions techniques transcendent le temps de l'histoire de l'art. -
Rien que pour vos yeux : Petit traité des techniques de l'estampe
Claire Jaquier
- Scheidegger & Spiess
- 20 Septembre 2019
- 9783858818324
Après un premier volet en 2016 consacré aux chefs-d'oeuvre dessinés des collections, le Cabinet cantonal des estampes au musée Jenisch à Vevey (Suisse) dévoile ses pièces maîtresses, signées Dürer, Goltzius, Callot, Rembrandt, Castiglione, van Ostade, Edelinck, Tiepolo, Canaletto, Goya, Corot, Bresdin, Carrière, Bonnard, Vuillard, Picasso, van Velde, Yersin, Lichtenstein, Raetz et bien d'autres. Articulée selon les techniques de l'estampe, la présentation des plus belles feuilles conservées à Vevey revisite d'une manière subjective l'histoire de cette technique de gravure.
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Artiste de la dualité et du mouvement, Manuel Müller ne se laisse nullement assigner à une place fixe. Son oeuvre se constitue d'une grammaire de signes, d'indices et de symboles, qu'il articule dans le marbre ou le bois, son matériau de prédilection. Son travail à l'écart des esthétiques contemporaines et son parcours d'autodidacte le rapprochent - sans l'y rattacher complétement - de l'outsider art.
Après une première monographie parue en 2012 présentant sa sculpture, FECIT donne à voir l'ensemble de l'oeuvre gravé entre 1971 et 2021 de Manuel Müller. Environ cent cinquante reproductions composent cette publication bilingue, et sont accompagnées de quatre textes (fr/all) de Florian Rodari, Bertrand Schmid, Monika Jagfeld et Rainer Michael Mason.
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Picasso, lever du rideau ; l'atelier, l'arène, l'alcôve
Florian Rodari
- Cinq Continents
- 11 Juillet 2018
- 9788874398263
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En 1968, le sculpteur Sorel Etrog, né en Roumanie, réfugié en Israël après la guerre, puis installé à New York et à Toronto à partir du début des années 1960, réalise une impressionnante série de fusains, peintures et sculptures à partir du tableau de Picasso, Guernica. À travers cette réinterprétation de la fameuse toile, Etrog évoque le drame vécu par les siens en 1941, lors des pogromes perpétrés par les nazis à Iassi. À l'occasion de l'exposition "Sorel Etrog, Tagets", qui se tiendra à partir du 3 novembre 2022 à Aix-en-Provence, à la Chapelle des Pénitents du Musée Granet où la collection de Jean Planque est déposée, Florian Rodari analyse le thème du Link, thème très tôt adopté par cet artiste dont toute l'oeuvre interroge avec passion les articulations essentielles qui permettent aussi bien au corps qu'à l'esprit de s'exprimer.
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Un seul coup de crayon sur une feuille de papier, et tout l'espace s'ébranle : c'est la force du premier trait sur la toile vierge, c'est l'alif à l'origine de l'alphabet, c'est l'écriture se déployant dans les méandres de l'encre. Projection en même temps qu'inscription de la lumière sur une surface, de préférence plane et claire, l'ombre est la trace du vivant sur terre. À peine l'a-t-on cernée d'un contour que l'absent qui s'y est réfugié reprend forme, retrouve son identité, et que la mémoire se met à agir. Dessins, estampes, photographies sont des moyens de retenir - chacun à leur manière, et chacun à leur rythme - ces brèves manifestations de l'existant.
Florian Rodari s'interroge dans ces pages sur la volontaire et contraignante limitation au couple noir/blanc, dualité splendide de l'encre et du papier en vue d'obtenir - hors tout recours à la couleur - des images capables de satisfaire pleinement le regard. Sont réunis dans cet ouvrage un certain nombre de ses essais consacrés à des artistes aussi divers que Rembrandt, Victor Hugo, Henri Michaux, Jacques Henri Lartigue, Balthasar Burkhard ou Georg Baselitz.
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C'est de la lecture admirative par l'artiste de certains textes de l'écrivain, puis de la pleine adhésion de ce dernier à la vision du peintre qu'est née l'idée de cet ouvrage : traduire une même surprise face au surgissement des choses et proposer un même questionnement face à la plus juste manière d'en restituer les effets par les mots ou le pinceau. Il ne s'agit donc pas d'une monographie à proprement parler ni d'un catalogue raisonné de l'oeuvre, mais bien plutôt d'une conversation engagée en parallèle par deux sensibilités cherchant à mieux comprendre les secrets de l'expression, grâce aux prestiges de l'encre, d'une part à l'aide des mots, de l'autre par les images. Astrid de La Forest, est une graveuse et peintre française née le 18 novembre 19621. Membre de l'Institut de France depuis 2016, elle est la première femme graveuse élue à l'Académie des beaux-arts, institution dont elle assurait la présidence pour l'année 2022. Florian Rodari, né le 7 avril 1949 à Lausanne ou Genève, est un écrivain, éditeur et conservateur suisse.
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Claude Mellan, l'écriture de la méthode
Laurence Schmidlin
- Cinq Continents
- Beaux Livres Cinq Continents
- 26 Novembre 2015
- 9788874397082
Pour les amateurs d'estampes, le nom de Claude Mellan brille au firmament des graveurs. L'exposition que la Fondation Cuendet prépare en collaboration avec le Cabinet des estampes du Musée Jenisch s'interroge sur l'art d'un graveur qui fait figure de maître absolu dans le domaine du burin. Depuis toujours la sobriété de son langage, ses prouesses techniques et la beauté de ses images ont fasciné les amateurs.
Ce catalogue d'exposition offre un parcours exceptionnel dans l'ouvre gravé de Mellan et dans sa méthode rationnelle qui familiarisera le public avec le secrets d'un métier singulière.
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GERARD DE PALEZIEUX a commencé dès l'immédiat après-guerre une oeuvre de peintre, de dessinateur et de graveur à tel point en dehors de tous les circuits de la mode que c'est seulement au cours de ces dernières années qu'un plus large public a enfin pu prendre la mesure de son art, grâce à de nombreuses expositions et à leurs catalogues.
En revanche, très tôt, les meilleurs poètes, en Suisse romande comme en France, ont été attirés par les vertus de cette peinture capable de suggérer avec une sobriété exemplaire une réalité qu'eux-mêmes ne cessaient de poursuivre dans leurs textes. Gustave Roud parle dès 1954 d'une démarche particulière où " tout se concerte... pour parvenir à une lente capture de l'objet par la tendresse et la douceur " ; Maurice Chappaz désigne à plusieurs reprises le peintre comme une sorte de frère en mélancolie, menant dans le silence et la discrétion un combat semblable au sien ; enfin Philippe Jaccottet, l'ami qui a révélé au peintre la lumière de Grignan et de la Haute-Provence, a, au gré de ses Remarques sur Palézieux, admirablement situé cette oeuvre dans ses racines et ses prolongements.
Aujourd'hui, c'est le poète Yves Bonnefoy, auteur de nombreux essais critiques sur la peinture, qui interroge l'art de Palézieux et le replace dans une longue tradition du regard qui nous vient de la Renaissance italienne et perdure chez certains artistes, malgré les ruptures et les professions de foi qui annoncent depuis si longtemps la mort de la peinture de chevalet.
Dans une approche plus biographique, Florian Rodari retrace la géographie intime de Palézieux et explique la récurrence de certains de ses thèmes iconographiques ainsi que le choix des nombreuses techniques de peinture, dessin et gravure, que l'artiste maîtrise souverainement tout en les remettant sans cesse en question. Cet ouvrage est illustré de nombreuses reproductions qui restituent avec une qualité exceptionnelle toutes les subtilités du dessin à la mine d'argent et l'onctuosité des craies, ou encore la profondeur musicale des lavis ; il permet au lecteur de savourer pleinement la gamme des couleurs formant la palette si raffinée de l'aquarelliste.
Du même coup, ce livre démontre de façon évidente la place occupée par cette oeuvre qui s'impose au rang des plus sensibles et des plus cohérentes.
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« Kosta Alex est un cosmonaute, écrit Man Ray en 1970.
Il a brisé la frontière des deux dimensions se libérant de la force de gravité. Il peuple l'espace de ses nouvelles têtes sans en perdre la sienne. » Né dans le New Jersey de parents grecs, Kosta Alex (1925-2005) a grandi au coeur de Manhattan. Après une formation à la National Sculpture Service de New York, il s' installe grâce à une bourse à Paris en 1947 où il côtoie, sans s'affilier à un mouvement, la plupart des avant-gardes de Montparnasse, Jean Dubuffet, Giacometti, Man Ray, Yves Klein.
Sa première exposition personnelle a lieu en 1964 à la Galerie Claude Bernard elle sera suivie de nombreuses présentations, notamment à Tokyo, New York, Genève, Milan, Athènes, Paris, Cologne, Zürich. Utilisant des matériaux modernes, souvent des rebuts (supports imprimés, emballages, journaux, papiers peints), Costa Alex s'inspire des modèles de la grande sculpture classique , de l'art primitif et islamique.
Les motifs répétitifs que ces éléments contiennent se combinent aux hasards du découpage et constituent des rythmes essentiels à la surprise recherchée. Assembleur de génie, il a utilisé tous les moyens qui marquent les ruptures et leurs réunions : vis, écrous, agrafes, cordes et ficelles, sans parler de la colle, omniprésente, assurent leur cohérence aux fragments débités.
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Cet ouvrage accompagne une série d'expositions des 'uvres réunies au cours de son existence par Jean Planque qui, entre 1954 et 1972, travailla comme conseiller au service de la galerie Beyeler. Né dans un milieu modeste Jean Planque se passionna dès le début des années trente à la peinture et grâce à son exigence et à une série de hasards heureux réussit à exercer sa passion en agissant à Paris comme conseiller de la jeune galerie Beyeler de Bâle. Sa curiosité et son enthousiasme lui permirent de lier connaissance avec les plus grands artistes de son siècle, notamment Bissière, Picasso et Dubuffet qui le traitaient comme un égal.
Le caractère spécifique de cette collection tient non seulement au fait qu'elle est composée d''uvres d'artistes parmi les plus importants de ce siècle, mais surtout qu'elle révèle une rare cohérence entre chaque pièce conservée. Elle est le fruit d'un regard enthousiaste sur la peinture du XXe siècle, d'un regard soucieux de comprendre ce qui constitue le secret d'un art qui se sera efforcé, pendant plusieurs décennies, de changer les habitudes de voir, de briser le bon goût établi par la tradition. Jean Planque a souvent raconté combien l'avait ébranlé le fait de découvrir les ' gribouillis enfantins ' de Klee au musée de Bâle, combien la rencontre avec Picasso et les enseignements de Jean Dubuffet l'avaient peu à peu convaincu de ' désapprendre ' la peinture, de se défaire des idées reçues qu'il s'était formées à son sujet. Ses choix, qui sont ceux d'un artiste se mesurant constamment à ses maîtres, traduisent admirablement cette recherche d'un émerveillement hors des convenances, cette quête de la spontanéité. De Cézanne à Picasso, de Degas à Bonnard, de Van Gogh à Rouault, d'Auberjonois à Schüpfer, de Dubuffet à Kosta Alex, un unique souci aura conduit son 'il : aucune concession à l'imagerie, à la joliesse, à la vulgarité ; au contraire, poursuite exclusive de l'efficacité, de la profondeur, de la solidité du langage pictural.
Cet important ouvrage, richement illustré contient non seulement le descriptif des 'uvres qui sont désormais la propriété de la Fondation Jean et Suzanne Planque mais des commentaires largement empruntés aux notes laissées par le collectionneur, témoignage inestimable sur la vie artistique à Paris dans les années soixante. Il réunit également des essais de conservateurs et spécialistes qui éclairent quelques-uns des principaux aspect de la collection. En outre plusieurs amis évoquent la figure si attachante du collectionneur.
Ouverture de l'exposition sur la collection de Jean Planque au musée de l'Ermitage de Lausanne le 31 mai au 26 août 2001.
L'exposition sera présentée ensuite au Kunstmuseum de Winthertur à partir du 7 septembre 2001, puis au musée Cantini de Marseille en 2002.
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Théâtre des origines ; Lavis de Max Schoendorff
Florian Rodari
- La Fosse Aux Ours
- 1 Décembre 2017
- 9782357070714
Max Schoendor (1934-2012), peintre et décorateur de théâtre, présente dans ce livre un impressionnant ensemble de lavis, composés d'encre de chine sur du papier plastifi é. Totalement abstraites, ces oeuvres semblent pourtant nous plonger dans de très concrets méandres organiques.
Le texte de Florian Rodari évoque la puissance créatrice de Max Schoendor .
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Robert Nanteuil ; graveur du roi
Laurent Laz, Maxime Préaud
- Cinq Continents
- 14 Mars 2013
- 9788874396481
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Entretiens avec Claude Garache
Marie Du Bouchet, Alain Madeleine-Perdrillat
- Hazan
- 19 Mai 2010
- 9782754104029
Ces dernières années des critiques, des poètes, tels Yves Bonnefoy, Jacques Dupin, ont consacré des publications à l'oeuvre de Claude Garache. Dans ce volume, pour la première fois, l'artiste s'exprime lui-même sur son approche de praticien : ce travail si particulier de Garache, centré sur des matériaux concrets, l'huile, le pastel, le fusain, l'eau-forte, qui a un rapport immédiat avec l'espace et la lumière. Sa formation , auprès du sculpteur Coutin, son attirance pour les maître anciens comme Degas et Bonnard, son admiration pour la fluidité exceptionnelle de Monet, entre perception et expression, y son abordés tout comme son itinéraire original dès les années cinquante, en plein triomphe de l'abstraction, dans la voie de recherches par la forme et le sujet comparable à celle de Giacometti. Le choix d'une palette réduite au rouge y fait l'objet d'une longue méditation, doublée d'une sorte de profession de foi en une couleur des plus fortes, des «plus sonores » : « il faut qu'il y ait un fort échange avec la lumière, ce que permet le rouge vermillon.» Le but de toute sa vie, dont il n'a jamais varié, c'est « placer des formes avec de la couleur dans une certaine géométrie, mais une géométrie spatiale, qui repose sur une logique intrinsèque au corps, dans ses équilibres et dans ses aplombs, pour que ce soit vraisemblable. Je ne veux pas de faux gestes par exemple. Je veux qu'il y ait une pesanteur, une suggestion du mouvement. L'équilibre est une phase entre deux instants de déséquilibre contrôlés. Dans l'absolu je voudrais même que ce soit aussi rigoureux que chez Fouquet, une géométrie non représentée, une précision invisible, mais éprouvée par votre regard. » Claude Garache nous dévoile les secrets de sa création, « ces choses muettes » dont parlait Poussin, inlassablement reprises sur la toile (souvent plus d'une année), à la recherche de l'accord, qui requièrent la patience et la tenacité de toute une vie.
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Picasso ; les 347 collection jean planque
Nicole Minder, Piero Crommelynck
- Somogy
- 12 Septembre 2001
- 9782850564789
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Gregorio Calvi di Bergolo a bâti obstinément une oeuvre qui se sera uniquement préoccupée de traduire la vérité du spectacle qui se déployait à ses yeux - portraits, natures mortes, vues de villes et paysages - et qui se dérobait pourtant sans cesse au souci qu'il avait d'en percer le secret.
Né à Turin en 1904, Calvi séjourne quelques années à Paris, mais revient dans sa ville natale, dont le décor compte beaucoup pour lui. Son réalisme se fonde sur une technique éprouvée durant de longues années dans un travail de copie d'après les maîtres et dans de nombreuses recherches pour obtenir un matériau et une technique qui sachent répondre à un besoin fortement développé chez lui de durer. Sa vision de la capitale piémontaise, du dessin de ses rues et de ses places, puis de la campagne environnante, est marquée par l'exemple rigoureux de la photographie et de ses cadrages.
Dès 1964, ses tableaux sont traversés par un souffle nouveau, que certains ont voulu rapprocher de la poésie métaphysique de son aîné Giorgio De Chirico, mais qui, en vérité, résulte d'un regard traduisant une extrême attention au mouvement de la lumière sur les choses, à la surface des terres, aux ombres dans les ciels changeants. Au cours de cet oeuvre ultime, conçu entre 1964 et 1975 environ, le peintre met en scène, dans de grands paysages nobles et désolés, une relation au temps et à l'inquiétude qui reflète cette rapide dépossession des territoires communs et ce rétrécissement de l'espace auxquels notre époque se trouve confrontée et assiste impuissante.
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Cet ouvrage paraît à l'occasion de l'exposition en hommage à Pietro Sarto présentée au Musée Jenisch de Vevey au printemps 2022. En regard des nombreuses planches illustrées, les textes, dus à Florian Rodari et à Pietro Sarto lui-même, entament le dialogue autour des principaux thèmes abordés par l'artiste au cours de sa vie : notamment son adoption de la perspective aérienne, technique picturale qui témoigne de la volonté de l'artiste de se placer au coeur du monde plutôt que simplement face à lui. Peintre-graveur au sens propre du terme, Sarto n'a cessé d'interroger parallèlement les procédés de l'eau-forte et ceux de la peinture à l'huile, passant librement de l'un à l'autre afin d'en expérimenter les pouvoirs respectifs et de tirer de leurs croisements des solutions susceptibles de renouveler sa vision. C'est que, dans l'esprit de ce questionneur impénitent, toute oeuvre est nécessairement en chemin, continuellement. En outre Sarto a régulièrement associé sa pratique de la gravure à l'édition de livres. Au cours de ses propres lectures - de Dante, Victor Hugo, Charles Ferdinand Ramuz - il a découvert de surprenantes visions du monde qui s'apparentent à celle qu'il développe dans son art depuis toujours. Autant de vertiges, d'affrontements entre l'ombre et la lumière qui permettent de féconder et enrichir sa propre approche.
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Catalogue de l'exposition présentée de mai 2017 à janvier 2018 à la Chapelle des Pénitents / Granet XXe, dans le cadre du dépôt de la Fondation Planque au Musée Granet d'Aix-en-Provence. Cet ouvrage est paru afin d'accompagner et saluer les dons faits par les deux artistes, Claude Garache (1929-2023) et Alexandre Hollan (1933), à la Fondation Jean et Suzanne Planque en l'honneur du collectionneur. Deux essais de Florian Rodari (Du côté de Garache et Du côté de Hollan) accompagnent la reproduction des tableaux et dessins constituant ce don qui marque l'admiration que ces deux artistes avaient sans cesse manifesté à l'égard de la collection réunie par le Vaudois.
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Pietro Sarto
Laurence Chauvy, Pierre Darier
- Bibliotheque Des Arts
- Maitres D'hier Et D'aujourd'hui
- 24 Mai 2012
- 9782884531702
Dans le milieu des artistes et des galeries, c'est à l'Atelier de Saint-Prex que le nom de Pietro Sarto est associé. Tant d'artistes en effet y sont allés approfondir leurs connaissances en matière de taille-douce, d'eau-forte, de lithographie ou d'héliogravure.
Mais Sarto est aussi un peintre. Un maître du paysage et de la nature morte.
Arpenteur des paysages de son pays, travaillant inlassablement à résoudre la question de la perspective, véritable quête, notre peintre écoutera à l'occasion de ses séjours parisiens, les conseils d'Albert Flocon, le grand théoricien de la perspective curviligne. Comme l'écrit le critique A. Layaz : « . Dans une sorte de basculement des éléments terre/eau/ciel sous-tendus par les contrastes matière et non-matière, par les tons chauds et froids, une forme de transcendance se dégage par toutes les nuances aux interstices des rythmes sur la toile ou le papier. Vous êtes dans le tableau, ou tout au moins avec le sujet. » Ce livre permet de revisiter l'art de Pietro Sarto à travers quelque 120 oeuvres qui couvrent plus d'un demi-siècle de création.
Cet ouvrage collectif, rédigé par un historien de l'art réputé (Florian Rodari), une journaliste du Temps (Laurence Chauvy) et un grand collectionneur (Pierre Darier) est complété par une biographie exhaustive, d'une part, qui rend notamment compte de toutes les années parisiennes (1950-1959) de Sarto si riches en rencontres diverses (outre Flocon : Johnny Friedlaender, Gaston Bachelard, le célèbre galeriste Pierre Loeb ou encore André Schwarz-Bart devenu un ami). Enfin, une liste des expositions et une bibliographie, qui comporte les ouvrages illustrés par Sarto, font de ce livre un ouvrage de référence.
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Ouvrage de 88 pages, imprimées en deux parties est consacré aux estampes d'une part et aux peintures récentes de Jean Lecoultre. Plusieurs essais, signés Christophe Gallaz et Florian Rodari, questionnent l'approche de cet artiste vaudois, créateur d'une oeuvre dérangeante, solitaire et définitivement inclassable. Le monde dans lequel se déplace le regard de Jean Lecoultre relève de l'art du cinéma, où hiatus brutaux, changements de focale, plans découpés ou superposés traduisent la vitesse et la violence présentes au coeur des villes et dans un siècle cultivant le choc des images. À ce constat clinique, son crayon et ses pinceaux opposent toutefois une approche des matières, des tissus et des corps d'une délicatesse et d'une vulnérabilité extrêmes qui renforcent le trouble exercé sur l'oeil.