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Eric Méchoulan
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Pour une histoire esthétique de la littérature
Eric Méchoulan
- Puf
- L'interrogation Philosophique
- 1 Septembre 2004
- 9782130536185
La collection est dirigée par Michel Meyer, professeur de philosophie à l'Université libre de Bruxelles. Philosopher, c'est aussi interroger les auteurs du passé et les problématiques qui furent les leurs à la lumière de celles qui sont les nôtres. La collection est le lieu privilégié de ce dialogue entre les époques mais aussi entre les nations, par exemple avec la pensée anglo-saxonne.
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La crise du discours economique:travail immateriel emancipation
Eric Méchoulan
- Nota Bene
- 24 Mai 2011
- 9782895183754
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Politiques de l’épistolaire au XVIIe siècle ; autour du recueil Faret
Mathilde Bombart
- Classiques Garnier
- 11 Mai 2011
- 9782812402364
Le Recueil de lettres nouvelles (1627) se donne comme une anthologie exemplaire des belles-lettres contemporaines. Parfois vu comme une oeuvre de propagande pour Richelieu, le recueil constitue en fait un objet complexe dont l'examen, par des historiens et des littéraires, permet une approche renouvelée des relations entre pratiques lettrées et pouvoirs politiques, entre lettre, éloquence et action dans le monde, relançant ainsi l'interprétation des oeuvres du «Grand Siècle».
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La culture de la mémoire ou comment se débarrasser du passé ?
Eric Méchoulan
- Pu De Montreal
- Champ Libre
- 2 Juillet 2008
- 9782760620988
On assiste depuis deux ou trois décennies à un engouement pour la mémoire qui touche les savoirs les plus variés autant que les institutions de l'État ou les publicitaires en mal d'idées.
Les sociétés modernes avaient pourtant toujours semblé miser plus sur l'originalité du présent ou l'investissement dans l'avenir que sur le retour ou les reprises du passé. Comment comprendre alors cette résurgence ? Il existe, en fait, diverses façons de se débarrasser du passé. Les sociétés traditionnelles, en le sacralisant, en agissant en son nom, impliquaient activement l'ancien dans l'actuel : le passé n'est pas un problème s'il définit le présent.
Or, depuis le passage à la modernité, c'est la culture qui donne identité et valeurs aux communautés, à charge pour les historiens de comprendre un passé mis à distance, et d'autant plus énigmatique. La culture s'affranchit alors du passé en l'archivant, en le marquant du sceau du patrimoine, en l'expliquant. En étudiant certains cas littéraires et intellectuels exemplaires, Éric Méchoulan retrace les moyens qui ont permis de " mettre en culture " la mémoire.
Ainsi, on peut mieux comprendre comment celle-ci a quitté le coeur de la vie sociale, et pourquoi elle reprend aujourd'hui le devant de la scène. Une réflexion troublante et nécessaire sur les bons usages de la mémoire... et de l'oubli.
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Passions du passé ; recyclages de la mémoire et usages de l'oubli
Marie-pascale Huglo, Walter Moser
- L'Harmattan
- Ouverture Philosophique
- 1 Juillet 2000
- 9782738492555
En ce début de siècle, rien ne semble plus présent que le passé. Qu'est-ce donc qui nous passionne autant ? Les essais recueillis dans ce volume abordent diverses facettes de notre rapport au passé. Que ce soit dans les arts médiatiques, la littérature et le cinéma, par la musique, l'histoire ou l'architecture, en fonction de notre expérience de la ville ou du quotidien, ce sont à chaque fois nos manières de recycler la mémoire, et donc, aussi, de mettre en pratique l'oubli, qui sont attentivement analysées.
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Comment penser cette expérience qui consiste à lire des textes, mais aussi des fichiers audio ou des tableaux abstraits, des personnes ou des situations? Quel genre de communication et de conception du social implique-t-elle?
Étymologiquement, lire c'est cueillir des plantes pour composer des remèdes. La lecture relève d'une thérapeutique sociale que les récentes ou anciennes théories du soin (du care) peuvent nous aider à comprendre. La lecture n'est pas le simple décodage de signes; elle doit être intégrée à une histoire des médias et à une théorie de la justice. Si celle-ci n'est pas seulement un établissement des rapports de droits entre individus, mais surtout des manières attentives de relier les êtres, des façons d'en prendre soin, alors l'expérience de lecture, avec les rapports amicaux qui peuvent y être inscrits, devient un modèle pour la vie la plus ordinaire. Modèle, en particulier, pour repenser ce qu'est l'esprit critique et la faculté de juger à partir du moment où on les saisit dans une politique des transmissions. -
Comment penser l'espace numérique et rendre compte de son caractère à la fois structuré, mouvant et collectif ? Comment trouver un dispositif qui permet un dialogue ouvert, parvenant à saisir le sens des infrastructures numériques, sans les cristalliser en une essentialisation appauvrissante ? L'échange de courriels a semblé aux auteurs le moyen le plus approprié de faire de la théorie et de mettre en place un geste de pensée qui s'accorde avec la culture numérique, permettant d'envisager cette dernière avec un regard critique. Pendant un an et demi (de septembre 2015 à mars 2017), Éric Méchoulan et Marcello Vitali-Rosati ont donc échangé questions et réponses, afin d'essayer d'identifier les caractéristiques du numérique espaces, temps et enjeux politiques en continuité avec la tradition du dialogue philosophique.
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Mères de lecture : Histoire d'un récit hassidique
Eric Méchoulan
- Nota Bene
- Miniatures
- 15 Janvier 2023
- 9782895188230
Pourquoi aimons-nous les récits, les contes, les paraboles? Pourquoi certaines performances, certains écrits nous accompagnent-ils notre vie durant, comme les souvenirs d'amours adolescentes ou d'amitiés indéfectibles? C'est cette question obsédante qu'explore ici Éric Méchoulan. En se faisant lui-même le conteur des aventures historiques d'un très ancien récit hassidique, lequel ressurgit ici et là, au hasard des coups de foudre, comme une rivière souterraine refait parfois surface avant de poursuivre son cours dans l'ombre, il retrace autant la persistance d'une fascination qu'il y succombe. Cette enquête passionnante nous mène ainsi au seuil d'une méditation globale : qu'est-ce qu'être un lecteur, une lectrice, au fond, sinon porter avec soi des récits qui nous hantent et en sont venus à se confondre avec nos vies au point qu'on les croirait là depuis toujours?.
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Le livre avalé ; de la littérature entre mémoire et culture
Eric Méchoulan
- PU de Montréal
- Espace Litteraire
- 24 Mars 2005
- 9782760619708
La littérature telle que nous l'entendons aujourd'hui date du Siècle des lumières. Auparavant, les constellations sociales où brillent les oeuvres étaient tout autres ; on était loin, en particulier, d'une évidente autonomie, telle qu'elle apparaît constitutive de la sphère littéraire à partir de 1850. Comment alors concevoir la littérature quand elle n'est pas autonome ? Qu'est-ce que la littérature d'avant la littérature ? Selon quelles cristallisations historiques l'art des oeuvres d'écriture s'est-il transformé ?
Ce livre s'attache à montrer comment la littérature existe en fonction du passage, inégal et incertain, de société de mémoire à société de culture. Si l'émergence de la littérature est bien contemporaine de l'invention de la culture comme mode d'organisation ou de représentation de la société, c'est la tradition ou la mémoire qui ont d'abord permis aux hommes de se représenter à eux-mêmes la légitimité de leur communauté et de leurs façons de vivre ensemble.
Historiens, critiques littéraires, sociologues et tous ceux qui souhaitent lire l'histoire de la littérature sous un angle différent découvriront quelques fragments du grand labyrinthe de l'histoire dans cet essai d'une profonde érudition.
Eric Méchoulan est professeur au Département d'études françaises de l¿Université de Montréal. Il est aussi directeur de programme au Collège international de philosophie de Paris. Il a déjà publié Le corps imprimé : essais sur le silence en littérature (Editions Balzac) et Pour une histoire esthétique de la littérature (PUF).
O Prix Raymond-Klibansky de la Fédération canadienne des sciences humaines, 2005-2006 o Finaliste, Prix du Gouverneur général du Canada, 2005 -
Recueil de lettres nouvelles dit «recueil faret»
Eric Méchoulan
- Presse Universitaire de Rennes
- Textes Rares
- 11 Décembre 2008
- 9782753507180
Souvent nommé de façon abrégée " recueil faret ", le recueil de lettres nouvelles loge à son enseigne écrivains célèbres (comme malherbe, racan ou balzac), jeunes poètes en quête de reconnaissance ou lettrés bien introduits dans les salons et les coulisses du pouvoir.
Ce recueil permet de voir une sorte de coupe transversale dans l'espace des lettres des années 1620 à un moment de reconfiguration des rapports entre savoir érudit, posture sociale des écrivains, pratiques mondaines, relations clientélaires et justification du pouvoir. le succès fut incontestablement au rendez-vous et, dans sa bibliothèque françoise, sorel note à son propos que " c'estoit un choix de ce qu'il y avoit de plus poly & de plus excellent en ce temps-là pour les lettres qu'on appelloit sérieuses ".
En mêlant, en fait, l'éloquence privée de la lettre amoureuse à la grande éloquence publique du délibératif, la lettre familière à l'épître officielle de consolation ou de remerciement, ce recueil de lettres nouvelles déplace les références classiques de l'éloquence et y substitue un espace d'écriture et de réception imprévu. c'est le tressage du service de richelieu, de l'affirmation du clan des malherbiens et des balzaciens, d'une communauté amicale d'écrivains, du salon parisien de mme des loges, de la spécialisation éditoriale de toussaint du bray et de carrières d'auteur qui autorise cette substitution.
C'est un tel ensemble qui fait l'intérêt de cette production et justifie cette édition critique.
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Je ne sais pas c'qui m'quoi : Enquête sur une expérience esthétique avec Bernard Réquichot
Eric Méchoulan
- L'Atelier Contemporain
- 18 Avril 2025
- 9782850351853
Quelle est cette émotion esthétique particulière qu'engendre l'oeuvre de Bernard Réquichot ? Pour en creuser toutes les dimensions, cet ouvrage analyse les dessins, les peintures, les collages et les reliquaires autant que les écrits laissés par l'artiste.
Roland Barthes l'avait noté : « Réquichot conçut son oeuvre, son travail comme une expérience, un risque ("Il faut peindre, non pas pour faire une oeuvre, mais pour voir jusqu'où une oeuvre peut aller"). » On doit donc le suivre à la trace dans toutes ses expérimentations, à commencer justement par celles sur les traces graphiques ou sur ces machines à capture temporelle que sont les reliquaires.
Ce qui apparaît alors est un artiste qui pense avec ses mains, dont les spirales faustiennes sont des « émotions expérimentales » comme il le disait. Un artiste ni figuratif ni abstrait, dont les oeuvres, où les lignes inattendues ne cessent de vibrer, activent chez celui ou celle qui regarde des reconnaissances de formes végétales ou animales : des présences chargées de mystère.
Il réouvre ainsi, dans l'espace de la pensée, les vertus anciennes de l'analogie que la philosophie moderne a répudiées. En faisant de ses tableaux des « écritures », peut-être illisibles, il révèle combien l'écrit ne tient pas seulement aux signes qu'il distribue, mais aussi à l'échelle des pages, au support du papier, aux rythmes des graphismes, aux modulations des lignes, bref à des ambiances du sens, dont une phrase agrammaticale indique l'énigmatique puissance : « je ne sais pas c'qui m'quoi ».