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Emmanuel Kessler
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Il a ferraillé avec Einstein, inspiré de Gaulle et prêté son Rire à Chaplin, tandis que Proust a été garçon d'honneur à son mariage ; fils d'immigrés juifs, philosophe et diplomate, inventeur de la « durée », prix Nobel de littérature, Henri Bergson (1859-1941) fut à son époque une véritable star, célèbre dans le monde entier. Professeur au Collège de France, académicien, il reçut tous les honneurs de la République, avant d'être oublié, parfois rejeté, éclipsé par le siècle de Sartre.
Bergson nous laisse pourtant une oeuvre d'une actualité troublante, sur laquelle il serait grand temps de nous repencher. Pourquoi nos sociétés sont-elles tiraillées entre clôture et ouverture ? Comment éloigner la guerre et rapprocher les âmes ? Face à l'imprévisible, faut-il craindre ou espérer ? Toutes ces questions comme écrites dans un journal d'aujourd'hui apparaissent chez Bergson, traitées avec finesse et clarté, formant une lecture toujours revigorante et porteuse d'espoir pour une humanité « à demi écrasée sous le poids des progrès ».
Bergson, philosophe de la conscience écologique au style incomparable, ardent défenseur de la démocratie, acteur politique majeur, penseur optimiste surtout, qui a su croire à la liberté et à l'action... Dans une langue accessible et vivante, Emmanuel Kessler nous livre le récit, biographique et philosophique, de cette vie hors du commun, de cette pensée en mouvement, de cette richesse de fond et de forme, de cette « préparation à bien vivre » qui rendent Bergson éternellement contemporain. -
Il a ferraillé avec Einstein, inspiré de Gaulle et prêté son Rire à Chaplin, tandis que Proust a été garçon d'honneur à son mariage ; fils d'immigrés juifs, philosophe et diplomate, inventeur de la « durée », prix Nobel de littérature, Henri Bergson (1859-1941) fut à son époque une véritable star, célèbre dans le monde entier. Professeur au Collège de France, académicien, il reçut tous les honneurs de la République, avant d'être oublié, parfois rejeté, éclipsé par le siècle de Sartre. Bergson nous laisse pourtant une oeuvre d'une actualité troublante, sur laquelle il serait grand temps de nous repencher. Pourquoi nos sociétés sont-elles tiraillées entre clôture et ouverture ? Comment éloigner la guerre et rapprocher les âmes ? Face à l'imprévisible, faut-il craindre ou espérer ? Toutes ces questions comme écrites dans un journal d'aujourd'hui apparaissent chez Bergson, traitées avec finesse et clarté, formant une lecture toujours revigorante et porteuse d'espoir pour une humanité « à demi écrasée sous le poids des progrès ». Bergson, philosophe de la conscience écologique au style incomparable, ardent défenseur de la démocratie, acteur politique majeur, penseur optimiste surtout, qui a su croire à la liberté et à l'action... Dans une langue accessible et vivante, Emmanuel Kessler nous livre le récit, biographique et philosophique, de cette vie hors du commun, de cette pensée en mouvement, de cette richesse de fond et de forme, de cette « préparation à bien vivre » qui rendent Bergson éternellement contemporain.
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La folie des sondeurs - de la trahison des opinions
Emmanuel Kessler
- Denoel
- 20 Mars 2002
- 9782207252871
Présidentielle 1995, les sondages prédisent Balladur...
Législatives 1997, ils promettent à Jacques Chirac une dissolution tranquille...
Municipales 2001, ils voient une vague rose déferler sur les villes de France...
Élections 2002, les boussoles s'affolent.
Mais les sondeurs ont toujours raison !
De scrutin en scrutin, les électeurs contredisent les sondeurs. Pourtant, jamais les instituts de sondage n'ont été autant sollicités, jamais autant de sondages n'ont été publiés.
En public, les hommes politiques feignent de ne pas leur faire confiance mais, hors caméra et loin des micros, ils surveillent à la loupe leurs courbes de popularité.
Et si, au lendemain des scrutins, les éditorialistes stigmatisent leurs errements, cela n'empêche pas leurs journaux d'en commander toujours davantage pour l'élection suivante...
Quant aux sondeurs - Sofres, Ipsos, Ifop et autres CSA -, ils utilisent leurs enquêtes politiques comme un outil publicitaire pour asseoir leur notoriété auprès des entreprises.
Leurs patrons sont, eux, devenus de véritables stars, fort prisées des radios et télévisions en mal de commentaires.
Qui sont les sondeurs ? Comment " fabriquent-ils " les sondages ? Pourquoi leurs résultats sont-ils " redressés " par les instituts ? Comment l'Élysée et Matignon investissent-ils pour " prendre le pouls " de l'opinion ? Les sondages peuvent-ils modifier le cours d'une élection ?
La Folie des sondeurs répond à ces questions en rendant aux enquêtes d'opinion la juste place qu'elles devraient occuper dans une démocratie.
À lire d'urgence avant de voter !
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à moi le ministère de la parole
Patrick Devedjian
- Archipel
- Essais Et Documents
- 8 Février 2006
- 9782841877621
« A moi le ministère de la parole ! » : ainsi s'exprime Patrick Devedjian en quittant le gouvernement, au lendemain de l'échec du référendum. Il retrouve ainsi, comme il le dit, sa « liberté d'expression ». Et il ne mâche pas ses mots. Pour tirer les leçons des échecs électoraux de la droite depuis 2002 et dire ce qu'il pense du bilan de Jacques Chirac à l'Elysée. Pour expliquer pourquoi Nicolas Sarkozy, dont il est le conseiller politique, lui paraît le mieux à même de relever, en 2007, les défis auxquels la France est confrontée. Avec des réformes de fond et en assumant les convictions d'une droite décomplexée et libérale.
Dans cet ouvrage, Patrick Devedjian livre anecdotes et indiscrétions sur les années Raffarin : le règne de la communication réduite à la réclame, l'incapacité à arbitrer entre les ministres, le pouvoir laissé à une administration toujours plus tentaculaire. Il dresse un bilan sans aménité d'une politique européenne et étrangère qui a conduit la France à l'isolement. Il raconte comment Nicolas Sarkozy a décidé de revenir au gouvernement après l'échec du référendum. Il éclaire les choix et décisions politiques de Jacques Chirac (notamment les nominations de Raffarin et Villepin) à la lumière de ce qui, selon lui, constitue sa seule obsession : être à nouveau candidat pour un 3e mandat en 2007.