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Littérature
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Une annonce discrète dans le Times propose à «Ceux qui Apprécient la Glycine et le Soleil» de louer un petit château médiéval dans une baie de la Riviera italienne. En ce mois d'avril, cette invitation réunit sur la côte méditerranéenne quatre femmes que tout oppose : Mrs Wilkins, épouse dénigrée ; Mrs Arbuthnot, aussi mélancolique que dévote ; Mrs Fisher, veuve redoutable ; et lady Caroline Dester, aristocrate au charme enchanteur. Fuyant le poids et la grisaille de leurs quotidiens, elles commencent à s'épanouir dans la douce chaleur du printemps italien. C'est alors que, parmi les roses, les lys et le jasmin, l'inattendu se produit. Le bonheur frapperait-il enfin à leur porte ?
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Dans une salle de concert, où se tient un drame musical à la mode, se rencontrent Christopher et Catherine. Aussitôt un coup de foudre se produit. Elle porte un chapeau minuscule qui convient à sa petite taille, alors qu'il porte en lui l'ardeur de la jeunesse. Entre les deux se noue une passion irrésistible. S'il s'agit pour lui d'un premier amour intense, elle est quant à elle veuve, mère d'une fille qui a épousé un clergyman campagnard âgé et qui attend un enfant. Catherine vit le décalage de son âge avec beaucoup de tourment. Pourquoi sa fille aurait-elle le droit d'épouser un homme plus âgé et elle ne pouvoir connaître une passion amoureuse ? Quelle différence ?
Elizabeth von Arnim aborde le sujet avec son humour habituel, sa finesse constante. Elle sait décrire toutes les variations de l'arc-en-ciel de l'amour de la passion à la résignation. Cette romance montre aussi les combats d'une femme avec ses incertitudes et ses hésitations pour affronter les assauts du temps. En un sens, Elizabeth von Arnim annonce une Anita Brookner. -
Elizabeth et son jardin allemand raconte la passion d'une femme pour son jardin. En un an, l'héroïne s'efforce de créer un environnement unique qui lui sert de refuge où elle donne libre cours à sa conception du jardin, monde clos et idéal. Là s'expriment la liberté et l'amour qui lui sont refusés par ailleurs. Épouse anglaise d'un comte prussien, mère de trois petites filles, Elizabeth aspire à une vie plus riche en émotions. Écrit sous la forme d'un journal intime, ce roman restitue le rythme des saisons : l'épanouissement de ce jardin « à soi » se mêle à la vie intime et sociale d'Elizabeth qui affronte son existence avec une pointe d'humour provocateur. Philosophe, la jeune femme se confie et dévoile ainsi ses plus profondes aspirations. Aujourd'hui encore, l'expérience d'Elizabeth von Arnim peut nourrir l'inspiration de tous les amoureux de jardins.
Paru anonymement à Londres en 1898, ce récit autobiographique, plein d'esprit et de poésie, grand succès lors de sa publication, fut redécouvert dans les années 1980 avec le reste de l'oeuvre d'Elizabeth von Arnim.
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Juillet 1919. La narratrice arrive à son chalet de montagne, dans le Valais suisse qu'elle n'a pas revu depuis le 1er août 1914. Fatiguée et déprimée, elle s'effondre dans l'herbe avant même de franchir le seuil. « C'est tellement humiliant d'être à ce point bouleversée. Je me sens aussi ridicule que malheureuse ; comme si quelqu'un avait pris mon visage et l'avait frotté de poussière. » Mais tout de suite, grâce à la magie de l'écri-ture d'Arnim, le paysage est là, dans son immensité. Naguère bruissante de vie et de gaieté, la maison est à présent silencieuse. Seuls avec la narratrice, le couple de gardiens qui voit d'un mauvais oeil qu'on vienne déranger ses habitudes. Ils parlent en français dans le texte, d'où de savoureux dialogues où l'élégante Londonienne se trouve, malgré son permanent humour et sa bonne volonté, souvent en position difficile. Mais cette sorte de tranquillité ne durera pas : une situation des plus étranges s'instaure avec l'arrivée de deux femmes venues de nulle part et marquées par un lourd secret. Kitty, terriblement convenable et polie, et Dolly, sa cadette, toujours souriante et silencieuse. Au premier étonnement, succède l'inquiétude et une brûlante curiosité. Le huis clos devient confrontation et se développe en une enquête quasi policière. L'art d'Elizabeth von Arnim, d'une fascinante finesse psychologique et d'une réjouissante ironie, est de nous entraîner jour après jour à sa suite. Jusqu'à une fin imprévisible et merveilleusement « british ».
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Paru pour la première fois en 1899, L'Été solitaire se présente comme le journal d'une châtelaine anglaise de Poméranie que les lecteurs britanniques et américains avaient découvert l'année précédente dans le premier volume du journal, Elizabeth et son jardin allemand, un des plus grands succès littéraires de la fin du XIXe siècle. Pour s'abandonner pleinement au sentiment romantique de la nature, que ce soit en son jardin sauvage ou au coeur des forêts profondes qui s'étendent jusqu'au rivage de la Baltique, la jeune femme a exigé de son irascible mari, « l'Homme de Colère », qu'il interdise toute visite au Schloss pendant plusieurs mois. Le lecteur est donc entraîné dans la chronique charmante d'un été de solitude et de liberté où chaque jour semble fait de la matière des rêves. Avec une passion contagieuse, Elizabeth décrit comme personne une colline couronnée de lupins sous le soleil d'août, un bois de pins au parfum de mûre ou une procession de nuages dans le ciel.
Mais Elizabeth Von Arnim, « la femme la plus spirituelle de son siècle » pour H.G. Wells, donne aussi, au fil des jours, une suite de scènes irrésistibles de drôlerie ou la vie quotidienne du château, du village et de la famille von Arnim, est peinte avec la verve d'une Jane Austen au pays de Thomas Mann.
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En 1936, Elizabeth von Arnim vit retirée à Mougins, dans le Midi, ne recevant que fort peu, mais entretenant une correspondance considérable. C'est alors que l'idée lui vient d'abandonner pour un temps son Journal, et de rédiger son Autobiographie, mais une autobiographie particulière qui lui permettrait de retracer sa vie - tout en s'en défendant -, de dessiner le portrait de ses amis, de ses amants, de ses enfants, au travers de celui des chiens qui l'ont accompagnée dans son existence, depuis sa plus tendre enfance.
Au travers de cette « vie en chiens », c'est le monde de la Prusse des Hohenzollern, de l'Angleterre de l'entre-deux-guerres, d'une société disparue, qu'elle ressucite avec ce ton moqueur qui séduisit tant E.M. Forster, l'ancien précepteur de ses enfants au temps de son séjour en Poméranie.
Tous les chiens sont présentés : Bijou, Bildad, Cornelia, Ingraban, Ingulf, Ingo et Ivo, Prince, Coco, Pincher, Knobbie, Chunkie, Woosie et Winkie.
Avec Tous les chiens de ma vie, Elizabeth von Arnim referme la boucle d'une carrière littéraire ouverte, précocement, avec Elizabeth et son jardin allemand, dont ce livre est le pendant.
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« Un élément nouveau inquiète lady Skeffington : elle ne parvient pas à chasser de son esprit le souvenir soudain récurrent de son mari dont elle a pourtant divorcé depuis fort longtemps. C'est une situation sans issue que de tenter de faire disparaître quelqu'un qui n'est pas là, soupire-t-elle. Ni ses anciens amants, sur qui elle cherchera à exercer une ultime séduction, ni même une vieille dame, dont elle sollicitera en vain l'amitié, ne l'aideront à détruire le diagnostic infamant de son psychiatre : sa jeunesse et sa beauté se sont enfuies. Délicatesse de ton, nuances ironiques et humour acerbe, Elizabeth von Arnim, en dépit de son nom allemand, est typiquement anglaise. » Jean-Claude Le Covec, Figaro Magazine
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Relatifs à sa mort (accident, suicide, voire crime ?) font planer sur le couple, qui s'est installé à la campagne, dans la grande maison où eut lieu le drame, une ombre noire que ni l'un ni l'autre ne parviendront à chasser. Après avoir lu Vera, Bertrand Russell, alors beau-frère d'Elizabeth von Arnim, avoua : "J'ai donné à mes enfants un conseil de prudence : n'épousez jamais une romancière."
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Christopher et Columbus, en réalité Anna-Rose et Anna-Felicitas, ont dix-sept ans et sont jumelles - et allemandes, ce qui, en 1916 en Angleterre, est une situation embarrassante. Leur père, junker poméranien, est mort ; puis leur mère, qui était anglaise. À Londres, leur oncle les a recueillies avec pour unique idée de s'en délivrer au plus vite. Abandonnées à leur destin, et décidant de s'appeler Christopher et Columbus afin de se donner du courage, elles partent pour l'Amérique. Sur le paquebot, elles rencontrent un certain Mr. Twist, l'inventeur de " la théière qui ne goutte pas ", qui les accueillera à Clark, près de Boston, avant de les emmener en Californie, où elles devront affronter les préjugés liés à leurs origines. Étant avant tout anglaises, elles ouvriront un salon de thé... Ainsi les guerres décident-elles de notre sort !
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Elizabeth Von Arnim conte ici l'histoire d'une jeune princesse allemande, parfaite à tous points de vue. Priscilla n'a qu'un défaut : avoir été instruite par le pompeux professeur Fritzing. Fort imprudemment, celui-ci a éveillé chez la jeune fille un goût pour la liberté et une passion pour la vie ordinaire.
Quand un prince tout aussi parfait demande sa main, Priscilla décide de s'enfuir loin du château paternel et de cette vie monotone, contraignant Fritzing à l'aider. Ils arrivent en Angleterre, s'installent dans un petit village, où Priscilla fait l'amère expérience de la vie et de ses contingences : la nécessité de l'argent, d'un logement confortable et de repas... Elle découvre aussi l'intérêt que peuvent prendre les garçons à une belle jeune fille, ce qui l'amène à une position délicate.
Quand on assassine une vieille femme du village afin de lui dérober l'aumône extravagante offerte par Priscilla, celle-ci comprend alors qu'elle se trouve dans une situation inextricable. Heureusement, le prince, aussi amoureux qu'efficace, la retrouve et Priscilla se laisse facilement persuader de redevenir princesse.
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« La plus amusante histoire de l'année » écrivit le Punch lorsque parut En caravane. Pleinement maîtresse de son art, la romancière prenait une revanche pleine de drôlerie sur son mari, « l'homme de colère » que nous avons appris à connaître dans Elizabeth et son jardin allemand et dans L'Été solitaire. Conservateur, nationaliste à tous crins, amateur de bonne chère, pingre, égoïste, vaniteux, condescendant envers ls femmes, les animaux et les étrangers, c'est lui qui parle ici à la première personne, dans un journal intime fictif où il raconte le voyage que sa femme et lui firent en Angleterre. Ces vacances vont révéler les voyageurs à eux-mêmes au cours d'aventures burlesques.
Fondé sur un voyage en caravane bien réel qu'Elizabeth von Arnim avait fait en compagnie du romancier E.M. Forster, de ses filles et de quelques amies -et qui fut d'ailleurs l'occasion d'une rencontre avec Henry James dans sa demeure de Rye -, En caravane connut un immense succès et lança la mode du caravanning. Mais pour nous, c'est à la fois une merveilleuse introduction à l'Angleterre et à l'Allemagne du début du siècle, et le roman le plus drôle, le plus gai, le plus enlevé d'Elizabeth von Arnim.
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Les aventures d'Elizabeth à Rügen
Elizabeth Von Arnim
- Belles Lettres
- Domaine Etranger
- 10 Avril 2014
- 9782251210179
L'île de Rügen, en mer Baltique, au large de la Poméranie : falaises de craie, forêts de hêtres et de pins, étangs et lacs, stations balnéaires sans prétention. C'est là qu'Elizabeth quittant mari et enfants, a décidé de passer quelques jours en compagnie de sa fidèle femme chambre, Gertrud, avec sa victoria, son cocher, ses peignoirs et son carton à chapeaux. Mais sa solitude est bien troublée par la rencontre est bien vite troublée par la rencontre de l'insupportable épouse d'un évêque anglais toutefois accompagnée de son fils « charmant de sa personne »-mais aussi d'une cousine depuis longtemps perdue de vue, dont la v est fort troublée.
Décidément les îles ne sont pas toujours des havres de calme propices à la solitude. Ainsi ce livre qui avait pour ambition d'être un petit guide de voyage, devient vite un récit plein de rebondissements qui témoignent du sens de l'ironie ainsi que de l'humour tendre et lucide qui sont la marque d'Elizabeth von Arn Cousine de la romancière Katherine Mansfield, Elizabeth von Arnim (1866-1941) May » Annette Beauchamp en Australie. Elle reçoit une éducation européenne avant d'entamer un grand tour à travers l'Europe, au cours duquel elle rencontre le comte Henning August von Arnim un aristocrate prussien, cousin du poète romantique Achim von Arnim. Après quelques années passées à Berlin, elle découvre le domaine familial de Nassenheide et décide de s'y installer.
En 1898, elle publie anonymement son premier ouvrage, Elizabeth et son jardin allemand événement littéraire de la fin du siècle. À la mort de son époux, elle s'installe en Suisse et entretient pendant un temps une liaison tapageuse avec l'écrivain H. G. Wells avant un malheureux avec Lord John Russel.
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Anna Estcourt, vingt-cinq ans, emménage dans une petite propriété du Nord de l'Allemagne dont elle hérite à la mort de son oncle. Jolie, intelligente mais sans fortune, elle a grandi jusque-là avec son frère, sous la coupe de la femme de celui-ci, Susie.
Désormais en possession d'un revenu confortable, elle contrevient aux convenances de l'époque en ne se mariant pas, afin de conserver son indépendance. Mieux, elle propose généreusement un toit aux dames en détresse de sa nouvelle contrée, afin que celles-ci puissent faire de même - altruisme dont elle ne tardera pas à peser les inconvénients...
D'autant qu'Axel Lohm, un gentleman de la région que son oncle espérait lui voir épouser, est tombé amoureux d'elle. Il va tenter de la faire changer d'avis...
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Biographical noteCousin of Katherine Mansfield and lover of H.G. Wells, Elizabeth von Arnim was at the hub of the literary and political society of her time. She was born in Australia in 1866 but grew up in England, and began her career in 1898 with the semi-autobiographical Elizabeth and Her German Garden. She was married twice and died in 1941.Salley Vickers was born in Liverpool and read English at Newnham College Cambridge. Her first novel, Miss Garnet's Angel (2000), became an international word-of-mouth bestseller. Her most recent novels include Mr Golightly's Holiday (2003) and Dancing Backwards (2009). Main descriptionA notice in The Times addressed to 'Those who Appreciate Wistaria and Sunshine' advertises a 'small mediaeval Italian Castle on the shores of the Mediterranean to be let furnished for the month of April'. Four very different women take up the offer, escaping dreary London for the sunshine of Italy. Among the party are Mrs Wilkins and Mrs Arthuthnot, both fleeing unappreciative husbands; beautiful Lady Caroline, sick of being 'grabbed' by lovestruck men; and the imperious Mrs Fisher, who spends her time remembering the bearded 'great men' she knew in her Victorian childhood. By the end of their holiday, all the women will fall completely under the spell of Italy in this funny, insightful and very charming novel.
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- Un livre complètement inédit d'Elizabeth von Arnim en français.
- Dans ce texte bref, l'auteur montre un exceptionnel talent de sensibilité et de grâce pour ce qui touche au souvenir d'enfance.
- Ressortie concomittante de son chef-d'oeuvre :
Elizabeth et son jardin allemand.
Le Jardin d'enfance est un chapitre oublié d' Elizabeth et son jardin allemand que Francois Dupuigrenet Desroussilles, son traducteur, a découvert au cours de recherches pour une biographie d'Elizabeth Von Arnim. Il est proposé aujourd'hui en une édition séparée, comme Elizabeth l'avait fait elle-même en 1900, qui accompagne une réédition du Jardin allemand.
Dans ce récit du retour de la narratrice à sa maison natale Elizabeth, nouvelle Alice, retrouve le pays des merveilles qu'avait été pour elle le jardin d'enfance qu'elle chercha à reconstituer en créant dans son domaine de Prusse orientale un Jardin allemand. Cet admirable texte, au romantisme onirique proche du Grand Meaulnes d'Alain-Fournier comme du Voyage au phare de Virginia Woolf, est le complément nécessaire du Jardin allemand dont il éclaire la genèse et auquel il donne sens.
Voici les premières lignes du livre qui donnent un avant-goût de l'atmosphère du récit :
Lorsque la grisaille de novembre s'en vint couvrir d'un long manteau de nuages bas et sombres le bistre des champs labourés, et l'émeraude éclatant des céréales d'hiver, cet alanguissement du temps me pesa et je fus prise du désir de retrouver les joies, les caresses, les consolations de l'enfance, et sa confiance rassurante dans l'infaillibilité des aînés. Un appétit de quiétude avait envahi mon âme fatiguée d'indépendance et de responsabilités. A la recherche d'un soutien, d'un réconfort qui dissiperait mon humeur mélancolique, je trouvais le présent vide, l'avenir morne, les fantômes du passé me happèrent. Pourquoi ne pas aller revoir l'endroit où j'étais née et où j'avais vécu si longtemps ? l'endroit où j'avais été aussi magnifiquement heureuse que splendidement misérable car, proche du ciel comme de l'enfer, je pouvais chevaucher une nuée glorieuse un jour et, le lendemain, sentir les eaux profondes du désespoir se refermer au dessus de ma tête ? -
Elizabeth and Her German Garden was first published in 1898; it was very popular and frequently reprinted during the early years of the 20th century. The story is a year's diary written by the protagonist Elizabeth about her experiences learning gardening and interacting with her friends. This book is followed by The Solitary Summer. The illustrated edition includes watercolors by Simon Harmon Vedder.
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Orpheline de mère, Jennifer a passé les trente-trois premières années de sa vie à s'occuper de son père. Quand celui-ci se remarie, elle vit ses premiers instants de liberté et de bonheur innocent.
Tandis qu'il part en lune de miel, elle loue un petit cottage pittoresque dans la campagne et se prépare à vivre de l'héritage modeste laissé par sa mère, cultivant son jardin.
Cependant, toutes sortes de complications se font jour, à commencer par la personnalité des nouveaux propriétaires, un jeune clergyman et sa soeur autoritaire... Sans compter son père et sa jeune mariée, qui ne lui facilitent pas l'existence.
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First published in 1919, Christopher and Columbus relates the journey of orphaned twins, Anna Rose and Anna Felicitas von Twinkle, on a journey of discovery across the ocean from England to America during WWI. Born of a German father and English mother and not belonging culturally to either nation, the twins travel to America in hopes of starting anew and finding relatives to take them in.
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First published in 1907, this epistolary novel contains the letters from Fraulein (Rose-Marie) Schmidt to Mr (Roger) Anstruther. It is set in the college town of Jena, Germany where Roger, an Englishman, has just spent a year learning German. During his last hour before returning to England, the two confess their feelings and become secretly engaged. Rose-Marie's letters, filled with effusions of life and nature, also chronicle the relationship of these two characters through the year following their engagement.
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First published in 1920, the story is written in first person as a journal. Our narrator is a tired English woman who, after WWI, escapes ambiguous personal troubles in London and seeks refuge at her chalet among the Swiss Alps. As she starts to gain strength, two English women, also of ambiguous personal circumstances, show up literally on her doorstep. The hostess takes them in, and they embark on a strange and endearing path to helping each other.
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First published in 1899, The Solitary Summer picks up where Elizabeth and Her German Garden left off. Instead of a year's diary of the previous book, this sequel relates a summer in the life of Elizabeth in her patterings about the garden, care of her babies, various escapades with servants and towns-folk, and several appearances of her husband, The Man of Wrath.