Certains ne lui accordent qu'une place secondaire ou voudraient même l'effacer. D'autres prétendent en faire un absolu. Mais de quoi parle-t-on quand on dit « nation », et que recouvre ce mot ? De la culture d'un peuple ? De sa volonté de vivre ensemble, de partager un destin et un idéal communs, et de faire valoir un héritage ? Ou bien de tout autre chose : de l'institution de services publics découlant de la reconnaissance du principe de dignité humaine ?
Peut-on concevoir un individu sans nation, et, réciproquement, une nation sans individus ? Quelle relation la nation et l'État doivent-ils entretenir ? Sans une réelle souveraineté de la nation, l'État ne risquet- il pas de devenir un organe technocratique se détournant de l'intérêt général et de la justice sociale ?
Cet essai propose de lever les confusions les plus répandues, à droite comme à gauche. En remettant la nation à sa juste place, notre démocratie ne pourrait-elle pas surmonter les divisions qui la minent, qui sapent la société et qui l'exposent à la tentation totalitaire ?
« Je m'appelle Didier Lemaire, je suis professeur de philosophie. Il y a vingt ans, je suis arrivé à Trappes. Dans mes classes, j'apprends à mes élèves à douter, et à conduire leur jugement. En maîtrisant des concepts philosophiques, ils examinent leurs opinions, s'émancipent, découvrent le dialogue et le plaisir de penser. Cette expérience de la liberté exige confiance et patience. Quand la ville est devenue l'une des toutes premières pépinières jihadistes d'Europe, je me suis demandé si je pouvais encore enseigner comme je l'avais toujours fait, en considérant mes élèves comme des adolescents parmi d'autres... » Pour avoir alerté sur la réalité de ce qu'il vit, de ce qu'il voit, Didier Lemaire a été placé sous protection policière. Ce livre est son témoignage en même temps qu'un cri d'alarme. En espérant qu'il ne soit pas déjà trop tard.
Derrière ce tissage de contes et de récits, de français et de créole, de morceaux de passé et de présent, on entend battre le coeur de la Guyane d'aujourd'hui. Et aussi celui du monde antillo-guyanais, car dans la Guyane de ces textes se croisent et se mêlent Guyanais de toutes les origines, Guadeloupéens, Martiniquais, Sainte-Luciens, Haitien, etc. Et à travers ces êtres on perçoit les déchirements et les espoirs engendrés par le métissage des êtres et de la culture.
Communications sur le développement du risque judiciaire dans le domaine médical, avec notamment : les conséquences de la judiciarisation sur les relations médecin-malade et sur l'éthique de la médecine foetale, la comparaison entre droit français et américain, la responsabilité médicale et le droit des patients.