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David Léon
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Une femme travaillant dans l'aide sociale à l'enfance est mise à pied. Elle est manifestement une très bonne soignante. C'est l'institution qui dysfonctionne. La violence que vit la petite enfance est terrible. Le rapport à l'intime l'est aussi. Le rapport au pouvoir de l'institution est ravageur. La pièce se déploie autour de trois axes de parole : l'éducatrice qui parle à l'enfant, l'éducatrice convoquée par la, les différentes instances / l'éducatrice qui se souvient de ce qui s'est dit / l'éducatrice chez son psychiatre.
Une éducatrice est mise à pied après avoir alerté sa hiérarchie sur les violences physiques perpétrées par un de ses collègues sur une petite fille qu'elle suit dans un foyer d'enfants maltraités.
Une éducatrice d'une Maison de la Protection de l'Enfance se souvient de sa mise à pied décidée par la direction après qu'elle a dénoncé les violences exercées par un de ses collègues contre une enfant. Elle se souvient des collègues qui l'ont soutenue et du déni de la direction. Elle se souvient aussi des rendez-vous réguliers qu'elle avait avec Jenna, cette enfant violentée par sa famille puis par l'institution. Elle se souvient des jeux et des paroles de l'enfant, de sa parole qui se libère sur les violences qu'elle a subies et les violences et les démons qui désormais l'habitent. -
Stonewall est le récit d'une résistance politique.
Ce poème dramatique mêle histoire intime, à travers l'aventure amoureuse d'un couple et la relation à une figure paternelle, et histoire politique en revenant sur des évènements emblématiques du militantisme et des mouvements contre l'homophobie, depuis les émeutes de Stonewall en 1969 jusqu'à l'attentat à la discothèque Le Pulse à Orlando en 2016.
Jouant sur l'intrication des époques et la variété des formes d'écriture, ce texte interroge de manière sensible la question de l'engagement militant et celle de l'acceptation ou du rejet de la différence. Il célèbre aussi le sentiment amoureux dans l'expression de sa puissance, même s'il est parfois source de manque et devient objet de deuil.
Quant à la figure de Madonna, qui ponctue le poème, elle apparaît comme un personnage féminin subversif, ouvrant sur la liberté.
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Seul face à l'immensité, un homme (mais cela pourrait être une femme) prend la parole, s'adressant tout autant aux Hommes qu'aux Bêtes. Sa parole est fulgurante, comme un appel, un cri, une incantation. Ce poème dramatique est traversé de visions parfois apocalyptiques portant traces des corps et des éléments. La langue en circonvolution ressasse et lutte, inscrivant son souffle à la manière de l'envol des oiseaux qui inaugure le texte.
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Le ressac de la mer étreint le mouvement de Debout, la joie.
Son flux caresse, lamine, charrit, creuse et polit, emportant le lecteur dans une valse des pronoms, des voix et des identités.
Au bouleversement de la rencontre avec l'oeuvre de l'écrivain Mathieu Riboulet - dont le texte résonne ici comme un hommage -, la voix narrative tresse un dialogue, questionnant le lecteur : « Que produit la littérature face au travail du temps, de la mémoire, du deuil et de l'amour ? » Conversation entre les morts et les vivants, Debout, la joie, travaille au dépouillement et à l'épure de l'écriture, à son archéologie même, affirmant le geste littéraire comme celui du lieu possible d'une Fraternité.
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Neverland s'apparente à une rêverie, une traversée fantasmatique autour de la figure mythique de Michael Jackson. La pièce, construite comme un kaléidoscope, est centrée sur la relation entre deux jeunes adolescents, Jimmy et Mikaël, relation ambiguë qui flirte entre la réalité des faits et leur basculement dans l'imaginaire. Autour d'eux, évoluent de nombreux « sosies », doubles - enfants ou adultes - fascinés par le chanteur icone tandis qu'une voix vient régulièrement analyser, dans un langage scientifique embarrassé et une rigidité de pensée désopilante, qui fut Michael. L'ombre paternel et l'enfance meurtrie hantent également ce texte.
David Léon aborde ici la question de l'abus sur les enfants (déjà présente dans Un Batman dans ta tête et Sauver la peau) et celle du corps comme lieu de la souffrance, de la tendresse et de l'amour, de l'exhibition et de l'offrande, de la quête de soi. Racisme, troubles de l'identité, sexualité traversent aussi la pièce qui peut être entendue comme un requiem profane et funk.
DisTribUTion : dramaturgie chorale - Jimmy, de couleur noire / Mikaël, indistinctement enfant et adulte, indistinctement de couleur noire ou blanche / Joshua, le père de Mikaël, de couleur noire / Sosies, enfants et adultes / voix d'une psy / Genre : poème dramatique, récit polyphonique.
Prix : Lauréate de l'Aide à la création du CNT / Mise en voix B. Savetier, Théâtre Ouvert, mai 2016.
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Matthieu, un adolescent, passe de plus en plus de temps devant sa console de jeu. Depuis qu'il s'est plongé dans les aventures du Batman, il entend une voix qui s'adresse à lui de façon répétée et envahissante. Elle lui raconte des souvenirs d'enfance, lui parle de sa famille, et fait resurgir des événements qu'il croyait oubliés, des émotions qui lui échappent. Peu à peu, Matthieu recompose une histoire, son histoire, à travers une parole intime et brutale qui ne fait plus la part entre le réel et le monde virtuel dans lequel évolue son double, le Batman. Un soliloque sensible qui explore notamment la construction de la personnalité au moment de l'adolescence.
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Un personnage - ou une figure - s'adresse au peuple des humains. Au bord de la catastrophe qui s'annonce, il interpelle de façon drolatique les Lacaniens et Lacaniennes dans une frénésie de paroles, vives et désespérées, qui empruntent au vocabulaire du virtuel et aux tournures des communicants, pour trouver une issue.
Le langage, spécifique à l'espèce humaine, est devenu matière à jeu et déploie un humour corrosif, laissant place par moment à la parole archivée des animaux, derniers témoins de la dévastation du monde.
Oscillant entre poésie, psychanalyse et philosophie, cette fable futuriste, écologique mais aussi spirituelle, pose une question fondamentale : comment sauver le vivant quand l'homme est à la source du problème ? -
Invariablement, l'homme refuse de se nourrir. Chaque jour, il sort, puis, le soir venu, raconte à son fils ce qu'il voit au dehors : la quête du peuple des morts, dans la forêt. Chaque jour, le père franchit la frontière de la lisière à la rencontre de ceux qui, rongés par la faim, arrivent, cherchant une terre d'asile.
De l'autre coté, les vivants viennent visiter, photographier le no man's land en ruines - un lieu devenu interdit aux morts. Dans ce texte épuré où se superposent le temps des camps et celui des bateaux d'exilés, David Léon saisit la condition humaine dans trois de ses gestes élémentaires : se nourrir, créer, détruire.
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La nuit La chair traverse les troubles d'une rencontre. Celle d'une femme - mais il pourrait s'agir d'un homme - avec un homme plus âgé, d'une classe supérieure, dans les arcanes du pouvoir. Se jouant de toute ambiguïté sexuelle, David Léon tisse les voix pour conter une histoire sensuelle et amoureuse, touchant aux vertiges de l'érotisme. Il explore, avec un humour piquant et une cocasserie des détails, les codes sociaux et le rapport fasciné / fascinant des deux personnages, sans cesse brouillé et réinterrogé : est-il possible d'être complètement en face l'un de l'autre ? d'aller au-delà de notre solitude ontologique dans l'abandon de soi, le désir ? de trouver une place ? d'être soi ?
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De terre de honte et de pardon
David Léon
- ESPACES 34
- Theatre Contemporain
- 11 Janvier 2018
- 9782847051605
Le jeune David, enfant, revisite son histoire. Il redonne voix aux souvenirs d'une vie familiale marquée par la violence et par le deuil et il évoque sa découverte des écritures, sacrées et profanes. Dans son carnet, refuge salvateur, l'enfant écrit ou recopie des phrases. Les mots deviennent ainsi fondateurs de l'être en devenir et un dialogue se tisse entre les mythes bibliques et ce qu'il vit.
Construit par vagues, par boucles et par ellipses, De terre de honte et de pardon avance à la manière d'un psaume. Cette traversée d'un récit familial est aussi celle de l'héritage des Écritures.
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D'Amours est un récital poétique, constitué de séquences qui évoquent les différents états de l'amour, et ce qu'il produit dans le corps et dans l'esprit.
Le texte interroge : qu'aime-t-on lorsque l'on aime ?
La réponse est multiple.
Porté par une voix principale, D'Amours explore par touches impressionnistes les premiers élans, les impulsions, les sensations. Deux autres voix tissent des possibles de l'amour, du féminin au masculin, jusqu'à l'acmé : lorsque le désir rencontre l'amour, serait-ce la Joie ?
Un texte sensuel, également choral, intime et universel.
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Toutes ces voix donne la parole à un éducateur qui exerce auprès d'adultes en milieu psychiatrique.
Le narrateur, par ailleurs écrivain, dévoile ce que recèlent d'universel les actes, les gestes les plus élémentaires du quotidien, tout ce qui au jour le jour nourrit cet accompagnement au plus proche de l'humain.
Portant un questionnement éthique sur le pouvoir de la littérature, le texte donne à entendre avec une grande douceur les voix des plus fragilisées et des plus démunies.
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Les énergies renouvelables pour la production d'électricité
Léon Freris, David Infield
- Dunod
- Technique Et Ingenierie
- 15 Septembre 2021
- 9782100824540
La collection « Technique & Ingénierie » comporte 8 séries : Électronique, Énergies, Froid et génie climatique, Gestion industrielle, Environnement, Mécanique et matériaux, Électrotechnique, Automatique et réseaux.lle propose des ouvrages techniques de référence conçus comme des outils de travail.Ils fournissent les rappels des notions de base, toutes les données techniques et normatives de la discipline industrielle concernée ainsi que des cas concrets de mise en oeuvre.
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Ma adaney Melek, s h wq s a k
Abraham Ibn Ezra, Bon-Senior Ibn Iahia, Léon Lob Ben David Hollaenderski
- Hachette Bnf
- 1 Janvier 2019
- 9782329251981
Ma adaney Melek : s h wq s a k / im hah arwziym lharab Abraham ibn Ezra Z"L ; wmliys ah s ah ah as er h ibrah r. Bwn S enywr Ibn-Yah ya Z"L ; im ha ataqah whagahwt bils wn S arpat me et Leyb ben Dawid Ho lle nde rsqiy
Date de l'édition originale : 1864
Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr