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Cristina Campo
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Le roman phénomène finaliste du Prix Planeta.
" Je suis nue. Affalée sur le torse de mon amant. Affalée sur le torse de l'homme que j'aime. Le silence entre nous est pesant. Nous savons tous les deux que cette histoire se termine. Ça a été une année intense. Pleine de vie. Pleine de sexe. D'amour. De tendresse. Trois cent soixante-cinq jours, c'est beaucoup. Trop pour s'aimer en cachette. "
À Barcelone, trois meilleures amies mariées depuis des années, trois histoires d'infidélité. Gabriela, qui redécouvre le désir grâce à son amant. Silvia, qui navigue dans les eaux troubles de sa sexualité. Cosima, qui subit la trahison de son mari. Mais dans ce ballet de maris, d'amants, d'amis et de séparations, l'une d'elles croisera-t-elle le chemin de l'amour véritable ? -
Cristina Campo, qui a peu écrit, déclarait qu'elle aurait voulu écrire encore moins. Livre admirable et d'une rare incandescence, Les impardonnables réunit une part essentielle de son oeuvre. Qu'elle explore les contes de fées, les Mille et Une Nuits, le chant grégorien, l'art du tapis ou qu'elle consacre sa méditation à Chopin, Tchekhov, Proust ou Borges, c'est toujours la même saisissante luminosité qui émane de sa prose. Pour Cristina Campo, la splendeur du style n'était pas un luxe mais une nécessité. Cette «trappiste de la perfection» aspirait à une parole nourricière dont chaque mot aurait été soupesé avec délicatesse. Considérant que notre profondeur d'attention est à la fois «le noyau de toute poésie» et «le seul chemin vers l'inexprimable, la seule voie vers le mystère», elle a su porter son regard plus loin que les décrets du visible. Animé par une passion ardente et une sensibilité subtile, Les impardonnables fait partie des livres impérissables qui sont aussi des livres de vie.
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Les lettres que Cristina Campo a écrites à María Zambrano entre 1961 et 1975 nous permettent de découvrir un sommet de l'écriture épistolaire campienne et constituent sans aucun doute une clé d'accès indispensable pour une connaissance authentique de la vie et de l'oeuvre de deux des plus importantes figures féminines du XXe siècle. Quotidien, joie, poésie, écriture, amis, livres, liturgie, prière, distance et nostalgie, (dans la fidélité à la confiance et à la tendresse, la douleur, l'espérance, « ce qui rend possible l'attente indéfinie d'un miracle » : tout cela Cristina Campo confie à son amie lointaine, qui le transfigurera au centre de ses recherches philosophiques dans la figure aurorale de la flamme, le petit traité inépuisable que María Zambrano dédia en 1977 à la mémoire de Vittoria-Costina.
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L'ensemble des poèmes de Cristina Campo ont été traduits pour la première fois par Monique Baccelli et publiés en 1996 dans « Les Cahiers d'Arfuyen ». C'est cet ouvrage qui est aujourd'hui réédité dans la collection « Neige » où il a sa vraie place Cristina Campo (1923-1977) déclarait qu'elle avait peu écrit mais aurait aimé avoir moins écrit encore.
Deux livres posthumes ont suffi à la faire découvrir, Gli imperdonabili (1987) et La Tigre Assenza (1991). La critique s'est enthousiasmée pour cette « trappiste de la perfection », cette « fleur indéfinissable et inclassable », cette « créature de feu, violente, extrême », mais aussi « exquise et insaisissable comme une dame italienne de la Renaissance ».
Elle qui, du fait d'une grave malformation cardiaque, n'avait pu mener à bien sa scolaritéc'est avec passion qu'elle s'est nourrie des oeuvres de Dickinson et Hofmansthal et a traduit des auteurs comme Mansfield, Woolf ou Zambrano. Mais c'est dans le courage et l'intransigeance d'une Simone Weil qu'elle a trouvé l'âme soeur.
Habités par une quête spirituelle brûlante, les poèmes du Tigre Absence saisissent le lecteur d'une beauté étrange, à la fois vibrante et hiératique. Nul mot ne définirait mieux cette voix que ceux qu'elle décernait à la poétesse américaine Marianne Moore, « simple, rare, subtile, royale, vertigineuse, limpide, patiente, rigoureuse, décidée, austère, essentielle, ferme, érudite et discrète ». -
2010, Majorque. Marina et Anna, deux soeurs qui ont passé des années sans se voir, sont réunies pour signer la vente d'un moulin dont elles viennent d'hériter d'une parfaite inconnue. Tout sépare les deux femmes. Marina vient de rentrer sur leur île natale après avoir couru le monde pour une ONG, tandis qu'Anna, mariée sans amour, n'a jamais quitté l'île.
Déterminées à percer le secret de ce mystérieux héritage, les deux jeunes femmes vont tenter de rattraper le temps perdu... car du temps, Anna n'en a plus beaucoup... Et peut-être trouveront-elles la force d'affronter leurs blessures anciennes et le courage de réaliser leurs souhaits.
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À l'automne 1952, Margherita Pieracci - la Mita à qui sont adressées ces lettres - entre pour la première fois en contact avec Vittoria Guerrini qui adoptera plus tard, entre autres pseudonymes, celui de Cristina Campo. Mita a vingt-deux ans, Vittoria est de sept ans son aînée. Toutes deux ont été profondément marquées par la lecture de Simone Weil et c'est sous le signe de cette admiration commune que naît une amitié qui ne prendra fin qu'avec la mort de Vittoria, vingt-quatre ans plus tard. Les longues périodes de séparation entre les deux amies seront nourries par un échange épistolaire constant. On en discerne la haute valeur littéraire et humaine dans ces Lettres à Mita réunies par leur destinataire et qui constituent une oeuvre à part entière. Les lettres de Cristina Campo épousent au plus près sa ligne de vie. Parfois douce, parfois incantatoire, parfois âpre et cinglante, l'écriture dessine une géométrie spirituelle où prennent corps des pensées dont l'ardente densité n'a d'égale que la transparence. On découvre une femme engagée de toute son âme dans la recherche inlassable de la vérité et de la beauté, et qui affronte le désarroi, la douleur et l'angoisse en se fiant à quelques talismans : attention, exigence, perfection, poésie.
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Deux mondes - et moi je viens de l'autre.
Derrière dans les rues détrempées derrière dans le brouillard et le déchirement au-delà du chaos et de la raison de portes minuscules et de durs rideaux de cuir, un monde caché au monde, imprégnant le monde, indiciblement ignoré du monde, par le souffle divin un instant suscité, à l'instant effacé, attend la Lumière voilée, le Soleil enseveli, la prodigieuse Fleur. Poésie, liturgie: la vie et l'oeuvre de Cristina Campo (1923-1977) s'enracine dans ces deux aspects, pour elle indissolubles, du langage, où culture et religion, parole humaine et Parole divine s'entremêlent mystérieusement.
Née à Bologne dans une famille où la foi catholique n'est plus vivante, Cristina Campo se convertit en 1964, à Rome, où elle va vivre jusqu'à la fin de ses jours. Sa redécouverte de la foi est en même temps un approfondissement, une réappropriation de la littérature et de la poésie, dont elle va percevoir les oeuvres à la lumière de cette alliance intime, maintenant éprouvée, entre la foi et la culture.
Cette alliance, Cristina Campo la verra principalement dans la liturgie. D'abord dans la liturgie romaine, puis, durant la crise de l'après-concile, dans la liturgie byzantine catholique, qu'elle fréquente au collège du Russicum, à Rome. Les deux poèmes publiés dans ce livre, Missa Romana et le Diaire byzantin, suivis d'une Note sur la liturgie, donnent la quintessence de la pensée et du génie de Cristina Campo.
Grand format 16.00 €Indisponible
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Cristina Campo est l'auteur d'une oeuvre concise et secrète, mais d'une rare incandescence. Pietro Citati nous en a donné un fidèle et saisissant portrait : «Cette anachorète possédait la courtoisie mondaine, la grâce exquise et insaisissable d'une dame italienne de la Renaissance ou d'une aristocrate de la Fronde. C'était aussi une créature enflammée, violente, pleine d'une ardeur chevaleresque, une Clorinde qui ignorait la prudence et les demi-mesures. Sa sensibilité subtile et ombrageuse - tressaillements de l'âme, vibrations de l'univers - atteint à l'extrême de la tension, se muant en une sensualité surnaturelle. Elle n'écrivit jamais de romans ni de nouvelles, de traités ou de longs essais - mais seulement de brèves proses. Elle aimait ce qui est petit. Infiniment plus délicate et terrible est la présence de l'immense dans le petit, que la dilatation du petit dans l'immense. Elle avait un sens souverain des limites, de la frontière - elle, si démesurée dans son âme.» La Noix d'or est un livre composé de textes arrachés à l'oubli. Comme dans Les Impardonnables, Cristina Campo y manifeste son amour de la perfection et son sens suraigu de la forme. «Il y a quelque chose de royal dans le style mental de cet écrivain», remarquait Giorgio Manganelli. On le vérifie ici dans des textes consacrés à Shakespeare, Virginia Woolf, Jorge Luis Borges, Katherine Mansfield, Djuna Barnes, Simone Weil, Truman Capote, entre autres écrivains, mais aussi aux arts, aux villas florentines, aux contes, aux rites et à la liturgie.
Grand format 19.80 €Indisponible
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Quatre-vingts poètesses par Cristina Campo
Cristina Campo, Davide Brullo, Giorgio Anelli
- Rn
- 5 Novembre 2024
- 9791096562619
Voici pour la première fois en français l'anthologie de quatre-vingts poétesses composé par la grande Cristina Campo. Son idée était aussi simple que formidable : construire « une anthologie jamais réalisée auparavant des pages les plus pures écrites par la main des femmes à travers les âges ». Le livre, qui rassemble aussi bien des poèmes du Japon médiéval que des lettres de l'aristocratie française dorée du XVIIe siècle, des vers de la Grèce classique que des vers de l'Italie de la Renaissance, ne sera finalement jamais publié de son vivant, mais ce n'est que pour mieux apprécier sa compétence et la beauté de ses choix aujourd'hui. Cristina Campo y fait entre autres briller Sappho, Simone Weil, la princesse byzantine Anne Commène, Catherine de Sienne, mademoiselle Aïssé, Gaspara Stampa, Jane Austen, Marie de France, Murasaki Shikibu, les soeurs Brontë, Alejandra Pizarnik, Li Qingzhao, Al-Khansa... Le choix opéré construit une anthologie ou la malice côtoie le mysticisme, la chair son renoncement, le potin la révélation, l'amertume le septième ciel. Cette édition est basée sur ce canon et est construite comme une sorte de bréviaire en hommage à Cristina Campo, figure aussi insaisissable qu'incontournable de la littérature italienne.