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Littérature
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Un titre léger et lumineux qui annonce une histoire d'amour drôle ou grinçante, tendre ou grave, fascinante et inoubliable, composée par un écrivain de vingt-six ans. C'est un conte de l'époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, féerique et déchirant. Dans cette oeuvre d'une modernité insolente, livre culte depuis plus de cinquante ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre devient une marionnette burlesque, la mort prend la forme d'un nénuphar, le cauchemar va jusqu'au bout du désespoir.
Mais seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l'amour absolu et la musique des Noirs américains... -
Si vous le lisez avec l'espoir de trouver dans J'irai cracher sur vos tombes quelque chose capable de mettre vos sens en feu, vous allez drôlement être déçu.
Si vous le lisez pour y retrouver la petite musique de Vian, vous l'y trouverez. Il n'y a pas beaucoup d'écrits de Vian dont il ne suffise de lire trois lignes anonymes pour dire tout de suite : «Tiens, c'est du Vian !» Ils ne sont pas nombreux, les écrivains dont on puisse en dire autant. Ce sont généralement ces écrivains-là qui ont les lecteurs les plus fidèles, les plus passionnés, parce que, en les lisant, on les entend parler. Lire Vian, lire Léautaud, lire la correspondance de Flaubert, c'est vraiment être avec eux. Ils ne truquent pas, ils ne se déguisent pas. Ils sont tout entiers dans ce qu'ils écrivent. Ça ne se pardonne pas, ça. Vian a été condamné. Flaubert a été condamné... Delfeil de Ton. -
Voilà un coin de campagne où l'on a de drôles de façons... La foire aux vieux, par exemple. Curieuse institution ! On sait bien aussi que tous les enfants peuvent voler comme des oiseaux dès qu'ils étendent leurs bras- mais est-ce une raison suffisante pour les enfermer derrière des murs de plus en plus hauts, de plus en plus clos ? Le psychiatre Jacquemort se le demande - puis ne se le demande plus, car il a trop à faire avec la honte des autres, qui s'écoule dans un bien sale ruisseau.
Mais nous, qui restons sur la rive, nous voyons que Boris Vian décrit simplement notre monde. En prenant chacun de nos mots habituels au pied de la lettre, il nous révèle le monstrueux pays qui nous entoure, celui de nos désirs les plus implacables, où chaque amour cache une haine, où les hommes rêvent de navires, et les femmes de murailles.
Avant-propos de Raymond Queneau.
Présentation de Gilbert Pestureau. -
Boris Vian Je voudrais pas crever Je voudrais pas crever, poème d'un homme jeune qui se sait bientôt condamné, donne son titre à un recueil de vingt-trois poèmes publiés après la mort de Boris Vian (1920-1959), et dont l'édition de 1962 a marqué, avec quelques romans et nouvelles, le début de sa gloire posthume. N'était-ce point d'ailleurs une sorte de «chanson du néant»oe Lorsque Noël Arnaud offrit à son tour l'édition de 1972, il y joignit quelques lettres de Vian au Collège de 'Pataphysique, l'institution pour laquelle celui-ci s'enthousiasma, passion qui venait après tant d'autres et qui avaient brûlé sa vie, telles que l'amour et l'amitié, le jazz, l'écriture, la liberté.
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Se réveiller tout nu dans une chambre de clinique, où l'on veut vous forcer à faire l'amour avec une très belle fille... L'aventure n'est pas banale. Surtout quand on s'appelle Rocky, que l'on est la coqueluche des demoiselles et qu'on voudrait se garder vierge jusqu'à vingt ans.
Un homme assassiné dans une cabine téléphonique, des photos d'opérations chirurgicales abominables, des courses poursuites, des coups de poing, et, au désespoir de Rocky, des filles partout : tel est le cocktail mis au point par Boris Vian (alias Vernon Sullivan) dans ce polar mené à un train d'enfer, tour à tour angoissant et hilarant.
A la clef, la clinique où le diabolique Dr Schutz sélectionne des reproducteurs humains et bricole des embryons, prototypes quelquefois ratés d'une race «supérieure». Cinquante ans après la première publication, on est conduit à penser que l'anticipation n'était pas si fantaisiste... -
Romancier, poète, parolier, dramaturge, Boris Vian fut aussi chroniqueur de presse. C'est cette dernière facette, sans doute la plus méconnue, d'un écrivain prodigieusement fécond et divers, que l'on découvrira dans ce recueil.
Automobile, beaux - arts, littérature, variétés, mais aussi économie, sciences ou loisirs : les passions d'un homme curieux de tout sont représentées dans ces pages. Comme toujours, Vian joue ici avec brio des diverses dimensions du rire, de la satire, de la fantaisie, de l'absurde. Mais qu'on ne s'y trompe pas : si l'auteur de L 'Ecume des jours n'accepta jamais de se draper dans le sérieux, cette apparente légèreté va de pair avec un regard aigu et lucide sur son temps.Et ses jugements esthétiques - en particulier sur la chanson, où il salue à leurs débuts Brassens, Brel, Devos ou Gainsbourg-témoignent d'un goût aussi perspicace que rebelle à tous les conformistes. -
Dans son style étonnant qui mêle la fantaisie et l'absurde avec l'émotion la plus poignante, Boris Vian nous raconte dans L'Herbe rouge les aventures d'un savant qui a inventé une machine pouvant lui faire revivre son passé et ses angoisses. Sous le travesti de l'humour noir, ce sont ses propres inquiétudes que met en scène Boris Vian, avec la frénésie d'invention burlesque qui l'a rendu célèbre.
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Mille et une facéties, pensées et humeurs de Boris Vian, mille et une merveilleuses conneries que l'écrivain, chanteur, inventeur, musicien, poète, trompettiste a dites ou écrites, directement ou au travers de ses personnages.
Une lecture jubilatoire et inépuisable, où s'expriment aussi bien la fantaisie que la sagacité de Boris Vian. -
À dire vrai il n'est pas question de Pékin dans ce roman, et d'automne guère plus - mais seulement d'un homme qui, ayant raté son autobus, se retrouve à construire des voies de chemin de fer en plein désert.Ils seront d'ailleurs plusieurs, bientôt, à s'en mêler : archéologue, médecin, abbé, chacun venu là pour des raisons qui restent à élucider mais avec une vision des choses bien précise, des rêves et des désirs bien singuliers.Flirtant avec l'absurde de façon aussi drôle que poignante, ce roman de Boris Vian, paru une première fois en 1947 puis une deuxième en 1956, n'a pourtant jamais connu le succès du vivant de l'auteur. Mais la postérité lui a rendu justice de manière éclatante.Une construction foutraque et onirique. C'est un régal. L'Express.
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Des bises du bison : lettres d'amour et d'amitié, 1939-1959
Boris Vian
- Le Livre De Poche
- Le Livre De Poche Classiques
- 18 Mai 2022
- 9782253104520
Boris Vian charmeur, tendre, amoureux, certes, mais aussi Boris Vian irrévérencieux, volontiers potache, incroyablement inventif. Jusque dans ses écrits intimes, l'auteur de L'Écume des jours a toujours fait preuve d'une fantaisie et d'un humour à toute épreuve. Dans ces quelque 140 lettres adressées à sa mère, à ses épouses, à ses amis et à ses enfants, et à travers certains courriers qu'il a reçus en retour, on redécouvre avec bonheur sa plume savoureuse et son univers haut en couleurs.
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Oeuvres romanesques complètes Tome 1
Boris Vian
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 14 Octobre 2010
- 9782070115525
Cela commence bien pour Vian, l'écrivain. Queneau aime Vercoquin et le plancton. Gallimard accepte ce premier roman puis un deuxième, L'Écume des jours. Sartre reçoit l'auteur aux Temps modernes, où paraîtront ses Chroniques du Menteur. J'irai cracher sur vos tombes fait scandale - un vrai scandale, du premier coup, celui que tant d'artistes attendent en vain toute leur vie. Et pourtant, cela ne prend pas. Les seuls romans de Vian qui connaissent le succès de son vivant sont ceux qu'il signe Sullivan. Les autres ne trouvent pas leur public. Le dernier, L'Arrache-coeur, sept ans à peine après Vercoquin, est un ultime échec. Vian en conclut que sa destinée ne sera pas littéraire. Il renonce au roman.
Sa célébrité est alors à son comble, pour d'autres raisons. « Oh ! je fais dans pas mal de choses, n'adjudant ; ingénieur, auteur, traducteur, musicien, journaliste, interprète, jazzologue, et maintenant directeur artistique d'une maison de disques. - Ouais. je vois. » répond l'adjudant, « bon à tout, bon à rien. » Le personnage de Vian - trompinette, tourniquette et cor à gidouille - prend beaucoup de place, il est vrai, jusqu'à masquer en partie son oeuvre. Résultat : au lendemain de sa mort prématurée, la plupart de ses livres « littéraires » sont introuvables. Le succès viendra plus tard, au rythme des rééditions posthumes, et il sera accompagné d'une certaine reconnaissance. Mais prend-on vraiment l'écrivain au sérieux ? L'imaginaire de Vian déconcertait ses contemporains. On a parfois l'impression, aujourd'hui, que son humour embarrasse les nôtres. C'est ainsi ; Vian trouvait le sérieux risible et voyait dans le rire une chose sérieuse. Dans son arbre généalogique littéraire figurent les noms de Rabelais, Swift, Carroll, Jarry, Queneau.
Cette édition réunit les romans, les nouvelles et les scénarios de Boris Vian, ainsi qu'un choix de textes brefs qui, bien que non fictionnels (encore que certaines chroniques soient fort « romancées »), éclairent son univers imaginaire. Précisément, à quoi ressemble-t-il, cet univers ? À un monde parallèle au nôtre et communiquant avec lui, doté de son langage propre, irréductible aux catégories convenues (fantastique, science-fiction), aussi contrasté que le désert à rayures de L'Automne à Pékin, mais concerté, cohérent, à la fois poétique et réel : « l'histoire est entièrement vraie, puisque je l'ai imaginée d'un bout à l'autre. Sa réalisation matérielle proprement dite consiste essentiellement en une projection de la réalité en atmosphère biaise et chauffée, sur un plan de référence irrégulièrement ondulé et présentant de la distorsion. » Langage d'ingénieur, mais il cache une définition du récit poétique, au service de thèmes graves - la difficulté d'être, l'usure de toute chose, l'angoisse de la mort - qui chez Vian sont transfigurés par la magie du rêve.
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Oeuvres romanesques complètes I, II
Boris Vian
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 9 Janvier 2020
- 9782072885631
Coffret de deux volumes vendus ensemble
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«Le Major avait une façon assez personnelle de danser, un peu déroutante au premier abord, mais à laquelle on s'accoutumait assez vite. De temps à autre, s'arrêtant sur le pied droit, il levait la jambe gauche de façon que le fémur fasse avec le corps, tenu vertical, un angle à 90°. Le tibia restait parallèle au corps, puis s'en écartait légèrement dans un mouvement spasmodique, le pied demeurant parfaitement horizontal pendant ce temps. Le tibia, redevenu vertical, le Major abaissait son fémur, puis continuait comme si de rien n'était.» Les surprises-parties en 1945 racontées par Boris Vian.
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On n'y échappe pas
Boris Vian
- Le Livre de Poche
- Le Livre De Poche Classiques
- 22 Septembre 2021
- 9782253240518
J'ai un sujet de roman policier que j'écris pour Duhamel (série noire). C'est un sujet tellement bon que j'en suis moi-même étonné et légèrement admiratif. Si je le loupe, je me suicide au rateloucoume et à la banane frite.
B. V.
Décembre 1950. Frank Bolton, un jeune colonel de l'armée américaine, rentre de la guerre de Corée avec une main en moins. Peu de temps après son retour, il s'aperçoit que toutes les filles qu'il a aimées tombent, l'une après l'autre, sous les coups d'un assassin. Avec Narcissus Rose, son ami détective, il se lance sur sa piste dans une noirceur croissante.
Boris Vian imagina le déroulé de ce roman, en écrivit quatre chapitres et s'arrêta là. Pour les cent ans qu'il aurait eus, ses héritiers ont confié à l'Oulipo (Ouvroir de littérature potentielle) la mission d'écrire la suite...
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Oeuvres romanesques complètes Tome 2
Boris Vian
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 14 Octobre 2010
- 9782070118649
Cela commence bien pour Vian, l'écrivain. Queneau aime Vercoquin et le plancton. Gallimard accepte ce premier roman puis un deuxième, L'Écume des jours. Sartre reçoit l'auteur aux Temps modernes, où paraîtront ses Chroniques du Menteur. J'irai cracher sur vos tombes fait scandale - un vrai scandale, du premier coup, celui que tant d'artistes attendent en vain toute leur vie. Et pourtant, cela ne prend pas. Les seuls romans de Vian qui connaissent le succès de son vivant sont ceux qu'il signe Sullivan. Les autres ne trouvent pas leur public. Le dernier, L'Arrache-coeur, sept ans à peine après Vercoquin, est un ultime échec. Vian en conclut que sa destinée ne sera pas littéraire. Il renonce au roman.
Sa célébrité est alors à son comble, pour d'autres raisons. « Oh ! je fais dans pas mal de choses, n'adjudant ; ingénieur, auteur, traducteur, musicien, journaliste, interprète, jazzologue, et maintenant directeur artistique d'une maison de disques. - Ouais. je vois. » répond l'adjudant, « bon à tout, bon à rien. » Le personnage de Vian - trompinette, tourniquette et cor à gidouille - prend beaucoup de place, il est vrai, jusqu'à masquer en partie son oeuvre. Résultat : au lendemain de sa mort prématurée, la plupart de ses livres « littéraires » sont introuvables. Le succès viendra plus tard, au rythme des rééditions posthumes, et il sera accompagné d'une certaine reconnaissance. Mais prend-on vraiment l'écrivain au sérieux ? L'imaginaire de Vian déconcertait ses contemporains. On a parfois l'impression, aujourd'hui, que son humour embarrasse les nôtres. C'est ainsi ; Vian trouvait le sérieux risible et voyait dans le rire une chose sérieuse. Dans son arbre généalogique littéraire figurent les noms de Rabelais, Swift, Carroll, Jarry, Queneau.
Cette édition réunit les romans, les nouvelles et les scénarios de Boris Vian, ainsi qu'un choix de textes brefs qui, bien que non fictionnels (encore que certaines chroniques soient fort « romancées »), éclairent son univers imaginaire. Précisément, à quoi ressemble-t-il, cet univers ? À un monde parallèle au nôtre et communiquant avec lui, doté de son langage propre, irréductible aux catégories convenues (fantastique, science-fiction), aussi contrasté que le désert à rayures de L'Automne à Pékin, mais concerté, cohérent, à la fois poétique et réel : « l'histoire est entièrement vraie, puisque je l'ai imaginée d'un bout à l'autre. Sa réalisation matérielle proprement dite consiste essentiellement en une projection de la réalité en atmosphère biaise et chauffée, sur un plan de référence irrégulièrement ondulé et présentant de la distorsion. » Langage d'ingénieur, mais il cache une définition du récit poétique, au service de thèmes graves - la difficulté d'être, l'usure de toute chose, l'angoisse de la mort - qui chez Vian sont transfigurés par la magie du rêve.
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«On est arrivés ce matin et on n'a pas été bien reçus, car il n'y avait personne sur la plage que des tas de types morts ou des tas de morceaux de types...» Cette première phrase des Fourmis donne le ton de ce livre. Si l'on y rencontre à chaque page l'humour en coup de poing, la fantaisie verbale, l'imagination drolatique, le goût du canular qui ont fait la célébrité de Boris Vian, on dirait qu'ils visent surtout à conjurer les menaces d'un monde hostile.
Personne n'aimerait monter dans le train du «Voyage à Khonostrov», surtout s'il n'a pas envie de faire la conversation. Personne n'aimerait résider trop près de l'école des «fliques», où l'on voit comment la bêtise ordinaire conduit tout droit à un totalitarisme barbare.
Ces onze nouvelles de jeunesse ont été rassemblées et publiées par Boris Vian lui-même, en 1949. Elles disent déjà les obsessions et les révoltes qu'exprimeront les chefs-d'oeuvre de l'écrivain, L'Ecume des jours ou J'irai cracher sur vos tombes. -
Boris Vian Ecrits pornographiques « Sexuellement, c'est-à-dire avec mon âme », écrivit un jour Boris Vian. Si le bouleversant roman d'amour de L'Ecume des jours peut apparaître comme l'expression d'une forme de romantisme moderne, l'auteur des Cantilènes en gelée sait aussi explorer sans tartufferie les dimensions charnelles de l'amour, les ombres et les lumières du phantasme et les éclats de rire de la plaisanterie gauloise. On le découvrira ici avec ces petits chefs-d'oeuvre intitulés « La Messe en Jean Mineur », « La Marche du concombre » ou « Liberté »...
C'est bien ce dernier mot, d'ailleurs, qui résume le mieux l'état d'esprit et l'idéal que traduit ici l'écrivain. La liberté d'aimer sous toutes ses formes, et de le dire face à la « conspiration des nuisibles », justement dénoncée dans « Utilité d'une littérature érotique ».
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Les morts ont tous la même peau
Boris Vian
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 10 Septembre 1997
- 9782253141938
Boris Vian Les morts ont tous la même peau Videur dans une boîte de nuit, Dan ne vit que pour Sheila, sa femme, et l'enfant qu'il a eu avec elle. Un enfant que la société acceptera parce que sa peau est blanche. Dan, lui, est noir, d'origine, sinon de peau... Toute son existence repose sur ce secret.
L'irruption de Richard, son frère, qui menace de tout révéler, en même temps que sa subite attirance pour une prostituée noire, vont bouleverser la vie de Dan. Lui qui, non sans remords, a tant voulu être un Blanc, ne serait-il au fond de lui-même qu'un «nègre» oe Boris Vian - alias Vernon Sullivan - nous donne ici, à la manière de Chandler ou Hadley Chase, bien plus qu'une dénonciation du racisme. Ces pages qui firent scandale, où la violence et l'érotisme se donnent libre cours, nous conduisent au plus profond de la folie d'un être qui ne se reconnaît plus, que la pression sociale a irrémédiablement dissocié de lui-même. Une sorte d'explosion intérieure qui le poussera au meurtre...
V
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Elles se rendent pas compte
Boris Vian
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 20 Septembre 2000
- 9782253149217
>Boris Vian Elles se rendent pas compte Que Gaya s'apprête à en épouser un autre, Francis, son ami d'enfance et amoureux d'occasion, aurait peut-être pu l'admettre à la rigueur. Mais que le fiancé lui fournisse de la drogue, non !
Surtout qu'il appartient à une drôle de bande, ce fiancé. Et qu'en plus il n'aime pas les filles. Et là, ça devient carrément louche. Parce qu'elle est d'une famille très riche, la petite Gaya.
Alors il fonce, Francis. Beaucoup de bagarres, pas mal de sexe, quelques morts.
Il faut ce qu'il faut : sans ça, elles se rendent pas compte !
Un «Vernon Sullivan» percutant, qui classe sans conteste Boris Vian parmi les classiques du polar noir.
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Manuel de Saint-Germain-des-Prés
Boris Vian
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 24 Janvier 2001
- 9782253149743
Boris Vian Manuel de St-Germain-des-Prés C'est bel et bien un guide touristique que devait initialement composer, pour un éditeur spécialisé, l'auteur de L'Ecume des jours. En 1950, il remania son texte, lui donnant un ton plus personnel, fait de sérieux et de bouffonnerie, de fantaisie et de poésie indissolublement mêlés.
Le Saint-Germain-des-Prés des années cinquante y apparaît tel qu'en lui-même, présenté et décrit avec brio et légèreté par celui qui en fut l'une des plus étincelantes figures. Le Flore, Le Tabou, La Rhumerie et autres lieux illustres ; les personnalités, de Jean-Paul Sartre à Claude Luter, de Simone Signoret à Mireille ; le bouillonnement artistique et intellectuel, les courants novateurs de la littérature, de la chanson, du théâtre, du jazz bien sûr... Suivez le guide ! Il sait tout, devine tout, s'amuse de tout... et nous laisse, sans en avoir l'air, un document de premier ordre sur une époque qui n'a pas fini de susciter des nostalgies.
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Sans doute composés entre 1939 et 1943, ces poèmes sont la première oeuvre de Boris Vian. Il devait beaucoup plus tard les reprendre, corrigeant ou supprimant certaines pièces, preuve de l'importance qu'il leur attachait.
Impertinence, humour, sens de la dérision et du pastiche: tels sont les traits les plus caractéristiques de ce poète de vingt ans. Et aussi un goût immodéré pour la rime, le calembour, le jeu verbal et prosodique - où se profile déjà le futur auteur de chansons.
Par-delà les tristesses et les émotions intérieures d'un jeune écrivain décidément surdoué, on perçoit en bien des pages les hardiesses et les amusements d'un Boris Vian résolument décidé à vivre. -
Qui est le schmürz ?Quel est cet être à qui la société bourgeoise fait violence sans le voir ? Dans la France de 1957-1959, et en pleine guerre d'Algérie, on ne peut s'empêcher de penser à la figure du travailleur immigré. Pas étonnant que Les Bâtisseurs d'empire ou Le Schmürz soit la pièce de Vian la plus jouée en France comme à l'étranger.
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Longtemps la chanson n'a retenti qu'aux carrefours des rues ou dans les cabarets. En moins d'un siècle, le micro, la radio, le disque en ont fait une industrie internationale. Auteur de chansons devenues classiques - Le Déserteur, J'suis snob, On n'est pas là pour se faire engueuler... -, Boris Vian a été le témoin de cette mutation, dans une époque qui vit briller les noms de Montand, Brassens, Gréco, cependant qu'après le jazz, le rock se préparait à franchir l'Atlantique...
Il conte ici avec passion, avec aussi la verve irrésistible et la fantaisie qui sont sa marque, ce monde de la chanson dont il connaît toutes les coulisses et tous les refrains, s'interrogeant à chaque page sur ce miracle imprévisible : la naissance d'une « grande » chanson.
Féroce contre le conformisme marchand, réfractaire à toute forme de censure comme d'élitisme ou de parti pris, cette radioscopie de ce qu'on n'appelait pas encore le showbiz n'a rien perdu de son actualité.
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Romans, nouvelles, oeuvres diverses
Boris Vian
- Le Livre De Poche
- La Pochotheque
- 21 Novembre 2001
- 9782253132646
BORIS VIAN-L'Ecume des jours / L'Automne à Pékin -L'Herbe rouge / L'Arrache-Coeur -J'irai cracher sur vos tombes -Et on tuera tous les affreux -L'Equarrissage pour tous -Le Goûter des généraux / Nouvelles / Poèmes -Chansons / Textes sur le jazz.
Edition établie, présentée et annotée par Gilbert Pestureau.