Mieux vaut enseigner les vertus, disait Spinoza, que condamner les vices. Il ne s'agit pas de donner des leçons de morale, mais d'aider chacun à devenir son propre maître, comme il convient, et son unique juge. Dans quel but ? Pour être plus humain, plus fort, plus doux, plus libre. Les vertus sont nos valeurs morales, mais incarnées : toujours singulières, comme chacun d'entre nous, toujours plurielles, comme les faiblesses qu'elles combattent ou redressent. Il n'y a pas de Bien en soi. Le bien n'existe pas ; il est à faire, et c'est ce qu'on appelle les vertus. Ce sont elles que je me suis données ici pour objet : de la politesse à l'amour, dix-huit chapitres sur ces vertus qui nous manquent (mais point totalement : comment pourrions-nous autrement les penser ?), et qui nous éclairent. A. C.-S.Un beau livre d'éthique pour notre temps. Jean Blain, L'Express.
Le sport... Tout le monde en parle, mais sans vraiment le définir. Quel pan de nos activités humaines recouvre-t-il exactement ? Quel rôle joue-t-il dans le développement de chacun ? Quelle place occupe-t-il dans nos sociétés ? Sait-il justement rester à sa place ? Quelles valeurs véhicule-t-il ? Et que penser du sacro-saint football ?
Autant de questions auxquelles André Comte-Sponville s'efforce de répondre avec honnêteté et acuité dans cette série d'entretiens menés tambour battant. Il y expose ce qui, selon lui, constitue les vertus et les limites du sport, et analyse avec passion et humour les phénomènes et enjeux clés de cette thématique trop peu explorée.
Qu'est-ce qu'un « propos » ? Un article de journal, souvent inspiré par l'actualité, mais à visée au moins partiellement philosophique. C'est confronter sa pensée au monde, dans ce qu'il a de plus changeant, de plus inquiétant, en s'adressant au plus vaste public. Et chercher un peu d'éternité dans l'histoire en train de se faire. Cela vaut-il la peine ? Il m'a semblé que oui. L'actualité, si souvent décevante ou effrayante, est aussi une incitation à penser. On n'en a jamais trop - et cela guérit, parfois, de la déception comme de la peur. Le réel est à prendre ou à laisser. La philosophie aide à le prendre. Mieux vaut penser que se lamenter. Mieux vaut agir que trembler.
A. C.-S.
" J'aime les définitions. J'y vois davantage qu'un jeu ou qu'un exercice intellectuel : une exigence de la pensée. Pour ne pas se perdre dans la forêt des mots et des idées. Pour trouver son chemin, toujours singulier, vers l'universel.
La philosophie a son vocabulaire propre : certains mots qui n'appartiennent qu'à elle, d'autres, plus nombreux, qu'elle emprunte au langage ordinaire, auxquels elle donne un sens plus précis ou plus profond. Cela fait une partie de sa difficulté. Un jargon ? Seulement pour ceux qui ne le connaissent pas ou qui s'en servent mal.
Voltaire, à qui j'emprunte mon titre, a su montrer que la clarté, contre la folie des hommes, était plus efficace qu'un discours sibyllin ou abscons. Comment combattre l'obscurantisme par l'obscurité ? La peur, par le terrorisme ? La bêtise, par le snobisme ? Mieux vaut s'adresser à tous, pour aider chacun à penser. La philosophie n'appartient à personne. Qu'elle demande des efforts, du travail, de la réflexion, c'est une évidence. Mais elle ne vaut que par le plaisir qu'elle offre : celui de penser mieux, pour vivre mieux. C'est à quoi ces 1 654 définitions voudraient contribuer. " A. C.-S.
André Comte-Sponville Présentations de la philosophie Philosopher, c'est penser par soi-même, chercher la liberté et le bonheur, dans la vérité. Mais nul n'y parvient sans l'aide de la pensée des autres, sans ces grands philosophes qui depuis l'Antiquité ont voulu éclairer les grandes questions de la vie humaine.
Pour nous aider dans nos premiers pas, André Comte-Sponville nous propose ici l'approche de douze thèmes éternels, tels que la politique et la morale, l'amour et la mort, la connaissance et la sagesse... Se référant aux grands courants philosophiques dans leur diversité, leurs convergences ou leurs contradictions, il nous invite à continuer ensuite l'exploration par nous-mêmes, en nous proposant un guide détaillé des oeuvres et des auteurs essentiels de la philosophie occidentale.
Donner l'envie à chacun d'aller y voir de plus près, l'aider à y trouver à la fois du plaisir et des lumières : telle est l'ambition de cet essai, oeuvre d'un spécialiste qui n'a pas oublié l'appel de Diderot : « Hâtons-nous de rendre la philosophie populaire ! »
Philosopher pour tous, sans préparation, sans précaution, et dans la langue commune : tel était le pari d'Alain, dans ses célèbres Propos.
Tel est celui d'André Comte-Sponville, dans les siens. La philosophie, pour lui, est le contraire d'une tour d'ivoire ; elle n'existe que dans le monde, que dans la société, et d'autant mieux qu'elle ne cesse de s'y confronter. Écrire dans les journaux, c'est penser dans la Cité, comme il convient, et pour elle. Ces 101 propos, le plus souvent inspirés par l'actualité, constituent la plus vivante des introductions à la philosophie, mais aussi davantage : un livre de sagesse et de citoyenneté.Une suite de courts textes toujours stimulants, à l'intérieur desquels le lecteur peut vagabonder « à sauts et à gambades » selon les mots de Montaigne, tout en en retirant quelque chose de neuf à penser.
H. de M., Le Monde des religions.
« Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement, écrit La Rochefoucauld. Cela fait au moins une différence avec le sexe : le regarder fixement, voilà ce que peu d'hommes et de femmes, de nos jours, s'interdisent ou redoutent. Pourquoi, s'agissant de sexualité, est-ce pourtant cette formule qui m'est venue, jusqu'à me fournir, ou peu s'en faut, mon titre ? Peut-être parce que l'essentiel, ici aussi, échappe au regard, ou l'aveugle, tout en continuant de le fasciner. Le sexe est un soleil ; l'amour, qui en vient, s'y réchauffe ou s'y consume. Les mortels, disaient les Anciens pour distinguer les hommes des animaux et des dieux. Nous pourrions, tout autant, nous nommer les amants : non parce que nous serions les seuls à avoir des rapports sexuels, ni à aimer, mais parce que le sexe et l'amour, pour nous, sont des problèmes, qu'il faut affronter ou surmonter, sans les confondre ni les réduire l'un à l'autre. Cela définit au moins une partie de notre humanité : l'homme est un animal érotique. » A. C.-S.
Lucrèce, philosophe épicurien, est aussi un immense poète, comme en témoigne son De rerum natura, qui reste le chef-d'oeuvre d'un certain matérialisme. Or, il y a un paradoxe : c'est que sa poésie semble prendre perpétuellement l'épicurisme à rebours, comme si le poète, chez lui, donnait tort au philosophe - à moins que ce ne soit l'inverse. C'est ce que j'ai essayé d'exprimer [.] et de comprendre. De la philosophie d'Épicure, [.] peut-être la plus heureuse de toute l'Antiquité, Lucrèce a tiré le poème le plus sombre, [.] le plus tragique. Cela nous dit quelque chose sur l'homme qu'il fut, certes, mais aussi sur l'épicurisme, sur la philosophie, et sur nous-mêmes. Si nous étions des sages, nous n'aurions pas besoin de poètes. Mais aurions-nous besoin de philosophes ? A. C.-S.
André Comte-Sponville, un des plus grands noms de la « philosophie populaire à la française », a capté pour nous la quintessence de la pensée de grands auteurs et philosophes, de l'Antiquité à nos jours (Aristote, Descartes, Spinoza, Alain, Schopenhauer, Camus...), sur un thème parmi les plus éternels : la politique.
« L'État ment froidement ; et voici le mensonge qui rampe de sa bouche : Moi, l'État, je suis le Peuple. » Friedrich Nietzsche.
Un petit livre qui s'offre, se picore, se savoure et se médite. Une présentation du thème par Comte-Sponville, limpide d'intelligence et de talent d'écriture, introduit le recueil.
«Qu'est-ce que je serais heureux si j'étais heureux!» Cette formule de Woody Allen dit peut-être l'essentiel: que nous sommes séparés du bonheur par l'espérance même qui le poursuit.
La sagesse serait au contraire de vivre pour de bon, au lieu d'espérer vivre. C'est où l'on rencontre les leçons d'Épicure, des stoïciens, de Spinoza, ou, en Orient, du Bouddha. Nous n'aurons de bonheur qu'à proportion du désespoir que nous serons capables de traverser. La sagesse est cela même: le bonheur, désespérément.
André Comte-Sponville, un des plus grands noms de la « philosophie populaire à la française », a capté pour nous la quintessence de la pensée de grands auteurs et philosophes, de l'Antiquité à nos jours (Aristote, Descartes, Spinoza, Alain, Schopenhauer, Camus...), sur un thème parmi les plus éternels : la mort.
« Le principe de tous les maux pour l'homme, c'est la crainte de la mort » Epictète.
Un petit livre qui s'offre, se picore, se savoure et se médite. Une présentation du thème par Comte-Sponville, limpide d'intelligence et de talent d'écriture, introduit le recueil.
André Comte-Sponville, un des plus grands noms de la « philosophie populaire à la française », a capté pour nous la quintessence de la pensée de grands auteurs et philosophes, de l'Antiquité à nos jours (Aristote, Descartes, Spinoza, Alain, Schopenhauer, Camus...), sur un thème parmi les plus éternels : la morale.
« Voici la morale parfaite : vivre chaque jour comme si c'était le dernier ; ne pas s'agiter, ne pas sommeiller, ne pas faire semblant. » Marc Aurèle.
Un petit livre qui s'offre, se picore, se savoure et se médite. Une présentation du thème par Comte-Sponville, limpide d'intelligence et de talent d'écriture, introduit le recueil.
« Tant que j'espère atteindre la cible, je suis séparé du bonheur par l'espérance même qui le poursuit. La flèche n'est pas encore partie : je voudrais être déjà sur le podium ! Le sage, lui, n'espère pas atteindre la cible ; il veut seulement la viser bien. Or c'est ce qu'il fait. De quoi aurait-il peur ? Il est sans pression, à la fois concentré et détendu. C'est pourquoi, disent les textes zen, «il atteint un pou en plein coeur» ».
André Comte-Sponville nous éclaire avec brio sur les vertus et limites du sport, ainsi que sur les valeurs qu'il peut incarner. Il s'agit de réconcilier l'idéal démocratique, qui suppose l'égalité de tous, avec l'idéal aristocratique et sportif, qui suppose au contraire leur inégalité (selon le principe « Que le meilleur gagne ! »).
Il pointe ici, avec la clarté et le talent pédagogique qui le caractérisent, cette vérité décisive : nous sommes tous égaux en droit et en dignité, point en fait et en valeur. C'est ce qui distingue la démocratie du nihilisme ; et le sport, d'un simple divertissement.
André Comte-Sponville, un des plus grands noms de la « philosophie populaire à la française », a capté pour nous la quintessence de la pensée de grands auteurs et philosophes, de l'Antiquité à nos jours (Aristote, Descartes, Spinoza, Alain, Schopenhauer, Camus...), sur un thème parmi les plus éternels : la connaissance.
« Si toutes choses devenaient fumée, nous connaîtrions par les narines » Héraclite.
Un petit livre qui s'offre, se picore, se savoure et se médite. Une présentation du thème par Comte-Sponville, limpide d'intelligence et de talent d'écriture, introduit le recueil.
André Comte-Sponville, un des plus grands noms de la « philosophie populaire à la française », a capté pour nous la quintessence de la pensée de grands auteurs et philosophes, de l'Antiquité à nos jours (Aristote, Descartes, Spinoza, Alain, Schopenhauer, Camus...), sur un thème parmi les plus éternels : l'amour.
« Ce qui est fait par amour est toujours fait par-delà le bien et le mal. » Nietzsche.
Un petit livre qui s'offre, se picore, se savoure et se médite. Une présentation du thème par Comte-Sponville, limpide d'intelligence et de talent d'écriture, introduit le recueil.
La philosophie intrigue ou effraie ceux qui ne la connaissent pas. Elle passionne, depuis 25 siècles, beaucoup de ceux qui ont pris la peine de l´étudier, à commencer par certains des plus grands génies de l´humanité, qui ont fait son histoire et sa grandeur. C´est cette passion que le présent ouvrage veut rendre compréhensible. Il explique ce qu´est la philosophie, comment elle a évolué à travers les siècles, enfin quels sont les grands courants, dans chaque domaine, qui la traversent ou s´y affrontent. L´ensemble constitue une introduction à la philosophie, donc aussi - mais c´est à chacun d´inventer la sienne - à la sagesse.
André Comte-Sponville, un des plus grands noms de la « philosophie populaire à la française », a capté pour nous la quintessence de la pensée de grands auteurs et philosophes, de l'Antiquité à nos jours (Aristote, Descartes, Spinoza, Alain, Schopenhauer, Camus...), sur un thème parmi les plus éternels : la liberté.
« Chaque personne est un choix absolu de soi » Jean-Paul Sartre.
Un petit livre qui s'offre, se picore, se savoure et se médite. Une présentation du thème par Comte-Sponville, limpide d'intelligence et de talent d'écriture, introduit le recueil.
Ce Traité du désespoir et de la béatitude a été publié dans la collection " Perspectives critiques " en deux volumes : 1. Le mythe d'Icare (13 éditions) ; 2. Vivre (6 éditions). Ces livres ont été les premiers succès de l'auteur, encore jeune professeur de terminale. Ils sont devenus des classiques pour tous les apprentis philosophes préparant le bac.
L'auteur y préconise l'invention d'une sagesse matérialiste, une sagesse sans désespoir, une sagesse pour notre temps. Le tout constitue une éthique ou une philosophie, une sagesse pour essayer de vivre désespérément et joyeusement.
André Comte-Sponville est agrégé de philosophie, professeur à l'Université de Paris Sorbonne. Il a publié de nombreux ouvrages dans la collection " Perspectives critiques ".
Publié en 1998, déjà vendu à plus de 80 000 exemplaires et traduit en 10 langues, cet ouvrage passionnant, enrichi ici d'une préface inédite, a une portée universelle toujours d'actualité.Les deux auteurs mettent à profit leur savoir et leur amitié pour répondre à dix grandes questions sur notre temps. Ils cherchent ensemble ce que peut être une spiritualité laïque - une sagesse pour les Modernes.
La question centrale, celle qui contient toutes les autres : comment vivre ? Matérialisme et humanisme, quête de sens, démocratie, devoir, bioéthique, art et beauté... Tous les sujets sont abordés et commentés avec la plus grande clarté dans cet ouvrage riche et précis, dont la vivacité stimule l'esprit du lecteur à chaque page.
Un athée, un croyant. Deux philosophes.
Une leçon d'humanité.
Renouant avec les disputes médiévales, le penseur André Comte-Sponville et le philosophe-théologien Philippe Capelle-Dumont entrent en dialogue. Au fil de leurs argumentations rigoureuses et vivantes, exigeantes et claires, ils nous montrent la voie du débat intellectuel où se fondent ensemble le respect à l'égard de l'autre et la loyauté commune envers la vérité.
" Qu'est-ce que la vie ? " " Qu'est-ce que l'homme ? " " D'où vient l'univers ? " Il est longtemps allé de soi que ces questions, purement métaphysiques, relevaient de la religion. Mais depuis Darwin, tout se complique. Théorie de l'évolution, big bang, double hélice de l'ADN : la science ne cesse de repousser les limites du mystère. Sans toutefois en venir à bout... Certains y voient la preuve que derrière la science se dessine le " Visage de Dieu ". D'autres en déduisent au contraire que le moment est venu d'" en finir avec Dieu ". Quelles questions est-on fondé à poser à la science ? Quelles interrogations ne concernent que la religion ? Quelles portes peut-on ouvrir entre les deux sans les dénaturer ? Un biologiste athée, un philosophe athée et un théologien jésuite s'efforcent de remettre un peu d'ordre dans un embrouillamini conceptuel.
Des intellectuels, parmi les plus prestigieux, s'interrogent sur les médias, n'hésitent pas à les malmener.
Ils disent leur agacement, leur méfiance. Leurs craintes aussi. Ils ont été interviewés, au cours de ces dernières années, par la revue Médias. Leurs points de vue - divers, parfois opposés ou discordants - devraient intéresser tous ceux qui, au-delà du fonctionnement des médias, intarissables machines à produire de l'information, s'interrogent sur leur rôle dans nos sociétés, leurs effets et parfois leurs méfaits.
Retrouvez, dans le tome 2, les contributions de Edgar Morin, Pierre Nora, Michel Onfray, Fernando Savater, Philippe Sollers et Paul Virilio.