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Gilbert Legrand
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Le poète de l'objet Gilbert Legrand avait rencontré un grand succès avec sa série d'imagiers fantaisistes Animaux surprises en 2015, suivi de Trésors surprises en 2016 et Héros surprises en 2018. Le voici de retour avec un titre où il détourne avec le talent qu'on lui connaît le quotidien de bébé. La boîte à oeufs se transforme en soucoupe volante, de l'étui à lingettes surgit un drôle de fantôme farceur... La curiosité de l'enfant l'invite à soulever les flaps, suscitant d'abord la surprise puis bien vite, le sourire, voire le rire aux e'clats. Chaque objet devient autre. Le regard sur le quotidien s'aiguise et s'enrichit. Bébé apprend à désigner et à nommer. Mais aussi à rêver d'autres fonctions, d'autres vies aux objets qui l'entourent.
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Gilbert Legrand nous régale une fois de plus de son imagination sans limite. Après Animaux surprises, puis Trésors surprises, il poursuit son exploration poétique à destination des tout-petits (et des moins jeunes, qui se prendront aussi au jeu), en leur proposant de deviner comment un simple objet du quotidien (tenaille, parapluie, fourchette...) peut devenir un fantastique super-héros ! Les surprises s'enchaînent, éveillant toujours la curiosité. Chaque outil ou objet devient un personnage vivant et suscite le rire comme l'admiration - il suffit de voir la réaction unanime des visiteurs de tous âges des expos et des livres de Gilbert pour s'en convaincre...
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Seuls, moches et abandonnés
Gilbert Legrand, Clémence Sabbagh
- Plume de Carotte
- 17 Septembre 2020
- 9782366722192
Transformations, recyclages, détournements... Sous le regard poétique et décalé de Gilbert Legrand, les déchets abandonnés sur la plage se transforment, deviennent vivants, amusants, beaux même parfois... et interrogateurs aussi. Ils se mettent à se poser des questions : pourquoi sont-ils là ? Qui les a abandonnés ? Et que vont-ils devenir ?
À travers ces images surprenantes, ce conte poétique et écologique interpellent les enfants sur notre rapport à la nature et à nos déchets, sans jamais les culpabiliser.
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Gilbert Legrand est riche d'une imagination sans limite. Comme dans Animaux surprises, il poursuit son exploration poétique à destination des tout-petits, en leur proposant de deviner en quoi un objet familier (trombones, taille-crayon, épingles...) peut se transformer : ici un drôle d'oiseau, là un petit motard... ou encore, une jeune et douce mariée ! Les surprises s'enchaînent, éveillant d'abord la curiosité puis bien vite, le rire et l'émotion ! Chaque objet du quotidien devient un personnage vivant et suscite l'admiration - il suffit de voir la réaction unanime des visiteurs de tous âges des expos et des livres de Gilbert pour s'en convaincre...
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Après leur premier défilé très remarqué, les petites choses débarquent à New-York et se mettent à rêver. Les voici qui se prennent pour King Kong, Hulk ou Superman, qui font l'avion ou le taxi, se transforment en mini-rappeurs, en banquiers, gangsters, musiciens à Central Park, basketteurs des rues, cow-boys, Indiens, boxeurs... Toute l'imagerie de la Big Apple est convoquée, dans une mise en scène drôle et rythmée, pleine de surprises et de rebondissements.
Si le personnage saute d'abord aux yeux, on cherche ensuite avec délices à découvrir l'objet qui a servi de base à la création : un bouchon pour le mini-rappeur, un cintre pour le yellow cab ou une paire de ciseaux pour les amoureux du pont de Manhattan.
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A raison d'une pensée par jour, cet ouvrage, éphéméride de sagesse, propose une autre voie d'accès à la philosophie que celle, traditionnelle et souvent austère, de la réflexion magistrale.
Cette voie est brève et se dessine entre l'impertinence d'une réflexion lapidaire et le plaisir de lecture qui en découle. Avec ces textes courts (fragments, définitions ou anecdotes), le lecteur fera, sans nul doute, l'expérience du goût et de la vivacité d'une pensée qui se donne sans détour. Une introduction permet d'entrer de plain-pied dans cette anthologie philosophique buissonnière et un index propose une lecture autre que quotidienne thématique, par grands auteurs, etc.
Une pensée après l'autre, un jour après l'autre, une foule de penseurs, une variété de points de vue se dévoilent et inspirent celui qui les découvre. Ces pensées sont choisies et présentées par Christophe Lamoure, professeur de philosophie dans un lycée de la côte basque, qui signe ici son premier ouvrage.
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De tout temps, la philosophie a subi les assauts de ses détracteurs.
On l'accuse d'être confuse, inutile puisque n'apportant pas de solutions à nos vies ou encore morte, car pensée par et pour les Anciens. Pourtant, par ses étonnements, ses questions et ses critiques, la philosophie ne cesse d'explorer ce qui fait la richesse de la condition humaine à travers la nature, Dieu, la conscience, la liberté ou l'histoire. La philosophie n'est donc pas là pour produire un savoir ni même des savants.
Elle est là, comme nous le montre l'auteur, pour que les hommes ne perdent pas leur âme à force de savoir.
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Un écrou papillon pointe le bout de son bec par la porte d'un placard... et c'est toute une ribambelle d'objets de tous les jours - clés à molette, scies à bois, embauchoirs, cintres, truelles, louches, passoires, robinets - qui s'animent soudain, par la magie de quelques touches de peinture et du regard de l'artiste. Histoire de jouer enfin, sous nos yeux ébahis, le Grand Show de leur vie ! Gilbert Legrand met en scène ses création dans une histoire sans paroles où le rire le dispute au merveilleux Un monde touchant et drôle, tissé de fantaisie et de rêve Un sens rare de la narration visuelle et de l'ellipse
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Penser, c'est aussi suivre les traces des chevaux.
Elles marquent le mouvement, la vitesse et le temps parcouru. Monter à cheval pour voir le monde autrement, du haut de sa selle, c'est avancer dans la quête de soi, c'est accepter de toujours changer de point de vue et de se remettre en cause.
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Le tour du jardin, au petit matin, quand la rosée mouille encore les pieds, est déjà toute une philosophie en soi. Il y a, dans cette promenade minuscule à pas lents, inquiétude et sérénité mêlées car tout au jardin, on le sait, est fragile et éphémère. Celui qui jardine voit d'emblée les formes rondes ou rectilignes, les lignes brisées, les couleurs contrastées ou tout en nuances qui s'additionnent; il en oublie alors son travail patient de binage, de grattage et de tailles ingrates. Libre à lui de choisir son itinéraire, de s'arrêter ici ou là, de s'interroger sur le temps qui passe et sur le devenir des graines, promesses de lendemains fleuris. Des philosophes au jardin ou des jardiniers philosophes ? Peu importe, car, en suivant les petits chemins d'une philosophie buissonnière et ceux aussi d'une rêverie poétique au jardin, notre façon d'entrevoir le monde ne sera plus tout à fait la même. Et ce quelle que soit l'étendue de notre pré carré : de simples pots alignés sur un balcon de ville jusqu'au jardin le plus extraordinaire.
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Dans un monde bavard et fébrile, les livres s'offrent comme autant de refuges. Chacun est une promesse de rêves, de joies, de désirs, d'idées... Dans sa silencieuse solitude, la vie du lecteur est riche de multiples existences. Cet ouvrage ne cherche pas à convertir à la lecture, il s'adresse à ceux qui déjà sont convaincus : aux lecteurs - pour leur tendre un miroir. Sous forme d'abécédaire, l'auteur examine les différentes facettes de la relation complexe que nous entretenons avec le livre. Nos souvenirs d'enfance, nos affinités, nos goûts, nos exigences, notre vision du monde : c'est notre être tout entier qui se trouve transformé par la lecture. Comme l'écrit André Gide : " Que mon livre t'enseigne à t'intéresser plus à toi qu'à lui-même, - puis à tout le reste plus qu'à toi. " Car lire nous engage dans d'autres perspectives et nous apprend à devenir plus vaste que nous-mêmes.
La lecture est une rencontre où l'être que l'on découvre finalement, c'est soi-même, comme un autre.
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philosophie du joueur d'échecs et de Petite philosophie du surfeur, une autre
« passion » vue sous l'angle philosophique pour un ouvrage qui tente de faire se rapprocher deux univers que rien ne semble unir...
Excès, déraison, ivresse, griserie, débauche... Les mots et les maux allant de pair avec cet alcool qu'est le vin ne manquent pas. Dès l'Antiquité, on célèbre ses effets, à la fois pervers et salutaires, à travers le culte du dieu Dionysos chez les Grecs et du dieu Bacchus chez les Romains. Ce petit traité sur le vin tend à réconcilier philosophie et vin, trop longtemps séparés. Suivant l'exemple de Socrate lors du fameux banquet décrit par Platon, l'amateur de vin peut aussi consommer dans la retenue, dans la sagesse. Cet élixir, en tant qu'objet de désir et non nécessité corporelle, doit rester une boisson rare, condition sine qua non pour éviter sa banalisation. Il offre à celui qui sait le déguster la liberté d'être soi. Il permet d'abandonner un instant sa conscience, qualité la plus noble de l'homme, cependant parfois un peu pesante, contraignante voire aliénante. La dégustation reste néanmoins une analyse lucide, proche de la contemplation esthétique, porteuse de plaisir. Plaisir certes éphémère mais intense. Sensation d'exister pleinement et profondément.
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La pensée qui a servi de cadre mental à l'Antiquité constitue le fondement de la civilisation occidentale.
Dès le VIe siècle av. J.-C., la découverte de la Raison et l'invention de la démocratie posent les premières pierres de l'édifice de la pensée philosophique. L'esprit de l'homme ne cessera de se développer. La rencontre des trois grandes religions monothéistes, à l'époque médiévale, lui donne les moyens de réfléchir à Dieu, au monde et à l'infini. De grandes synthèses s'élaborent, dessinant les contours d'un monde nouveau dont la Renaissance saura se saisir pour annoncer à la modernité naissante que l'homme peut être libre et donner à l'Histoire sa marque incomparable.
L'humanisme naît. C'est à cet élan prodigieux de pensée et de création que nous devons la liberté et la culture qui sont les nôtres aujourd'hui. De l'Antiquité à la Renaissance, ce premier Boulevard des philosophes est une invitation à comprendre comment cette grande aventure de l'esprit est née, à aller à la rencontre des pionniers d'une vision du monde qui ne cesse de nous inspirer aujourd'hui encore : Socrate, Platon, saint Thomas, Montaigne et tant d'autres...
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la morale est bien souvent au centre de nos discussions.
d'ailleurs, les philosophes de l'antiquité en ont fait le coeur de la sagesse. la morale éclaire notre vie intérieure, nos sens, régule nos rapports avec autrui et fait de nous des êtres conscients, humains et respectueux. inséparable de l'éthique, la morale est une voix intime qui guide les hommes sur les chemins de l'avenir. l'auteur nous invite à réfléchir sur ce thème au travers de grandes interrogations relatives aux fondements de la morale ainsi qu'à nos rapports avec les passions et les vertus : naît-on moral ? faut-il vivre conformément à la nature, aux autres, à soi ? que veut dire " avoir des principes ", " être responsable " ? que signifient le courage, la prudence ou la fidélité ? la morale n'est-elle pas ce bien le plus précieux, cette exigence ontologique qui nous conduit à la pratique de la " vie bonne " ?.
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Dès lors qu'il est question d'art ou d'esthétique, il n'est pas rare d'entendre dire que l'art
relèverait du luxe, luxe qui trouve sa place une fois que l'on possède le nécessaire. Ou,
encore, que le beau serait une affaire de goût personnel, dont il est inutile de discuter,
puisque jamais on ne parviendra à se mettre d'accord à son sujet. Sans prétendre
épuiser un débat aussi vaste, cet ouvrage montre que de tels jugements n'ont aucune
raison d'être.
Il existe dans la réalité des moments d'harmonie hors de nous et en nous qui nous dépassent et
qui font que nous nous dépassons. Messagère de ces moments, la beauté est le signe que la réalité
nous réserve bien des surprises, pour peu que nous nous mettions à sa recherche, en n'hésitant
pas à prendre notre faculté d'émerveillement pour guide.
L'art n'est pas un luxe et ne renvoie pas à l'agréable que l'on surajoute à l'utile afin de faire,
comme on dit, simplement « joli ». Car l'art est essentiel. « Avoir l'art de faire quelque chose »,
c'est avoir la manière dans ce que l'on fait, en élevant ainsi la vie au-dessus de la grossièreté et de
la brutalité. Une autre vie est possible qu'une vie grossière et brutale. L'art est là pour nous
l'apprendre. En ce qui concerne le beau, il n'est pas sûr qu'il soit si relatif que cela. Il nous est
arrivé à tous de communier en silence dans la beauté de la nature, d'un tableau ou d'un morceau
de musique. Chacun, sans doute, a ressenti des choses différentes, mais tout le monde a ressenti
en même temps quelque chose. Si bien qu'il est erroné de dire que le beau renvoie à un sentiment
propre à chacun. Il est au contraire ce qui nous réunit et nous fait communiquer les uns avec les
autres. On comprend dès lors que Dostoïevski se soit écrié : « La beauté sauvera le monde ! » ;
c'est aussi l'avis du philosophe Bertrand Vergely.
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Au début du XIXe siècle, Hegel a constaté que, dès qu'il s'agit de la connaissance, nous
évoluons dans un étrange paradoxe. D'un côté, en effet, on se méfie de « l'intelligence »
en déclarant qu'il faut vivre et non « intellectualiser » la vie. D'un autre côté, on affiche
son doute à propos de tout en déclarant qu'il faut n'être dupe de rien. On a tendance,
autrement dit, à nourrir un sentiment naïf, voire « fleur bleue », à l'égard de la vie, sur
fond de scepticisme.
Comment ne pas voir qu'il y a là une contradiction difficilement soutenable ? S'il convient de douter
de tout, pourquoi ne pas douter aussi de la vie ? Et s'il convient de croire en la vie, pourquoi douter
de tout ? Au XVIIe siècle, Descartes constatait que l'on a toujours assez d'intelligence pour critiquer
l'intelligence et ainsi refuser d'apprendre. En revanche, on en a soudain moins pour se forcer à
devenir plus intelligent et apprendre.
Ce paradoxe ne nous a pas quittés. Nous aimons nous dire que nous sommes intelligents. Mais
usons-nous de notre intelligence comme il conviendrait qu'on en use ? Si le lecteur cherche dans ce
livre des arguments pour justifier l'idée, malheureusement trop présente parfois, que l'intelligence
est un fardeau, qu'il sache qu'il ne les trouvera pas. En revanche, s'il est d'accord pour nous suivre
dans un questionnement sur les moyens de la connaissance, son sens, ainsi que les rapports
qu'elle peut avoir avec la vie, alors cheminons ensemble afin de sourire à ceux qui tentent de nous
convaincre qu'il ne faut pas trop réfléchir pour bien vivre. L'intelligence rend toujours la vie plus
légère comme le prouve ce nouvel opus de Bertrand Vergely qui invite à une véritable tentation du
savoir.
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Un imagier qui détourne des objets courants pour les transformer en une partie du corps d'un animal.